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À Aqa Mirza Asadu’lláh
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Dis: Ô peuple, ce jour est sans égal. Que soit aussi sans égale la langue qui célèbre la louange du Désiré des nations et sans égal l'acte qui cherche à être acceptable à ses yeux. Toute l'humanité désire ardemment voir ce jour, dans l'espoir qu'il apportera ce qui convient à sa condition et est digne de sa destinée. Béni l'homme que les affaires du monde n'empêchent pas de le reconnaître, lui, le Seigneur de toutes choses.
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2
Tel est l'aveuglement du coeur humain que rien ne peut secouer sa torpeur, ni la vue de la cité en ruines ou de l'effondrement de la montagne, ni même celle de la terre qui se fend. Les allusions dans les Écritures sont dévoilées et révélés les signes qu'elles contiennent, l'appel prophétique ne cesse de s'élever. Et pourtant tous, à l'exception de ceux qu'il plait à Dieu de guider, s'égarent dans l'ivresse de leur insouciance.
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3
Voyez comme le monde est affligé chaque jour d'une calamité nouvelle. Ses tribulations ne cessent de s'aggraver. Depuis la révélation de la Suriy-i-Ra'is jusqu'à aujourd'hui, le monde n'a pas connu de tranquillité, ni le coeur de ses habitants de repos. Tantôt il fut agité par des conflits et des disputes, tantôt il fut bouleversé par des guerres ou en proie à des maladies implacables. Son état est presqu'au stade du désespoir du fait qu'on empêche le vrai médecin d'administrer le remède cependant que des praticiens incapables jouissent de la faveur publique et ont toute liberté d'action [...] La poussière de la sédition a obscurci le coeur des hommes et aveuglé leurs yeux. Avant peu, ils réaliseront les conséquences de ce que leurs mains ont accompli au jour de Dieu. Ainsi vous en avertit l'Omniscient, selon la volonté de celui qui est le Tout-Puissant, l'Omnipotent.
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