12.
157
attaanaM che piyaM jaññaa rakkheyya naM surakkhitaM tiNNaM aññataraM yaamaM paTi jaggeyya paNDito.
- Si l’on se tient pour cher à soi-même, soigneusement on doit veiller sur soi-même. Des trois veilles, que le sage veille au moins une[1] ! (Ⅳ) - Omnibus dico : Vigilate. (Marc XIII, 37.) (Ⅴ)
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12.
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attaanam eva paThamaM patiruupe nivesaye ath'aññam anusaaseyya na kilisseyya paNDito.
- Si, après s’être cantonné soi-même dans l’observance de la loi, le sage instruisait son prochain, il ne serait plus tourmenté. (Ⅳ)
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12.
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attaanaM che tathaa kayiraa yath'aññam anusaasati sudanto vata dametha attaa hi kira duddamo.
- S’il mettait en pratique sur lui-même ce qu’il enseigne à son prochain, après s’être convenablement dompté lui-même, il dompterait celui-ci facilement. Ce qui est difficile, c’est de se dompter soi-même. (Ⅳ)
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12.
160
attaa hi attano naatho ko naatho paro siyaa attanaa hi sudantena naathaM labhati dullabhaM.
- Le moi est le maître du moi. Quel autre maître y aurait-il ? Un moi bien dompté est un maître qu’on se procure difficilement. (Ⅳ)
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12.
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attanaa hi kataM paapaM atta-jaM atta-sambhavaM abhimatthati dummedhaM vajiraM v'asma-mayaM maNiM.
- L’action mauvaise, faite par le moi, fille du moi, produite par le moi, broie l’insensé, comme le diamant l’enveloppe de la pierre précieuse. (Ⅳ)
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12.
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yassa achchanta-dussilyaM maaluvaa saalam iv'otthataM karoti so tath'attaanaM yathaa naM ichchhati diso.
- Celui qui fait le mal sans relâche, celui-là, semblable à la liane qui a renversé l’arbre, se met lui-même dans l’état où son ennemi désire le voir. (Ⅳ)
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12.
163
sukaraani asaadhuuni attano ahitaani cha yaM ve hitaM cha saadhuM cha taM ve parama-dukkaraM.
- Facile à faire est ce qui est mal, et nuisible au moi. Mais ce qui est salutaire et bien est difficile à faire. (Ⅳ)
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12.
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yo saasanaM arahataM ariyaanaM dhamma-jiivinaM paTikosati dummedho diTThiM nissaaya paapikaM phalaani kaTThakass'eva atta-ghaataaya phallati.
- Celui qui fait fi des préceptes des Arhats, des Aryas, des justes, est un insensé qui suit un enseignement funeste, et qui amène, pour sa propre destruction, des fruits semblables à ceux du kâshthaka[2]. (Ⅳ) - Le kâshthaka (espèce de rosea) meurt après avoir donné son fruit. (Ⅴ)
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12.
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attanaa hi kataM paapaM attanaa sankilissati attanaa akataM paapaM attanaa va visujjhati suddhi asuddhi pachchattaM n'aañño aññaM visodhaye.
- On souffrira soi-même d’une mauvaise action qu’on aura faite. En ne la faisant point, on se purifiera soi-même. Pur ou impur, c’est par soi-même que chacun l’est ; on ne se purifie point l’un l’autre. (Ⅳ)
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12.
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atta-d-attaM par'atthena bahunaa pi na haapaye atta-d-attham abhiññaaya sad-attha-pasuto siyaa.
- Nul ne doit sacrifier son propre intérêt (l’intérêt de son salut) à l’intérêt d’autrui, quelque considérable qu’il puisse être. Une fois bien pénétré de son intérêt propre, on doit s’y appliquer sans relâche. (Ⅳ)
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