Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Yogacara

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S agesse [prajna] intuitive préparatoire : elle précède la pleine compréhension; c'est le savoir des moyens supérieurs [upaya] .
Sagesse intuitive proprement dite : c'est le savoir de la pleine compréhension.
Sagesse intuitive postérieure : elle suit la pleine compréhension; c'est un savoir conventionnel (1) donnant naissance à toutes espèces de prédications, etc."


temple_buddhist Citation 1603  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

(1) Ou corps d'Essence.

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E nergie pour s'armer : au début, on s'encourage soi-même en disant : je vais faire telle chose [ ... ]. Énergie pour s 'efforcer : au moment de l'action, on cultive l'effort conformément aux aspirations [ ... ].
Énergie sans timidité, recul ni satiété : c'est ne pas abandonner l'action entreprise en conformité avec ses aspirations, jusqu'à ce qu'on s'asseye sur le trône de l'illumination. Elle sans timidité, car elle ne recule pas devant la fatigue; elle est sans recul, car son courage ne cède pas devant les injures d'autrui ; elle est insatiable, car dans l'intervalle qui aboutit à l'illumination, elle cultive énergiquement le bien, sans céder à la paresse


temple_buddhist Citation 1602  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

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P atience à supporter les injures : elle est cause de la maturation des êtres.
Patience à accepter la douleur : elle est cause de la qualité de Bouddha, car elle supporte sans reculer les diverses douleurs : le froid, la chaleur, la faim, la soif.
Patience à contempler le dharma : elle est le support des deux patiences précédentes. C'est la patience à l'endroit du dharma profond et vaste.


temple_buddhist Citation 1601  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

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E xtase [dhyana] de résidence : elle vise à l'obtention d'une résidence actuelle bienheureuse. Exempte d'orgueil, de vues de fausses et de soif, elle est pure.
Extase de production : elle vise à la production de qualités supérieures, comme les six supers pouvoirs (1), etc.
Extase de l'accomplissement du devoir : elle vise à rendre service à toutes les catégories d'êtres, car elle supprime les douleurs de la famine, de la maladie, de la crainte, etc.


temple_buddhist Citation 1600  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

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M oralité d'abstention : s'engager à s'abstenir des mauvais dharma. En tant qu'elle s'abstient du mal, des actes mauvais du corps, de la voix, etc., elle est abstention; et cette abstention est une moralité. Elle supporte les deux moralités suivantes, car en s'abstenant soi-même, on peut cultiver les racines de bien comme le culte du Bouddha, etc., et rendre service aux êtres.
Moralité collectionnant les bons dharma : elle sert à acquérir tous les attributs de Bouddha comme les forces, les assurances, etc.
Moralité au service des êtres : soutenant l'activité des êtres conforme au dharma, répartissant également les actes irréprochables, elle mûrit les êtres.


temple_buddhist Citation 1599  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

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C omme le Bouddha dans une fleur de lotus fanée, ...
…Comme le miel que recouvre un essaim d'abeilles,
Comme un trésor caché dans le sol, bourgeon et fruit dans une graine minuscule,
Comme le monarque de l'univers dans le sein d'une femme,
Comme une statue précieuse enduite d'argile,
Ainsi le domaine absolu établi dans les êtres est recouvert par d'impures inclinations.

Quand, plein de pitié, le Bien-Allé, de son oeil de Bouddha, discerne la vertu chez les êtres embourbés dans les états inférieurs,
Il libère des voiles obscurcissant en versant sur tous les vivants la pluie de sa propre Essence.


temple_buddhist Citation 882  | 
Ratnagotravibhaga, 1, 96-97 et 110, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.117 

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L e monde est illuminé par les rayons qu'émet simultanément le soleil, et c'est en une seule fois aussi que les Bouddhas illuminent de leurs connaissances le monde entier.
Les nuages forment le voile qui cache les rayons du soleil, de même la perversité des êtres est ce qui obstrue les connaissances des Bouddhas.


temple_buddhist Citation 868  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 33-34, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.259 

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D ès qu'il accède à l'ultime pratique mystique le bodhisattva reçoit l'onction : sacré [par les Bouddha], il entre dans le samadhi de diamant appelé tel car aucune différenciation ne l'entame. Pour lui ainsi dégagé des souillures propres aux voiles obscurcissants, le renversement du support parvient à son apogée.

