Le Monde
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12 Verses | Page 1 / 1
(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)

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13. 167  
hiinaM dhammaM na seveyya pamaadena na saMvase
michchhaa-diTThiM na seveyya na siyaa loka-vaDDhano.
- Ne suivez point une loi de perdition ; ne vous cantonnez point dans la négligence ; ne suivez point une loi de fausseté ; ne faites rien par égard pour le monde. (Ⅳ)
13. 168  
uttiTThe na-ppamajjeyya dhammaM sucharitaM chare
dhamma-chaarii sukhaM seti asmiM loke paramhi cha.
- Levez-vous ; ne soyez point négligents ; agissez conformément à la Loi. Celui qui observe la Loi vit heureux en ce monde et dans l’autre. (Ⅳ)
13. 169  
dhammaM chare sucharitaM ta taM duchcharitaM chare
dhamma-chaarii sukhaM seti asmiM loke paramhi cha.
- Agissez conformément, et non contrairement à la Loi. Celui qui observe la Loi vit heureux en ce monde et dans l’autre. (Ⅳ)
13. 170  
yathaa bubbuLakaM passe yathaa passe mariichikaM
evaM lokaM avekkhantaM machchu-raajaa na passati.
- Celui qui regarde ce monde du même œil qu’on regarde une bulle d’air, du même œil qu’on regarde un rayon de lumière, celui-là, le roi de la mort (Mâra) ne le voit pas. (Ⅳ)
13. 171  
etha passath'imaM lokaM chittaM raaja-rath'uupamaM
yattha baalaa visiidanti natthi sango vijaanataM.
- Venez, contemplez ce monde, multicolore comme les chars royaux, dans lequel les sots se plongent, et avec lequel les sages ne conservent point d’attaches. (Ⅳ)
13. 172  
yo cha pubbe pamajjitvaa pachchhaa so na-ppamajjati
so imaM lokaM pabhaaseti abbhaa mutto va chandimaa.
- Celui qui, d’abord négligent, cesse ensuite de l’être, celui-là répand en ce monde un éclat pareil à celui de la lune débarrassée de nuages. (Ⅳ)
13. 173  
yassa paapaM kataM kammaM kusalena pidhiiyati
so imaM lokaM pabhaaseti abbhaa mutto va chandimaa.
- Celui dont les mauvaises actions disparaissent sous les bonnes, celui-là répand en ce monde un éclat pareil à celui de la lune débarrassée de nuages. (Ⅳ)
13. 174  
andha-bhuuto ayaM loko tanuk'ettha vipassati
sakuNo jaala-mutto va appo saggaaya gachchhati.
- Dans les ténèbres est ce monde. Peu d’hommes voient clair ici-bas. Peu d’hommes s’élèvent vers le ciel comme l’oiseau délivré du filet. (Ⅳ)
13. 175  
haMs'aadichcha-pathe yanti aakaase yanti iddhiyaa
niiyanti dhiiraa lokamhaa jetvaa maaraM savaahiniM.
- Les oies suivent la route du soleil. Elles s’avancent dans l’air, grâce à leur pouvoir surnaturel. Grâce à leur victoire sur Mâra et sa suite, les sages s’élèvent au-dessus de ce monde. (Ⅳ)
13. 176  
ekaM dhammaM atiitassa musaavaadissa jantuno
vitiNNa-para-lokassa n'atthi paapaM akaariyaM.
- L’homme qui a transgressé un seul précepte, qui ment, qui fait peu de cas de l’autre monde, — il n’est point de péché qu’il ne soit capable de commettre. (Ⅳ)
13. 177  
na ve kadariyaa deva-lokaM vajanti baalaa ha've na-ppasaMsanti daanaM
dhiiro cha daanaM anumodamaano ten'eva so hoti sukhii parattha.
- Les avares ne vont point dans le monde des dieux. Les sots ne font point l’éloge de la libéralité, dans laquelle, au contraire, se complait le sage. Aussi, grâce à elle, est-il heureux dans l’autre monde. (Ⅳ)
13. 178  
pathavyaa eka-rajjena saggassa gamanena vaa
sabba-lok'aadhipachchena sot'aapatti-phalaM varaM.
- Bien supérieur au souverain pouvoir sur la terre, à l’entrée dans le ciel, à la domination suprême sur tous les mondes, est le fruit qu’on retire de la « srôtâpatti[1]. » (Ⅳ)
- La srôtâpatti, l’entrée dans le courant, le premier degré de perfection de l’Arya. (Ⅴ)


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