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e tout, disait un jour le rabbi de Sadagora à ses hassidim, de tout, nous avons quelque chose à apprendre. Il n’est pas une chose au monde qui n’ait quelque chose à nous enseigner. Et je ne parle pas seulement de tout ce qui appartient à la création de Dieu, mais aussi bien de tout ce que l’homme a pu fabriquer. Tout, oui, tout nous apporte un enseignement. » Un hassid, qui n’était pas convaincu, lui demanda : « Mais le chemin de fer, maître, que peut-il mous enseigner ? – Que pour un seul instant, une unique seconde, l’homme peut tout manquer ! » répondit le Tsaddik. « Et le télégraphe ? » demanda encore le disciple. « Que chaque parole compte , et qu’elle vous est comptée ! Et le téléphone ? -Que là-bas, on entend ce que nous disons ici ! »
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