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17.
0
Khshnaothra à Ahura-Mazda, etc. Satisfaction, louange, etc., à Ashi-Vanuhi, à Ciçti Vanuhi, à la sainte droiture, à la sainte rectitude, à la majesté, à la prospérité créée par Mazda.
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17.
1
Nous honorons Ashi-Vanuhi, brillante, élevée, majestueuse, digne d'hommages parfaits, à la roue retentissante, forte, en qui est établie la prospérité, puissante pour guérir, qui a de larges (rangs de) guerriers, puissante,
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17.
2
Fille d'Ahura-Mazda, soeur des Amesha-Çpentas, qui assure le développement de l'intelligence de tous les Çoshyants, bien plus, leur apporte en don l'intelligence intérieure, qui, en outre, vient au secours de celui qui l'invoque de près et de celui qui l'invoque au loin, et qui honore Ashi-Vanuhi par (une offrande) de Zaothras.
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17.
3
À cause de son éclat et de sa majesté, je veux honorer à haute voix, je veux honorer d'un culte parfait, par des (offrandes de) Zaothras, Ashi-Vanuhi la pure, etc.
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17.
4
Nous honorons Ashi-Vanuhi, brillante, élevée, majestueuse, digne d'hommages parfaits, à la roue retentissante, forte, en qui est établie la prospérité, puissante pour guérir, qui a de larges (rangs de) guerriers, puissante.
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17.
5
Hommage au Hôma, au Manthra, au pur Zarathustra. Hommage à Hôma, pour ce motif, que tous les autres breuvages appartiennent à Aeshma, farouche dans son impétuosité ; le breuvage de Hôma tient, selon les règles, à la sainteté pure.
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17.
6
Ashi, tu es belle ; Ashi, tu es rayonnante, la joie [261] s'échappe de (tes) rayons. Ashi, tu confères la bonne splendeur à ces hommes que tu favorises, ô toi, qui répands une odeur suave. Elle parfume la maison dans laquelle elle pose les pieds, Ashi-Vanuhi, la puissante, amie de la concorde, pour (établir) une amitié durable.
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17.
7
Ces hommes sont pleins de puissance ; ils ont une table abondante, distribuent largement leurs dons ; ils font voler l'écume de leurs chevaux et retentir les roues de leurs chars, ils font vibrer leurs traits, et emportent beaucoup (de dépouilles), ils ont un trésor d'abondance, ô Ashi, qui répands des parfums, dans la maison où sont et un trône couvert de tapis et d'autres bien précieux (à toi destinés). (Ils ont tous ces biens), ces hommes que tu favorises. Heureux celui que tu favorises ; favorise-moi, ô toi qui possèdes (des biens) d'espèces nombreuses, (ô toi qui es) forte.
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17.
8
Solidement établies, elles se tiennent comme des bannières, elles abondent en pureté et sont longtemps protégées, les demeures de ces hommes que tu favorises, ô sainte Ashi ! Heureux celui que tu favorises ; favorise-moi, ô toi, riche de biens divers et forte.
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17.
9
Ils sont constamment couverts de tapis, bien ornés, garnis d'un coussin fait avec art, munis d'un piédestal émaillé d'or, les trônes de ces hommes que tu favorises, ô Ashi la sainte. Heureux celui, etc. (V. § 7).
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17.
10
Les bien-aimées de ces hommes, demeurant dans ces lieux, sont assises sur un trône ; elles s'étendent sur un coussin, pleines de mollesse, ornées de rubans aux angles des membres, portant de longs pendants d'oreilles à quatre faces et un joyau enchâssé dans l'or. Quand reviendra vers nous le maître de la maison ? Comment préparerons-nous avec joie ce qui est agréable à son corps ? (Telles sont les bien-aimées de ces hommes) que tu favorises, ô Ashi la sainte, etc. (V. § 7).
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17.
11
Elles siègent, ornées d'une haute chaussure, douées d'une taille élancée, d'un corps renommé (pour sa beauté), de doigts effilés, aussi belles de corps que cela peut être le désir de ceux qui les voient, les jeunes filles de ces hommes que tu favorises, ô Ashi la sainte, etc. (V. § 7).
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17.
