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emblable à une flamme qui protégée du vent, demeure droite, telle est l’image qu’on évoque pour qui est détaché, maître de sa pensée, présent au cœur de ce détachement. C’est un état où les pensées s’arrêtent, suspendues par la pérennité de ce détachement, où, se percevant par soi-même, on est heureux en soi. C’est un état où l’on connaît un bonheur sans limites, hors de portée des sens, que seule la conscience perçoit. Une fois qu’on s’y trouve, on ne s’écarte plus de la réalité. Et, quand cet état nous échoit, on sent qu’il n’en existe au-delà aucun autre. Quand on s’y trouve, une douleur, même violente, ne peut nous faire vaciller.
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