Florilège d'écrits de Bahá’u’lláh
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12 Verses | Page 1 / 1
(Version éditions bahá’íes)


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100. 1  
Du trône de Dieu, la voix du Héraut divin déclare: Ô vous, mes bien-aimés, ne souffrez point que la frange de mon vêtement sacré soit souillée de la boue des choses de ce monde et ne cédez point aux impulsions de vos désirs corrompus. M'en rend témoignage le Soleil de la révélation divine, qui brille dans la plénitude de sa gloire au ciel de cette prison. Ceux dont le coeur est tourné vers celui qui est l'objet de l'adoration de la création tout entière doivent, en ce jour, s'éloigner et se détacher de toutes choses créées, tant visibles qu'invisibles. Et s'ils se lèvent pour enseigner ma cause, il leur faut s'animer au souffle de celui qui est l'Indépendant et la répandre résolument au loin sur la terre, d'un esprit totalement centré sur lui, d'un coeur détaché de tout et d'une âme purifiée du monde et de ses vanités. Qu'ils choisissent la confiance en Dieu comme meilleur viatique pour les soutenir au cours de leur voyage et qu'ils se vêtent de l'amour de leur Seigneur, le Très-Glorieux. Ainsi, leurs paroles toucheront leurs auditeurs.
100. 1  
Il est si large et si profond le fossé qui, en ce jour, nous sépare de ceux qui, tout occupés de leurs passions mauvaises, ont mis leurs espérances dans les choses de la terre et dans leur gloire fugitive ! Souvent, en effet, la cour du Miséricordieux est apparue à ce point dépourvue des richesses de ce monde, que ceux qui vivaient en étroite union avec lui se trouvèrent dans un cruel dénuement. Mais, en dépit de leurs souffrances, la Plume du Très-Haut ne daigna jamais parler des choses de ce monde et de ses trésors, ni même y faire la plus légère allusion. Et si quelque présent lui fut parfois offert, il fut accepté en témoignage de sa grâce envers le donateur. Bien entendu, s'il nous avait plu de nous approprier pour notre usage personnel tous les trésors de la terre, nul n'eut été fondé à discuter notre autorité ni à contester notre droit. Mais peut-on imaginer acte plus méprisable que de solliciter, au nom du seul vrai Dieu, les richesses des hommes ?
100. 2  
Il t'incombe, comme il incombe à tout disciple de celui qui est la Vérité éternelle, d'inviter les hommes à se purifier de tout attachement aux choses de la terre et à se laver de toutes leurs souillures, afin que puisse, sur tous ceux qui l'aiment, se respirer le parfum suave du vêtement du Très-Glorieux.
100. 3  
Quant à ceux qui possèdent la richesse, ils doivent aux pauvres les plus grands égards, car grand est l'honneur que Dieu réserve aux indigents dont la patience est inébranlable. Par ma vie ! aucun honneur ne saurait lui être comparé hormis celui qu'il plait à Dieu de conférer. Grande est la bénédiction réservée au pauvre qui tient son mal secret et l'endure avec patience, et heureux le riche qui prodigue ses biens aux nécessiteux qu'il préfère à lui-même.
100. 4  
Quant à ces nécessiteux, Dieu veuille qu'ils s'efforcent de trouver des moyens d'existence. C'est là un devoir qui, en cette grande révélation, est prescrit à chacun, et dont Dieu tient l'accomplissement pour une bonne action. À qui s'en acquitte fidèlement, l'aide de l'invisible ne fera jamais défaut. Dieu peut, par sa grâce, enrichir qui lui plaît. Il a, en vérité, pouvoir sur toutes choses. [...]