12
Ils répandent la terreur, (courant) rapides, lançant l'écume dans l'espace, ils traînent le char brillant, ils s'y attellent [262] marchant à la pensée, ils conduisent le vaillant (guerrier) qui chante les louanges (divines), (le guerrier) aux chevaux rapides, au char solide, à la lance acérée, à la longue hampe, au trait filant avec rapidité, atteignant au loin, s'élançant à la poursuite de son adversaire, frappant l'ennemi qui est en face, les chevaux de ceux que tu favorises, ô Ashi-Vanuhi, etc. (V. § 7).
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17.
13
Ils sont vigoureux des reins arqués, de bon caractère pour se laisser conduire, ils parcourent la terre avec rapidité tout en portant des fardeaux, les chameaux de ces hommes que tu favorises, ô Ashi-Vanuhi ! etc. (V. § 7).
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17.
14
Leur or et leur argent leur procurent des apports abondants, venant des pays lointains, et des vêtements, des confections magnifiques, à ces hommes que tu favorises, Ashi-Vanuhi ; favorise-moi, etc.
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17.
15
Abaisse tes regards sur moi, étends jusqu'à moi ta miséricorde, ô noble Ashi ! Tu es bien faite, tu es de bonne origine, tu as la puissance à ton gré, tu es la splendeur créée pour le corps !
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17.
16
Ton père est Ahura-Mazda, le plus grand des Yazatas, le meilleur des Yazatas. Ta mère est Armaiti la sainte. Tes frères sont le saint et pur Çraosha et Rashnu le noble, le puissant, et Mithra, aux vastes campagnes, aux dix mille yeux, aux mille oreilles ; ta sueur est la loi mazdéenne.
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17.
17
Célébrée par les Yazatas, jamais repoussée par les justes, Ashi-Vanuhi l'élevée, montée sur un char, s'est arrêtée, prononçant ces paroles : Qui es-tu, toi qui m'invoques, dont j'ai entendu la voix la plus belle de toutes, parmi ceux qui m'invoquent ?
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17.
18
Là-dessus, il proféra ces paroles, lui le saint Zarathustra, lui le premier homme qui chanta les louanges de la pureté parfaite, qui sacrifia à Ahura-Mazda et aux Amesha-Çpentas ; à la naissance et à la croyance duquel les eaux et les plantes s'agitèrent avec amour ; à la naissance et à la croissance duquel les plantes et les eaux grandirent ;
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17.
19
À la naissance et à la croissance duquel Anro-Mainyus s'enfuit de cette terre, arrondie, étendue, aux limites lointaines. Il s'écria, lui le créateur du mal, Anro-Mainyus, l'auteur de nombreuses morts : Non, tous les Yazatas ne m'ont point chassé malgré moi, mais Zarathustra seul me fait fuir contre mon gré. [263]
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17.
20
Il me frappe avec l'Ahura Vairya, qui est comme une arme égale à un trait long d'un Kâta. Il me brûle avec l'Ashem Vohû, comme de l'airain fondu. Il purifie cette terre de mes impuretés, lui qui seul me fait fuir le très saint Zarathustra.
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17.
21
Elle dit alors, Ashi-Vanuhi l'élevée : Viens te placer plus près de moi, ô juste, pur et saint ! Approche-toi de mon char. Il s'avança près d'elle, le juste, le pur, le saint Zarathustra, il vint tout près de son char.
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17.
22
Elle le caressa en l'attirant à lui, du bras gauche et du droit, du droit et du gauche, et parlant ainsi : Tu es beau, Zarathustra ! tu es bien fait, ô saint ! tu as de belles jambes et de longs bras. La splendeur a été donnée à ton corps et la bonté à ton âme, comme je le proclame devant toi.
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17.
23
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc. (V. § 1).
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17.
24
À qui Haoshyanha le Paradhâta sacrifia au pied du Hara-Bereza, brillant, créé par Mazda.
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17.
25
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, Ashi-Vanuhi, qui sièges dans les hauteurs, d'abattre tous les Dévas mazaniens ; que jamais effrayé je ne cède par peur des Dévas. Que tous les Dévas cèdent, tremblant devant moi, et fuient tremblants dans les ténèbres.
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17.
26
Elle accourut, elle vint près de (lui), Ashi-Vanuhi l'élevée ; Haoshyanha le Paradhâta obtint cette faveur. À cause de son éclat, etc.
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17.
27
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc. (V. § 1).
