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155.
1
Le premier devoir que Dieu prescrit à ses serviteurs est de reconnaître celui qui est l'Aurore de sa révélation, la Fontaine de ses lois, et qui représente la Divinité à la fois dans le royaume de sa cause et dans le monde de la création. Quiconque accomplit ce devoir atteint au bien souverain et quiconque s'en prive s'égare, même s'il accomplit toutes les bonnes actions possibles. Il convient à tous ceux qui atteignent ce rang sublime, cette cime de gloire transcendante, d'observer chaque ordonnance de celui qui est le Désir du monde. Ces devoirs jumeaux sont inséparables. L'un est inacceptable sans l'autre. Ainsi en décide celui qui est la Source de l'inspiration divine.
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155.
2
Ceux que Dieu a dotés de discernement reconnaîtront volontiers que les préceptes qu'il a établis constituent les moyens suprêmes pour maintenir l'ordre dans le monde et assurer la sécurité des peuples. Celui qui s'en détourne est compté parmi les êtres misérables, les insensés. En vérité, nous vous commandons de ne pas céder aux impulsions de vos passions mauvaises, de vos désirs corrompus, et de ne pas dépasser les limites fixées par la Plume du Très-Haut, car elles sont le souffle de vie pour toutes choses créées. Les océans de la sagesse et de la parole divines s'agitent sous le souffle de la brise du Très-Miséricordieux. Hâtez-vous d'étancher votre soif, ô hommes d'entendement. Ceux qui rompent l'alliance de Dieu en violant ses commandements et qui tournent les talons, se trompent gravement aux yeux de Dieu, le Possesseur de toutes choses, le Sublime.
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155.
3
Ô peuple du monde, sachez avec certitude que mes commandements sont les lampes de ma sollicitude parmi mes serviteurs, les clés de ma miséricorde pour mes créatures. Ainsi vous sont-ils envoyé du ciel de la volonté de votre Seigneur, le Seigneur de la révélation. Si un homme goûtait à la douceur des paroles que les lèvres du Très-Miséricordieux décident de prononcer, il renoncerait à tous les trésors de la terre, s'il les possédait, pour pouvoir défendre la vérité d'un seul de ses commandements qui brillent à l'orient de sa généreuse sollicitude et de sa tendre bonté.
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155.
4
Dis : De mes lois, s’élève le doux parfum de mon vêtement et, grâce à elles, les étendards de la victoire seront plantés sur les cimes les plus élevées. Du ciel de ma gloire omnipotente, la Langue de mon pouvoir adresse ces paroles à ma création : « Observez mes commandements pour l’amour de ma beauté ». Heureux l’amant qui respire le divin parfum de son Bien-Aimé dans ces paroles imprégnées de l’arôme d’une grâce qu’aucune langue ne peut décrire. Par ma vie ! celui qui boit le vin choisi de l’équité, offert des mains de ma généreuse faveur, gravitera autour de mes commandements brillant à l’aurore de ma création.
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155.
5
Ne croyez pas que nous vous révélons un simple code de lois. Nous décachetons plutôt, avec les doigts du pouvoir, le vin de choix. De ceci porte témoignage ce que dévoile la plume de la révélation. Méditez cela, ô hommes perspicaces.[...]
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155.
6
Toutes les fois que mes lois apparaissent au ciel de ma parole, tel le soleil, elles doivent être fidèlement obéies de tous, même si mon décret devait fendre le ciel de toutes les religions. Il fait ce qu’il lui plaît. Il choisit, et nul ne peut discuter son choix. En vérité est aimé tout ce que lui, le BienAimé, ordonne. Le Seigneur de toute la création en témoigne. Quiconque respire le parfum suave du Très-Miséricordieux et reconnaît la source de cette parole, verra arriver avec joie les flèches de l’ennemi afin d’établir la vérité des lois de Dieu parmi les hommes. Heureux qui se tourne vers elles et comprend le sens de son décret péremptoire
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