Le Bonheur
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12 Verses | Page 1 / 1
(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)

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15. 197  
susukhaM vata jiivaama verinesu averino
verinesu manussesu viharaama averino.
- Ah ! vivons heureux, sans haïr ceux qui nous haïssent ! Au milieu des hommes qui nous haïssent, habitons sans les haïr ! (Ⅳ)
15. 198  
susukhaM vata jiivaama aaturesu anaaturaa
aaturesu manussesu viharaama anaaturaa.
- Ah ! vivons heureux, sans être malades, au milieu de ceux qui le sont ! Au milieu des malades, habitons sans l’être ! (Ⅳ)
15. 199  
susukhaM vata jiivaama ussukesu anussukaa
ussukesu manussesu viharaama anussukaa.
- Ah ! vivons heureux, sans avoir de désirs au milieu de ceux qui en ont ! Au milieu des hommes qui ont des désirs, habitons sans en avoir ! (Ⅳ)
15. 200  
susukhaM vata jiivaama yesaM no n'atthi kiñchanaM
piiti-bhakkhaa bhavissaama devaa aabhassaraa yathaa.
- Ah ! vivons heureux, nous qui ne possédons rien ! Nous serons semblables aux dieux Abhâsvaras[1], savourant comme eux le bonheur. (Ⅳ)
- Abhâsvara, lumineux, éclatant. (Ⅴ)
15. 201  
jayaM veraM pasavati dukkhaM seti paraajito
upasanto sukhaM seti hitvaa jaya-paraajayaM.
- La victoire engendre la haine, car le vaincu ressent de la douleur. Celui qui vit en paix est heureux, sans plus songer ni à la victoire ni à la défaite. (Ⅳ)
15. 202  
n'atthi raaga-samo aggi n'atthi dosa-samo kali
n'atthi khandha-samaa dukkhaa n'atthi santi-paraM sukhaM.
- Il n’est pas de feu comparable à la passion, de désastre égal à la haine, de malheur tel que l’existence individuelle, de bonheur supérieur à la quiétude. (Ⅳ)
15. 203  
jighachchhaa paramaa rogaa sankhaaraa paramaa dukhaa
etaM ñatvaa yathaa-bhuutaM nibbaanaM paramaM sukhaM.
- La faim est la pire des maladies, les agrégations d’éléments, le plus grand des malheurs. Pour celui qui sait qu’il en est ainsi, le Nirvâna est le bonheur suprême. (Ⅳ)
15. 204  
aarogya-paramaa laabhaa santuTThi-paramaM dhanaM
vissaasa-paramaa ñaati nibbaanaM paramaM sukhaM.
- La santé est la meilleure des acquisitions ; le contentement, la meilleure des richesses ; la confiance, le meilleur des parents ; le Nirvâna, le bonheur suprême. (Ⅳ)
15. 205  
paviveka-rasaM pitvaa rasaM upasamassa cha
niddaro hoti nippaapo dhamma-piiti-rasaM pivaM.
- Après avoir savouré le breuvage de l’isolement, et celui de la quiétude, on ne craint plus rien, on ne pèche plus, et l’on savoure celui de la loi. (Ⅳ)
15. 206  
saadhu dassanam ariyaanaM sannivaaso sadaa sukho
adassanena baalaanaM nichcham eva sukhii siyaa.
- Pleine de charme est la visite aux Aryas, plein de charmes leur commerce. Débarrassé de la vue des sots, on serait à jamais heureux. (Ⅳ)
15. 207  
baala-sangata-chaarii hi diigham addhaana sochati
dukkho baalehi saMvaaso amitten'eva sabbadaa.
- Celui qui marche en compagnie d’un sot souffre tout le long de la route. La société d’un sot est aussi désagréable que celle d’un ennemi ; la société d’un sage, aussi agréable que celle d’un parent. (Ⅳ)
15. 208  
tasmaa hi
dhiiraM cha paññaM cha bahu-ssutaM cha
dhorayha-siilaM vata-vantam ariyaM
taM taadisaM sappurisaM sumedhaM
bhajetha nakkhatta-pathaM cha chandimaa.
- Celui qui est un sage, un savant, ayant beaucoup appris, patient comme une bête de somme, et fidèle à ses vœux, un Arya, — ce mortel vertueux, doué d’une heureuse intelligence, suivez-le, comme la lune suit le chemin des étoiles. (Ⅳ)


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