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uand on s'eveille enfin a la claire comprehension Et que l'on sent qu'il n'y a aucune frontiere Qu'il n'y en a jamais eu On se rend compte quon est tout. Les montagnes, les rivieres, L'herbe, les, arbres, le soleil, la lune, les etoiles Et l'univers enfin Ne sont autres que nous-memes. Rien ne nous distingue Rien ne nous separe les uns des autres L'alienation, la peur, la jalousie, la haine Sont evanouies. On sait en pleine lumiere Que rien n'existe en dehors de soi Que par consequent rien n'est a craindre. Etre conscient de cet etat Engendre la compassion, Les gens et les choses Ne sont plus separes de nous Mais sont au contraire Comme notre propre corps.
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