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17.
28
À qui sacrifia Yima le brillant, chef des bonnes réunions, du haut du Hukairya.
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17.
29
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, ô Ashi-Vanuhi, élevée, que je procure des troupeaux gras aux créations d'Ahura-Mazda, que je procure l'immortalité aux créations d'Ahura-Mazda.
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17.
30
Que j'éloigne tous deux, faim et soif, des créations d'Ahura-Mazda ; que j'éloigne tous deux, vieillesse et mort, des créatures d'Ahura-Mazda ; que j'éloigne tous deux, chaud vent et froid des créatures d'Ahura-Mazda et cela pendant mille ans. [264]
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17.
31
Elle accourut, elle vint près de lui, Ashi-Vanuhi, l'élevée ; Yima Khshaeta, chef des bonnes réunions, obtint cette faveur.
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17.
32
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc.
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17.
33
À qui Thraetaona le descendant du clan Athwyen, du clan héroïque, sacrifia près de Varena aux quatres angles.
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17.
34
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, Ashi-Vanuhi, d'abattre Azhidahâka, aux trois gueules, à trois têtes, à six yeux, à mille membres, la très puissante Druje dévique, mal funeste pour le monde, la plus puissante Druje qu'Anro-Mainyus créa contre le monde corporel, pour (donner) la mort au monde de la pureté ; que, vainqueur, j'emmène captifs, de ceux qui la favorisent et lui sont soumis, les plus brillants de corps et que j'abandonne et laisse à la vie ceux qui sont dans la condition la plus basse.
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17.
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Elle accourut, elle vint près de lui, Ashi-Vanuhi, l'élevée ; Thraetaona, chef du clan des Athwyas, du clan héroïque, obtint cette faveur.
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17.
36
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc.
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17.
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À qui sacrifia Haoma qui développe et guérit, brillant, royal, aux yeux d'or, sur le sommet du Hara-Bereza.
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17.
38
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, Ashi-Vanuhi, de lier le destructeur touranien, Franraçyah ; que je l'emmène chargé de fers et que je le conduise lié, prisonnier, à Kava Huçrava ; que Kava Huçrava le tue au-delà de la mer Caêçaçta, profonde, étendue ; Huçrava l'enfant de la fille de Çyâvarshâna qui périt par la violence et d'Agraeratha le valeureux.
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17.
39
Elle accourut, elle vint près de lui, Ashi-Vanuhi l'élevée ; Haoma qui développe et guérit, beau, royal, aux yeux d'or, obtint cette faveur. À cause de son éclat, etc.
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17.
40
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc. [265]
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17.
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À qui sacrifia Huçrava le valeureux, qui réunit en un royaume les contrées aryaques, au-delà de la mer Caêçaçta, aux eaux profondes et larges.
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17.
42
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, ô AshiVanuhi, élevée, que je tue le meurtrier touranien Franraçyah ; derrière la profonde et vaste mer Caêçaçta, moi l'enfant de la fille de Çyavarshâna qui périt par la violence et du valeureux Agraeratha.
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43
Elle accourut, elle vint près de lui Ashi-Vanuhi l'élevée ; Huçrava le valeureux, qui réunit en un royaume toutes les contrées aryaques, obtint cette faveur. À cause de son éclat, etc.
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17.
44
Nous honorons Ashi-Vanuhi, etc.
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À qui sacrifia le pur Zarathustra dans l'Aryana Vaeja de bonne création, avec le Hôma uni au Myazda et au Bareçma, au Manthra qui donne la sagesse à la langue, aux prières, aux rites, avec des Zaothras et les paroles véridiques.
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17.
46
Et il lui demanda cette faveur : Donne-moi, Ashi-Vanuhi élevée ! que j'attache la noble et bonne Hutaoça aux pensées conformes à la loi, aux paroles conformes à la loi, aux actions conformes à la loi. Qu'elle honore la loi de Mazda et l'apprenne, qu'elle (m'honore) et me glorifie pour favoriser mon oeuvre.
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47
Elle accourut, elle vint près de lui, Ashi-Vanuhi l'élevée ; le pur Zarathustra obtint cette faveur.
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48
Nous honorons Ashi-Vanuhi l'élevée, etc.
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À qui sacrifia Kava-Vîstâçpa au-delà de l'eau du Dâitya ;
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