Florilège d'écrits de Bahá’u’lláh
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(Version éditions bahá’íes)


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94. 0  
À Jinab-i-Hashim
94. 1  
Passons maintenant à ce que tu as dit concernant l'existence de deux dieux. Prends garde, prends bien garde d'être ainsi conduit à donner des associés au Seigneur, ton Dieu. Il est, et a toujours été seul et unique, sans pair ni égal, éternel dans le passé, éternel dans l'avenir, indépendant de toutes choses, sans limite, immuable et absolu. Il ne s'est adjoint aucun associé dans son royaume, aucun conseiller pour le guider, ni personne qui puisse lui être comparé et dont la gloire puisse rivaliser avec sa gloire. De cela portent témoignage tous les atomes de l'univers et, par-delà, les hôtes des royaumes célestes qui occupent les régions les plus élevées et dont les noms sont rappelés devant le Trône de gloire.
94. 2  
Du fond du coeur, témoigne de cette déclaration faite par Dieu lui-même, et pour lui-même, qu'il n'y a d'autre Dieu que lui, que tout ce qui n'est pas lui n'existe que par son ordre, que tout a été façonné avec sa permission, est assujetti à sa loi, rentre dans l'oubli lorsqu'on le compare aux preuves glorieuses de son unité, et n'est que pur néant auprès des puissantes révélations de son unité. De toute éternité, Dieu fut un dans son essence, un dans ses attributs, un dans ses oeuvres. La comparaison n'est applicable qu'à ses créatures et l'idée d'association est une notion qui n'appartient qu'à ceux qui le servent. Son essence est incommensurablement exaltée au-dessus des descriptions que peuvent faire de lui ses créatures. Il est seul à occuper le trône de majesté transcendante, de suprême et inaccessible gloire.
94. 3  
L'oiseau du coeur de l'homme, si haut qu'il plane, ne pourra atteindre les sommets de son essence inconnaissable. C'est lui qui a appelé à l'être toute la création, lui qui, par son ordre, a fait surgir du néant toute chose créée. Et vraiment, cette créature née par la puissance de la parole que sa plume a révélée et qu'a dirigée l'index de sa volonté, peut-elle lui être associée ou être tenue pour une incarnation de Dieu lui-même ? Incompatibles avec sa gloire est la plume ou la langue qui chercherait à faire allusion à son mystère ou le coeur humain qui tenterait de concevoir son essence. Tous ceux qui ne sont pas lui se tiennent à sa porte, pauvres et désolés, impuissants devant la grandeur de sa puissance, simples esclaves en son royaume. Il est, en vérité, assez riche pour se passer de toutes ses créatures.
94. 4  
Quant au lien de servitude qui unit l'adorateur à l'Adoré, la créature à son Créateur, il n'est qu'un gage de pure faveur de la grâce divine, et en aucun cas l'indication de quelque mérite que les hommes pourraient posséder. De cela tout vrai croyant éclairé portera témoignage.


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Chapitre 94
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