2.
21
appamaado amata-padaM pamaado machchuno padaM appamattaa na miiyanti ye pamattaa yathaa mataa.
- La vigilance est le chemin qui mène à l’affranchissement de la mort, la négligence celui qui mène à la mort[1]. Les hommes vigilants ne meurent pas, les négligents sont déjà comme des morts. (Ⅳ) - « La mort » considérée comme l’affligeant prélude de la renaissance. (Ⅴ)
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2.
22
evaM visesato ñatvaa appamaadamhi paNDitaa appamaade pamodanti ariyaanaM gochare rataa.
- Ceux qui savent parfaitement cela, et qui ont appris à être vigilants, — ceux-là se réjouissent de leur vigilance, en marchant avec bonheur sur les traces des Aryas[2]. (Ⅳ) - Arya, le noble, le distingué, le religieux qui est dans la voie du Salut. (Ⅴ)
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2.
23
te jhaayino saatatikaa nichchaM daLha-parakkamaa phusanti dhiiraa nibbaanaM yoga-kkhemaM anuttaraM.
- À l’aide de la méditation, de la persévérance et d’une infatigable énergie, les sages atteignent le Nirvâna, la béatitude suprême. (Ⅳ)
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2.
24
uTThaanavato satiimato suchi-kammassa nisamma-kaarino saññatassa dhamma-jiivino appamattassa yaso'bhivaDDhati.
- L’homme actif, instruit, se conduisant avec pureté et réflexion, continent, vivant selon la Loi, et vigilant, répand un éclat de plus en plus vif. (Ⅳ)
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2.
25
uTThaanen' appamaadena saMyamena damena cha diipaM kayiraatha medhaavii yaM ogho n'aabhikiirati.
- Au moyen du zèle, de la vigilance, de la paix de l’âme et de l’empire sur soi-même, le sage peut se faire une île que les flots n’inondent pas. (Ⅳ)
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2.
26
pamaadaM anuyuñjanti baalaa dummedhino janaa appamaadaM cha medhaavii dhanaM seTThaM va rakkhati.
- Les sots, étourdis comme ils le sont, se laissent aller à la négligence. Le sage, au contraire, conserve la vigilance comme le plus précieux des trésors. (Ⅳ)
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2.
27
maa pamaadam anuyuñjetha maa kaama-rati-santhavaM appamatto hi jhaayanto pappoti vipulaM sukhaM.
- Ne vous abandonnez point à la négligence, ni à un commerce quelconque avec l’amour et le plaisir. La vigilance et la méditation procurent une grande félicité. (Ⅳ)
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2.
28
pamaadaM appamaadena yadaa nudati paNDito paññaa-paasaadam aaruyha asoko sokiniM pajaM pabbata-TTho va bhuuma-TThe dhiiro baale avekkhati.
- Lorsque, grâce à la vigilance, le savant a cessé d’être négligent, il s’élève alors jusqu’au séjour de la Science ; et, de là, joyeux et sage, du même œil que celui qui est sur une montagne regarde ceux qui sont dans la plaine, il regarde la foule affligée et sotte. (Ⅳ)
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2.
29
appamatto pamattesu suttesu bahu-jaagaro abal'assaM va siigh-asso hitvaa yaati sumedhaso.
- Vigilant au milieu des négligents, éveillé au milieu des endormis, l’homme intelligent marche, laissant les autres aussi loin derrière lui qu’un rapide coursier laisse un cheval débile. (Ⅳ)
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2.
30
appamaadena maghavaa devaanaM seTThataM gato appamaadaM pasaMsanti pamaado garahito sadaa.
- C’est grâce à la vigilance que Maghavan (Indra[3]) est arrivé au rang suprême parmi les dieux. La vigilance est préconisée, la négligence condamnée éternellement. (Ⅳ) - Arya, le noble, le distingué, le religieux qui est dans la voie du Salut. (Ⅴ)
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2.
31
appamaada-rato bhikkhu pamaade bhaya-dassi vaa saMyojanaM aNuM thuulaM DahaM aggii va gachchhati.
- Le Bhixu, qui se complait dans la vigilance, qui voit le danger de la négligence, s’avance pareil au feu, brûlant ses liens, faibles ou forts. (Ⅳ)
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2.
32
appamaada-rato bhikkhu pamaade bhaya-dassi vaa abhabbo parihaanaaya nibbaanass'eva santike.
- Le Bhixu, qui se complait dans la vigilance, qui voit le danger de la négligence, n’est pas capable de manquer jamais à la sainteté, mais est près d’atteindre le Nirvâna. (Ⅳ)
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