De cette manière, il atteint l'omniscience en tous genres, le royaume incomparable où il prend l'initiative pour le bien de tous les êtres en leur montrant le parfait Éveil et le nirvana parachevé.


temple_buddhist Citation 817  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, st. 44-46, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.237 

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A lors devenu un bodhisattva, étant bien recueilli, il ne perçoit plus les objets signifiés comme scindés du discours mental. Il s'empare d'une énergie inébranlable afin d'accroître la luminosité de la Doctrine et, grâce à elle, il s'installe définitivement dans la seule conscience et rien qu'elle. Là il contemple tous les objets comme des reflets. Ainsi se libère-t-il de la dispersion propre à l'objet connu.
Il lui reste encore à éliminer la dispersion du sujet connaissant : très vite, entrant dans le samadhi qui suit immédiat il la supprime.
Le bodhisattva a dès lors acquis la connaissance supramondaine, indifférenciée, affranchie de la double prise, sans souillure, inégalable; et il est entré dans la voie de la vision intuitive. Ce renversement du support est sa première terre.


temple_buddhist Citation 783  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, st. 15 à 29, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.236 

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Q uand le bodhisattva a pénétré dans le domaine absolu, à toujours une seule et même conscience pour soi et pour autrui ; grâce à une connaissance des plus pures et sans dualité, les tendances latentes lui apparaissent comme jaillies d'une construction imaginaire. Lorsque, en raison de l'inexistence de la distinction sujet-objet, il ne voit plus que le domaine absolu, il est entré dans le chemin de la vision intuitive; il reconnaît la triple vacuité des trois natures. C'est là le royaume exempt de tout signe, l'anéantissement des pensées différenciatrices.


temple_buddhist Citation 782  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, Résumé des st. 30-35, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.236 

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E nsuite, sur le chemin de la pratique mystique, en parcourant les autres terres, le bodhisattva s'exerce ici-bas à une double connaissance ; l'une surnaturelle et indifférenciée purifie les vertus de Bouddha ; l'autre qui lui succède perfectionne les êtres, elle est en rapport avec le monde.


temple_buddhist Citation 761  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, st. 42-43, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.237 

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C orps Essentiel, corps de jouissance, corps apparitionnel, telle est la distinction des corps de Bouddha. Le premier est le support des deux autres.
Le corps de jouissance diffère dans tous les domaines selon les assemblées de [bodhisattva] selon les champs, les désignations, les corps et la manière dont on jouit des choses.
Supérieur à lui, le corps essentiel, égal pour tous les Bouddhas puisqu'il n'y a pas de différence entre eux, est infiniment subtil, car difficile à déceler; il rend la jouissance effective pour la manifester à son gré.
Le corps apparitionnel des Bouddhas est une métamorphose sans mesure. Tandis que le corps de jouissance réalise le bien personnel, le corps apparitionnel réalise celui d'autrui. [En effet] ce corps apparitionnel des Bouddha, en manifestant habileté, naissance, grand Eveil et extinction, toujours fait surgir de grands prestiges de magie pour libérer autrui.
Le corps intégral des Bouddhas comprend ces trois corps; deux, celui en vue du bien personnel et celui en vue du bien d'autrui, ont le corps essentiel pour support.
[Ces corps] sont identiques chez tous les Bouddhas pour le fond - le domaine absolu étant indivis - pour la disposition [du cœur] et pour l'activité qui sont communes à tous. Ces corps sont permanents, par nature pour le corps essentiel qui est éternel, par persistance pour le corps de jouissance qui jouit des dharma sans interruption, par enchaînement causal pour le corps apparitionnel qui manifeste de façon renouvelée ses métamorphoses.


temple_buddhist Citation 758  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 60-66, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.262 

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L e Bouddha a la non-naissance pour naissance, le non-appui pour appui. Tous ses actes s'effectuent spontanément.


temple_buddhist Citation 756  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), p. 307, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.267 

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D emeurant toujours dans l'indifférencié,
[le fils des Vainqueurs] ne considère ni acte de l'agent ni activité de l'action. En conséquence, son acte est très pur, infini...


temple_buddhist Citation 754  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XV, 5, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.267 

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Q u'après avoir pénétré l'immuable essence des choses, le Fils du Victorieux paraisse dans le devenir (1) parmi ceux que l'ignorance aveugle : quelle merveille ! C'est sa compassion et son habileté salvifique qui le lient au monde; ainsi il semble alors se trouver dans l'état des ignorants, lui qui a atteint celui des-saints. Il a dépassé tout ce qui appartient au monde et cela sans en sortir. Pour le bien du monde il y accomplit sa carrière sans être souillé par ses impuretés. La fleur de lotus a beau pousser dans l'eau, l'eau ne la souille pas; lui, il échappe de même à la souillure du monde bien qu'il y soit né. Tel un feu, son esprit flambe sans cesse en oeuvres parfaites, mais sans cesse il demeure immergé en ravissement et en absorption apaisés. Il a déjà tout pénétré, la construction dualisante a disparu pour lui, aussi n'exerce-t-il aucun effort lorsqu'il mène à maturité les êtres doués d'un corps. Il sait exactement qui doit être conduit, comment et par quels moyens : par son enseignement, sa présence physique, ses oeuvres, son exemple. Sans tendre à quoi que ce soit, sans jamais rencontrer d'obstacle à sa sagesse, libre comme l'espace, il déploie son activité en ce monde pour le bien des êtres. Lorsqu'un bodhisattva a atteint ce degré, il est semblable aux Tathagata pour autant qu'il demeure dans le monde afin de sauver les êtres.


