Florilège d'écrits de Bahá’u’lláh
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10 Verses | Page 1 / 1
(Version éditions bahá’íes)


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118. 0  
Suratu'l-Muluk
118. 1  
Ne négligez pas la crainte de Dieu, ô rois de la terre, et prenez garde de ne pas transgresser les limites fixées par le Tout-Puissant. Obéissez aux injonctions de son livre, et gardez-vous d'en outrepasser les limites. Veillez à n'être injustes envers personne, ne fût-ce que dans la mesure d'un grain de moutarde. Suivez le sentier de la justice, car c'est là, en vérité, le droit sentier.
118. 2  
Résolvez vos différends et réduisez vos armements, afin d'alléger le fardeau de vos dépenses, et que vos esprits et vos coeurs soient apaisés. Réglez les discordes qui vous divisent, et vous n'aurez point besoin d'armements excepté pour la protection de vos villes et territoires. Craignez Dieu, et gardezvous d'outrepasser les bornes de la modération et d'être comptés parmi les extravagants.
118. 3  
Nous avons appris que vous augmentez chaque année vos dépenses et que vous en faites peser le fardeau sur vos sujets. En vérité, c'est plus qu'ils ne peuvent supporter et cela constitue une grave injustice. Tranchez avec justice entre les hommes, ô rois, et soyez parmi eux l'emblème de la justice. C'est là, si vous jugez avec discernement, ce qui vous incombe et convient à votre rang.
118. 4  
Gardez-vous de traiter injustement celui qui en appelle à vous et se place sous votre protection. Vivez dans la crainte de Dieu, et soyez de ceux qui mènent une vie pieuse. Ne vous reposez jamais sur votre pouvoir, vos armées et vos trésors. Placez votre foi et votre confiance en Dieu qui vous a créés, et dans toutes vos affaires sollicitez son aide. Le secours ne vient que de lui et il le donne à qui il veut, grâce aux armées du ciel et de la terre.
118. 5  
Sachez que Dieu vous a confié les pauvres. Veillez à ne pas trahir sa confiance en les traitant injustement, et à ne pas suivre la voie des perfides. Vous serez certainement appelés à rendre compte de ce qui vous a été confié le jour où sera établie la balance de la justice, le jour où chacun recevra son dû, où les actes de tous, riches ou pauvres, seront rigoureusement pesés.
118. 6  
Si vous ne prenez garde aux conseils qu'en un clair et incomparable langage nous vous révélons dans cette épître, le châtiment de Dieu fondra sur vous de toutes parts, et la sentence de sa justice sera prononcée contre vous. Vous n'aurez, ce jour-là, aucun pouvoir de lui résister, et vous reconnaîtrez votre propre impuissance. Ayez pitié de vous-mêmes et de vos sujets. Jugez entre eux selon les préceptes édictés par Dieu dans sa sainte et sublime épître, une épître dans laquelle il assigne à toutes choses les limites fixées pour chacune d'elles et dans laquelle il donne une claire explication de toutes choses, une épître qui constitue en elle-même une admonition pour tous ceux qui croient en lui.
118. 7  
Examinez notre cause, informez-vous de ce qui nous est advenu, tranchez avec justice entre nous et nos ennemis, et soyez de ceux qui agissent équitablement envers leur prochain. Si vous ne retenez pas la main de l'oppresseur, si vous ne protégez pas les droits de l'opprimé, de quoi pouvez-vous vous glorifier parmi les hommes ? De quoi au juste pouvez-vous être fiers ? Vous ferez-vous gloire de ce que vous mangez et buvez, des richesses que vous amassez, du prix et de la variété des ornements dont vous vous parez ?
118. 8  
Si la vraie gloire consistait en la possession de ces choses périssables, la terre sur laquelle vous marchez devrait alors se vanter de vous être supérieure, car c'est elle qui, par décret du ToutPuissant, vous fournit et vous accorde ces choses. Ses entrailles renferment, selon ce que Dieu a ordonné, tout ce que vous possédez. D'elle, en signe de sa miséricorde, vous tirez toutes vos richesses. Considérez donc votre condition, ce dont vous vous enorgueillissez ! Puissiez-vous en prendre conscience !
118. 9  
Non, par celui qui tient en sa main le royaume tout entier de la création ! Votre gloire constante et véritable ne réside que dans votre ferme adhésion aux préceptes de Dieu, dans votre observation sincère de ses lois, dans votre résolution de veiller à leur application et de suivre fermement le droit chemin.


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Chapitre 118
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