Livres  Sacrés  du Monde

Enseignements du Huainanzi

7 citations | Page 1 / 1


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S ans appendre il sait, sans regarder, il voit ; sans agir il accomplit, sans s’y appliquer, il discerne. C’est sur impulsion qu’il répond, sollicité qu’il se meut. C’est sans vouloir qu’il va, comme brille la lumière, comme se propage une lueur…


Citation 3039  |   Huainanzi
chap.7, trad. I. Robinet, 1996, p.185 

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C elui qu’on appelle l’Homme véritable en sa nature est uni au Tao. […] Il demeure dans l’Unité et ne connaît pas la dualité, gouverne son être intérieur et ignore l’extérieur.


Citation 3021  |   Huainanzi
chap.7, trad. I. Robinet, 1996, p.184 

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L 'homme est quiet (jing) de naissance : c'est la nature qu'il tient du Ciel. Sous l'influence des choses, le mouvement (dong) se produit en lui ; c'est là une détérioration de sa nature. Son esprit répond aux choses qui se présentent, et ainsi sa connaissance entre en mouvement. Celle-ci le met au contact avec les choses, et ainsi naissent en lui l'amour et la haine, qui font prendre corps aux choses; et la connaissance, attirée vers l'extérieur, ne peut plus revenir à elle-même. C'est ainsi qu'est détruit en lui l'ordre céleste (tianli). Ceux qui sont initiés au Tao n'échangent pas le Céleste contre l'Humain.


Citation 3006  |   Huainanzi
Huainanzi, chap.1, trad. Démieville, in Mirroir spirituel, p.1119 

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D oucement, il s’éteint dans la demeure de la Grande Ténèbre, et s’éveille à contempler la région de la lumière éclatante.


Citation 3002  |   Huainanzi
Huainanzi, chap.7, trad. I. Robinet, 1996, p.185 

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C elui qu’on appelle l’Homme (saint) […] gouverne son être intérieur et ignore l’extérieur


Citation 2994  |   Huainanzi
Huainanzi, chap.7, trad. I. Robinet, 1996, p.184 

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L 'homme est quiet (jing) de naissance : c'est la nature qu'il tient du Ciel. Sous l'influence des choses, le mouvement (dong) se produit en lui ; c'est là une détérioration de sa nature. Son esprit répond aux choses qui se présentent, et ainsi sa connaissance entre en mouvement. Celle-ci le met au contact avec les choses, et ainsi naissent en lui l'amour et la haine, qui font prendre corps aux choses; et la connaissance, attirée vers l'extérieur, ne peut plus revenir à elle-même. C'est ainsi qu'est détruit en lui l'ordre céleste (tianli) Ceux qui sont initiés au Dao n'échangent pas le Ciel contre l'Homme.


Citation 557  |   Huainanzi
Traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap11, p270/271 

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C omme le Ciel et la Terre n'étaient pas encore formés, que tout était vaste, immense, obscur et sans aspect, cela fut appelé le Grand Commencement. Le Dao commença dans les immensités vides. Celles-ci engendrèrent l'univers duquel naquit le qi. Celui-ci prit alors des contours. Ce qui était pur et léger s'éleva et s'épandit pour donner le Ciel. Ce qui était lourd et grossier s'aggloméra et se coagula pour donner la Terre. La concentration aérée du pur et du subtil fut aisée; mais la coagulation compacte du lourd et du grossier fut difficile. Aussi le Ciel fut-il achevé en premier, et la Terre formée seulement après.

Les essences assemblées du Ciel et de la Terre donnèrent le Yin et le Yang. Les essences concentrées du Yin et du Yang donnèrent les quatre saisons. Les essences dispersées des quatre saisons donnèrent les dix mille êtres. Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l'essence du souffle du feu donna le soleil. Le souffle froid du Yin en accumulation donna l'eau, et l'essence du souffle de l'eau donna la lune (1). [ ... ]

Des souffles rejetés par le Ciel, ceux qui sont déchaînés donnent le vent, des souffles contenus par la Terre, ceux qui sont harmonieux donnent la pluie. Les bêtes à poil et à plume sont les espèces qui marchent et qui volent: aussi relèvent-elles du Yang. Les bêtes à carapace et écailles sont les espèces qui se tapissent et se cachent : aussi relèvent-elles du Yin. [ ...] Les êtres d'une même espèce s'ébranlent mutuellement, la racine et les branches se répondent ".


Citation 403  |   Huainanzi
Huainanzi 3, éd. Z7,JC, p. 35-36, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 (voir aussi "La Philosophie morale dans le néoconfucianisme (Tcheou Touen-yi)", Paris, PUF, 1954.) 

(1) Les " essences " (jing) constituent la forme la plus subtile de l'énergie primordiale, du qi. (note du traducteur)

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