Frere de Cheng Hao (1032-1085), Cheng Yi a pour illustre oncle un nomme Zhang Zai (1020-1078). Issus d'une famille de lettrés bureaucrates du Nord. Il fut envoyé avec son frère dans sa prime jeunesse auprès d'un autre illustre contemporain, Zhou Dunyi (1017-1073) . Ensuite, il partira étudié à la capitale sous la direction de Hu Yuan
Après son echec aux examens en 1057, et alors que cette la meme année Su Shi (Su Dongpo, 1037-1101), son frere et son oncle Zhang Zai s'engagent dans la carrière officielle, Cheng Yi, qui a échoué, se retire. Il se consacre alors avec son frère à l'enseignement et à la réfléxion philosophique en fondant leurs écoles respectives (c'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec Shao Yong (1022-1077), leur voisin à Luoyang). Avec le changement de politique qui coincide avec la mort de son frère en 1085, Cheng Yi qui, bien que n'ayant pas fait carrière, s'est taiIIé one belle réputation dans les cercles antiréformistes est nommé tuteur du jeune empereur Zhezong (r. 1085-1100), tandis que Su Shi est appeIé à la cour pour organiser les examens. Bien que les deux hommes fassent partie de factions opposées, ils connaissent le meme type de vicissitudes jusqu'à leur mort, altemant périodes de faveur et de bannissement. Pour les lettrés de la fin du XI siècle, ils ouvrent le choix entre deux voies possibles : I'affinement culturel individuel et la foi en la nature morale.
Source : Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise
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