11.
146
ko nu haaso kim aanando nichchaM pajjalite sati andha-kaarena onaddhaa padiipaM na gavesatha.
- Quel sujet de rire, quelle joie y a-t-il dans ce monde éternellement enflammé par la passion ? Enveloppés de ténèbres, ne chercherez-vous pas une lampe ? (Ⅳ)
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passa chitta-kataM bimbaM aru-kaayaM samussitaM aaturaM bahu-sankappaM yassa n'atthi dhuvaM Thiti.
- Regarde cette masse multicolore, ce corps couvert de maux, contracté, souffrant, nourrissant des projets sans fin, quoiqu’il ne soit plus ni ferme ni droit. (Ⅳ)
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pari jiNNam idaM ruupaM roga-niiLaM pabhanguraM bhijjati puuti-sandeho maraN-antaM hi jiivitaM.
- Fragile est cette forme extérieure, soumise à la vieillesse, vrai nid de maladies. La corruption désagrége le corps, et la mort est sa vie. (Ⅳ)
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11.
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yaan'imaani apatthaani alaabun'eva saarade kaapotakaani aTThiini taani disvaana kaa rati.
- Ces os blanchâtres, semblables à des citrouilles jetées en automne, quel plaisir y a-t-il à les regarder ? (Ⅳ)
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aTThiinaM nagaraM kataM maMsa-lohita-lepanaM yattha jaraa cha machchu cha maano makkho cha ohito.
- Les os forment le massif intérieur, la chair et le sang le revêtement extérieur de la citadelle dans laquelle habitent la vieillesse et la mort, l’orgueil et l’hypocrisie. (Ⅳ)
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jiiranti ve raaja-rathaa suchittaa atho sariiram pi jaraM upeti sataM cha dhammo na jaraM upeti santo ha've sabbhi pavedayanti.
- « Ils vieillissent, les chars diversement ornés des rois, il vieillit aussi, le corps de l’homme. Seule, la vertu des justes ne vieillit pas. » Ainsi parlent aux justes les justes. (Ⅳ)
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11.
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appa-ssut'aayaM puriso balivaddo va jiirati maMsaani tassa vaDDhanti paññaa tassa na vaDDhati.
- L’homme qui n’apprend rien vieillit comme un bœuf ; ses chairs croissent, mais non sa science. (Ⅳ)
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aneka-jaati-saMsaaraM sandhaavissaM anibbisaM gaha-kaaraM gavesanto dukkhaa jaati puna-ppunaM.
- J’ai parcouru, sans rien trouver, un cycle de renaissances nombreuses, à la recherche du Constructeur de l’édifice[1]… Douloureuse est une continuelle reviviscence ! (Ⅳ) - Le constructeur de l’édifice, le péché. Mâra. (Ⅴ)
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gaha-kaaraka diTTho'si puna gehaM na kaahasi sabbaa te phaasukaa bhaggaa gaha-kuuTaM visankhataM visankhaara-gataM chittaM taNhaanaM khayam ajjhagaa.
- Mais, Constructeur de l’édifice, je te connais à présent ! tu ne le construiras plus. Brisées sont toutes les attaches (de tes chevrons), rompu aussi ton faîtage ! En même temps qu’à la désagrégation définitive, ma pensée est arrivée à la totale extinction du désir. (Ⅳ)
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acharitvaa brahma-chariyaM aladdhaa yobbane dhanaM jiNNa-koñchaa va jhaayanti khiiNa-machchhe va pallale.
- Ceux qui n’ont point vécu dans la chasteté, qui, étant jeunes, n’ont point acquis de trésor, — ceux-là périssent comme de vieux hérons sur le bord d’un lac vide de poisson. (Ⅳ)
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11.
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acharitvaa brahma-chariyaM aladdhaa yobbane dhanaM senti chaap'aatikhiiNaa va puraaNaani anutthunaM.
- Ceux qui n’ont point vécu dans la chasteté, qui, étant jeunes, n’ont point acquis de trésor[2], — ceux-là gisent comme des arcs brisés, pleurant le passé ! (Ⅳ) - Facite vobis thesaurum non deficientem in cœlis. (Luc xii, 33.) (Ⅴ)
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