C oncentrer son esprit et le faire revenir à l’Un, c’est concentrer son esprit et le geler en contemplation ; c’est ce à quoi on pratique quand on débute. A partir de quoi on le réduit en cendre et on oublie l’UN. C’est oublier son esprit et abandonner la contemplation, c’est à quoi on s’exerce dans un second temps. (…) Alors le corps est comme bois mort et l’esprit comme ceindre éteinte, le connu et le connaissant sont oubliés tous les deux. (…) On oublie l’Un et atteint l’UN véritable et qui n’est pas seulement l’UN mais toute chose ; c’est savoir que l’UN est la souche de la multiplicité et celle-ci le fonctionnement de l’UN. (…) Quant on atteint par merveille à cette source, il n’y a plus aucune différence entre l’esprit et le Tao ni entre le Tao et l’esprit, le Tao est l’esprit, et l’esprit est le Tao ; Le Tao et l’esprit n’ont plus qu’une seule et même nature. Ce situant dans les existences (?), on ne s’attache pas aux existences et ne s’écarte pas de la non-existence (?), Ce situant dans l’inexistence (?), on ne s’attache pas a l’inexistence et ne s’écarte pas des existences (?). Citation 3043 | Sanlun yuanzhi Dz. 1039,4a-7b et 11b, trad. I. Robinet, 1996, p.268 share
C oncentrer son esprit et le faire revenir à l’Un, c’est concentrer son esprit et le geler en contemplation ; c’est ce a quoi on pratique quand on débute. Citation 3014 | Sanlun yuanzhi Dz. 1039,4a-7b et 11b, trad. I. Robinet, 1996, p.268 share