53.
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Ô Nasir, ô mon serviteur ! Dieu, l'éternelle Vérité, m'en est témoin. En ce jour, le céleste Adolescent élève, au-dessus de la tête des hommes, le calice de l'immortalité. Il se tient sur son siège dans l'attente, se demandant quel oeil reconnaîtra sa gloire et quel bras résolu se tendra pour saisir, de sa main blanche comme la neige, la coupe de vie pour y boire longuement. Un petit nombre seulement se sont jusqu'ici désaltérés à cette douce et incomparable grâce de l'ancien Roi. Ceux-là occupent les plus hautes demeures du paradis et sont fermement installés sur les sièges d'autorité. Par la justice de Dieu ! ni les miroirs de sa gloire, ni les révélateurs de ses noms, ni aucune chose créée, qui a été ou qui sera, ne pourront jamais les dépasser. Puissiez-vous le comprendre !
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