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usqu'à ce qu'une fois “le dernier Ennemi détruit”, comme dit [66] l'Apôtre (1 Cor. 15,26), et le mal entièrement chassé de tous les êtres, brille sur tous comme l’éclair l’unique beauté divine, à laquelle nous avons été conformés au commencement, c’est-à-dire la lumière, la pureté, l’incorruptibilité, la vie, la vérité et semblables perfections : car il n'est nullement invraisemblable que nous soyons et paraissions “enfants du jour et de la lumière” (1 Thes. 5,5; Éph. 5,8). Et l'on ne trouvera aucun changement de lumière, de pureté et d'incorruptibilité, ni aucune différence entre êtres de genre identique, mais une grâce unique rayonnera en tous, lorsque, devenus “fils de la lumière” (1 Thes. 5,5; Jn 12,36), ils “resplendiront comme le soleil”, selon la Parole véridique du Seigneur (Mat. 13,43). Mais la promesse de la Parole de Dieu que "tous seront rendus parfaits pour que tous soient un" (Jn 17,21-23), c’est en même temps la pensée qu'une seule et unique grâce se manifestera en tous (cf. Tite 2,11), de sorte que chacun rende grâce à son voisin de la même joie, et qu'ainsi chacun se réjouisse en voyant la beauté de l'autre et réjouisse à son tour celui-ci, sans qu'aucun vice n'en altère la forme en lui donnant la moindre empreinte de laideur.
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