temple_buddhist Citation 745  | 
Ratnagotravibhaga, I, 69-78, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.129 

1. Textuellement " les naissances ".

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E n considérant que le monde est douleur, il souffre, et il sait bien ce qu'il en est, et aussi comment on y échappe, et il ne se lasse pas, le compatissant.


temple_buddhist Citation 734  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVII, 33, traduction S. Lévi. 

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S acrifice de son propre corps ainsi que de son abondante perfection dans la restriction morale ; patience à l'égard des êtres faibles, absence de considération pour son corps, sa vie ; mise en œuvre de l'énergie, refus de jouir de la béatitude des absorptions mystiques ; indifférenciation dans la sapience, voici le prodige des contemplatifs.


temple_buddhist Citation 733  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIX, 1-2, Murielle Moullec, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.135 

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L e bodhisattva a au fond des moelles l'amour des créatures comme on l'a d'un fils unique ; aussi son amour travaille constamment au salut [ ... ]. Comme une colombe chérit ses petits et reste à les couver, dans cet état la répulsion est détruite ; il en est de même chez le Compatissant à propos des créatures, qui sont ses enfants.


temple_buddhist Citation 684  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIII, 20,22, traduction S. Lévi. 

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S ans la compassion pour racine, point d'endurance dans les épreuves, et le contemplatif, incapable de supporter la douleur, ne se soucie pas du bien des êtres.


temple_buddhist Citation 683  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVIII, 37, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.146 

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I mmobilité du cœur dans la pure intériorité, ayant pour assises la vigilance et l'énergie qui mettent au diapason universel, l'absorption a la félicité pour fruit. Elle suscite les connaissances surnaturelles et les stations brahmaniques. En tête des vertus, elle est triple chez les extatiques. Que le sage ayant ainsi reconnu parfaitement l'absorption s'y livre avec ardeur.


temple_buddhist Citation 627  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVI, p. 25-26, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.95 

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L e samsara est l'aspect souillure ou imaginaire de la nature dépendante - la conscience troublée par les inclinations; le nirvana est l'aspect pureté ou absolu de cette nature dépendante. Il y a renversement du support quand, à l'apparition de la connaissance indifférenciée, la nature dépendante élimine son aspect souillure et se réduit à son aspect immaculé exempt de sujets et d'objets de connaissance, à connaître par intériorisation [pratyatmavedya].


temple_buddhist Citation 626  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), condensé des p. 260-261, avec la glose, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.250 

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L es Bouddhas ne pensent pas : "Celui-ci est mûr pour moi, je dois pousser celui-là à mûrir", ou encore "Celui-ci mûrit maintenant " ; mais l'humanité elle-même, grâce aux dharma vertueux, s'avance par les trois véhicules vers sa maturation, de tous côtés, en tous sens, constamment.


temple_buddhist Citation 625  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 52, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.261 

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C omme les activités des mondains qui apparaissent et disparaissent sans arrêt dans l'espace,
les activités des Bouddhas surgissent du domaine étranger à tout flux et s'y fondent.


temple_buddhist Citation 583  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 20-21, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.257 

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A umône du dharma : avec une pensée non souillée, prêcher correctement la loi, les sutra, etc.
Aumône matérielle : avec une pensée non souillée, accorder les fournitures vitales.
Aumône de la sécurité : arrêter les violents, et secourir les timides.


temple_buddhist Citation 488  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

(1) Les six abhijna: pouvoir magique, ouie divine, connaissance de la pensée d'autrui, souvenir des anciennes existences, connaissance de l'avenir des êtres, connaissance de la destruction des impuretés. (2) Il permet au bodhisattva de circuler dans le monde.

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D e toutes les manières, les fils des Bouddhas ont réalisé l'absorption abondante en samadhi. Passant leur temps dans les éminentes félicités de l'absorption, par compassion ils assument néanmoins des naissances inférieures. A l'aide de cette absorption même ils dirigent tous les êtres vers le triple Éveil et, en possession de la Connaissance, ils ont établi en ce monde une extase inépuisable.


temple_buddhist Citation 460  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVI, p. 40 avec glose, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.95 

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