Florilège d'écrits de Bahá’u’lláh
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8 Verses | Page 1 / 1
(Version éditions bahá’íes)


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135. 1  
Ô Lettre-du-Vivant, l'oreille de Dieu a entendu ton appel, et ses yeux ont lu ta supplique. Il s'adresse à toi de son séjour de gloire, et te révèle les versets envoyés par l'Absolu, le Secours.
135. 2  
Tu es bénie pour avoir entièrement aboli l'idole de l'ego et des vaines imaginations, et pour avoir déchiré le voile des chimères par le pouvoir de la puissance de ton Seigneur, le Protecteur suprême, le Tout-Puissant, l'unique Bien-Aimé. Tu es, en vérité, de ces Lettres qui surpassent chacune des autres. C'est pourquoi Dieu t'a élue, par la bouche de ton Seigneur, le Báb, dont le visage enveloppe et enveloppera à jamais de son éclat la création tout entière. Rends grâces au Tout-Puissant et magnifie son nom, pour t'avoir aidée à reconnaître une cause qui fait trembler le coeur des habitants des cieux et de la terre, qui provoque les cris de tous les hôtes des royaumes de la création et de la révélation, et par laquelle les secrets intimes des hommes sont débusqués et mis à l'épreuve.
135. 3  
De son royaume de gloire, ton Seigneur, le Très-Élevé (le Báb) t'adresse ces paroles: Grande est la bénédiction qui t'attend, ô Lettre du Vivant, pour avoir cru en moi et refusé de m'humilier devant l'Assemblée céleste, pour avoir tenu ton engagement, déchiré le voile des imaginations futiles et fixé tes regards sur le Seigneur, ton Dieu, le Seigneur de l'invisible et du visible, le Seigneur du sanctuaire assidûment fréquenté. Je suis content de toi, car au jour où tous les visages devinrent mornes et sombres, j'ai trouvé le tien rayonnant de lumière.
135. 4  
Dis: Ô peuple du Bayan, dans toutes nos Tablettes et dans nos Écritures cachées, ne vous avionsnous pas adjuré de ne point céder à vos passions mauvaises et à vos inclinations corrompues, mais de tenir vos yeux fixés sur la scène de gloire transcendante, au jour où serait dressée la Balance toute-puissante, et où les douces mélodies de l'Esprit de Dieu couleraient à flots de la droite du trône de votre Seigneur, le Protecteur omnipotent, le Tout-Puissant, le Saint des saints ? Ne vous avions-nous pas défendu tout attachement aux choses propres à vous séparer de la manifestation de notre Beauté dans sa révélation ultérieure, ces choses fussent-elles l'incarnation des noms de Dieu et leur gloire tout entière ou celles qui révèlent ses attributs et leur pouvoir ? Voyez comment, à peine m'étais-je révélé, vous avez rejeté ma vérité et vous vous êtes détournés de moi, pour vous joindre à ceux qui considèrent les signes de Dieu comme un jeu et un passe-temps.
135. 5  
Par ma Beauté ! rien de vous, en ce jour, ne sera agréé, dussiez-vous continuer à vous prosterner en adoration devant Dieu pendant l'éternité de son empire. Car toute chose dépend de sa volonté, et la valeur de chaque acte est conditionnée par son consentement et son bon plaisir. L'univers entier n'est qu'une poignée d'argile en sa main. En ce jour, Dieu n'entendra pas le cri de celui qui ne l'aura pas reconnu et aimé. Telle est l'essence de sa foi, si vous pouviez le savoir.
135. 6  
Vous contenterez-vous de ce qui n'est que brume dans la plaine, et renoncerez-vous à l'Océan dont les eaux, par la vertu de la volonté de Dieu, rafraîchissent les âmes des hommes ? Malheur à vous pour avoir répondu de façon si futile et si méprisable à la générosité de votre Dieu ! Vous êtes, en vérité, de ceux qui m'ont rejeté dans ma révélation précédente. Puissent vos coeurs le comprendre !
135. 7  
Levez-vous et, devant Dieu, faites pénitence pour vos manquements à votre devoir envers lui. Telle est mon injonction, si vous pouvez l'entendre. Par mon propre moi ! ni le peuple du Coran, ni celui de la Torah ou de l'Evangile, ni ceux d'aucun autre Livre n'ont jamais commis ce que vos mains ont perpétré ! J'ai, moi-même, consacré ma vie à la défense de la vérité de cette foi. J'ai, moi-même, annoncé dans toutes mes tablettes l'avènement de sa révélation. Et pourtant, il ne s'était pas plutôt manifesté dans sa révélation ultérieure, revêtu de la gloire de Bahá et paré du vêtement de sa grandeur, que vous vous rebelliez contre lui qui est le Protecteur suprême, l'Absolu. Prenez garde, ô peuple ! Ayez honte de ce qui m'est advenu par vos mains dans le chemin de Dieu. Veillez à ne pas être de ceux qui rejettent ce qui leur est envoyé du ciel de la gloire transcendante de Dieu !
135. 8  
Telles sont, ô Lettre-du-Vivant, les paroles que ton Seigneur prononce et qu'il t'adresse des royaumes célestes. Proclame les paroles de ton Seigneur devant ses serviteurs, afin qu'ils sortent de leur sommeil et demandent pardon à Dieu qui les a façonnés et transmet-leur cette très resplendissante, très sainte et manifeste révélation de sa beauté.


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Chapitre 135
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