C'est dans un contexte troublé, ou nombre de ses contemporains connaissent des destinées tourmentées ou brutalement abrégées, que Wang Bi nait et meurt de maladie à vingt-trois ans. Génie précoce et brillant causeur, Wang Bi se passionne dès l'age de dix ans pour le Zhuangzi et le Laozi tout en se plaisant à disserter sur le Dao confucéen. De fait, Wang Bi laisse pour seule œuvre des commentaires devenus canoniques sur le Laozi, le Livre des Mutations, mais aussi les Entretiens de Confucius Sous la protection de He Yan (env. 190-249), le jeune prodige sera introduit dans l'un des cercles de << causeries pures >> les plus brillants et les plus en faveur auprès de la dynastie Wei
Source : Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise
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