44.
1
Ne rejetez pas la crainte de Dieu, ô doctes du monde, et jugez avec équité la cause de cet illettré dont tous les Livres de Dieu, le Protecteur, l'Absolu, se sont portés garants. [...] La peur de déplaire à celui qui n'a ni pair ni égal ne vous éveillera-t-elle point ? Jamais celui à qui l'on a fait tort ne s'est mêlé à vous. Il n'a jamais étudié vos écrits, ni participé à vos disputes. Le vêtement même qu'il porte, ses boucles flottantes, sa coiffure attestent la vérité de ses paroles. Jusqu'à quand persisterezvous dans votre injustice ? Voyez la demeure imposée à celui qui est l'incarnation de la justice. Ouvrez les yeux, considérez quel est son sort et méditez avec application sur ce que vos mains ont accompli, afin de n'être pas privés de la lumière de son verbe divin, ni frustrés de votre part de l'océan de sa science.
|
|
|