100. 5  
Ô 'Ali, explique aux aimés de Dieu que l'équité est la plus fondamentale des vertus humaines. Elle doit être, en effet, le critère de l'évaluation de toutes choses en ce monde. Médite un instant sur les malheurs et les afflictions que ce prisonnier a soufferts. Tous les jours de mon existence, je me suis trouvé à la merci de mes ennemis et tous les jours, j'ai enduré de nouvelles tribulations dans le chemin de l'amour de Dieu. J'ai tout accepté avec patience jusqu'à ce que la cause de Dieu soit largement répandue sur la terre. Et s'il se lève maintenant quelqu'un qui, mû par ses vaines imaginations, s'efforce, ouvertement ou en secret, de répandre les germes de la discorde parmi les hommes, pourra-t-on dire que la justice se trouve de son côté ? Non, certes, par celui dont la puissance s'étend sur toutes choses ! Par ma vie ! mon coeur gémit et mes yeux versent des larmes amères sur la cause de Dieu et sur ceux qui ne comprennent pas ce qu'ils disent et imaginent ce qu'ils ne peuvent pas comprendre.
100. 6  
En ce jour, il convient à tout homme de s'attacher fermement au Nom suprême et d'oeuvrer pour l'unité de l'humanité. Nul endroit où fuir, nul abri à chercher en dehors de lui. Si un homme venait à prononcer des paroles propres à détourner ses semblables des rivages de l'océan sans limite de Dieu et à diriger leur coeur, non vers cet Être manifeste et glorieux, mais vers quoi que ce soit ayant revêtu une forme sujette aux limitations humaines - un tel homme, quelle que soit la hauteur de son rang, serait aussitôt dénoncé par la création tout entière pour s'être privé des douces saveurs du Très-Miséricordieux.
100. 7  
Dis: Soyez équitables en votre jugement, hommes dont le coeur est éclairé ! En effet, qui ne l'est point est destitué de tout ce qui caractérise son rang d'homme. Celui qui est la Vérité éternelle sait fort bien ce que les hommes recèlent en leur coeur. Sa longue tolérance a enhardi ses créatures, car il ne déchirera pas le voile avant que l'heure soit venue. Sa miséricorde a contenu la fureur de sa colère et beaucoup ont pensé que le seul vrai Dieu ignorait ce qu'ils perpétraient en secret. Par celui qui est l'Omniscient, l'Informé ! le miroir de sa science ne cesse pas un instant de réfléchir toutes les actions des hommes, avec clarté, précision et fidélité. Dis: Loué sois-tu, ô toi qui caches les péchés des faibles et des abandonnés ! Magnifié soit ton nom, ô toi qui pardonnes leurs offenses aux irréfléchis !
100. 8  
Nous avons défendu aux hommes de suivre les imaginations de leur coeur perverti, afin qu'ils puissent reconnaître celui qui est à la fois l'objet et la source souveraine de toute science, et accepter tout ce qu'il lui plaît de leur révéler. Vois comme ils sont retenus dans les liens de leurs chimères et de leurs vaines imaginations. Par ma vie ! ils sont les propres victimes des inventions de leur coeur et ils ne le savent pas. Tout ce qui sort de leurs lèvres est vain et inutile, et ils ne le comprennent pas.
100. 9  
Nous prions Dieu qu'il accorde sa grâce à tous les hommes et qu'il les rende capables de le connaître et de se connaître eux-mêmes. Par ma vie ! qui le connaît s'élancera dans l'immensité de son amour, détaché du monde et de tout ce qui lui appartient. Rien sur la terre ne saura l'arrêter dans son essor, et moins que tous ceux qui, mus par leurs vaines imaginations, disent ces choses que Dieu interdit.
100. 10  
Dis: Le jour est venu où toute oreille se doit d'être attentive à sa voix. Ecoutez l'appel de cet Opprimé, magnifiez le nom du seul vrai Dieu, ornez-vous de la parure de son souvenir et illuminez votre coeur de la lumière de son amour. C'est la clé qui ouvre le coeur des hommes, le brillant qui polit l'âme de tous les êtres. Qui néglige ce qu'a prescrit l'index impérieux de Dieu vit manifestement dans l'erreur. La concorde et la droiture sont les marques de la véritable foi, plutôt que la dissension et l'inconduite Proclame devant les hommes ce que t'a ordonné d'observer celui qui dit la vérité et qui est porteur de la foi de Dieu. Ma gloire est sur toi, ô toi qui as invoqué mon nom, dont les regards sont dirigés vers ma cour et dont la langue célèbre la louange de ton Seigneur, le Bienfaisant.
100. 0  
Shaykh Salman Hindijani


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Chapitre 100
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