|
Q
u'il marche, qu'il soit debout, assis, ou repose-, qu'il parle ou fasse silence, il demeure constamment recueilli. Son état de recueillement ne le quitte plus... De corps apaisé, de parole apaisée, de cœur apaisé, par son comportement il donne un témoignage de sa satisfaction en public comme en privé...
Même dans la foule, il reste à part; qu'il gagne ou qu'il perde, il demeure le même, inchangé; il ne cède ni à l'exaltation ni à la dépression. Heureux et malheureux, loué et blâmé, [au cœur] de la gloire et de son contraire, vivant et mort, il demeure le même, il ne varie pas, il ignore exaltation et dépression. Avec ses amis ou ses ennemis, avec ce qui est agréable et ce qui ne l'est pas, avec les êtres nobles comme avec ceux qui ne le sont pas, avec les sons, les formes plaisantes ou non, il reste le même, il ne se montre ni condescendant ni frustré. Et pourquoi? Parce que, pour lui, les choses sont comme vides de caractère propre, dépourvues de réalité, incréées, non produites...
|
|