La Voie
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17 Verses | Page 1 / 1
(Version Pali)


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(Ⅳ)
(Ⅴ)

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20. 273  
maggaan'aTThangiko seTTho sachchaanaM chaturo padaa
viraago seTTho dhammaanaM dvi-padaanaM cha chakkhumaa.
- La meilleure des voies est la voie aux huit embranchements ; la meilleure des vérités, celle qui est contenue dans les quatre articles ; la meilleure des situations, l’absence de passion ; le meilleur des bipèdes, celui qui a des yeux. (Ⅳ)
20. 274  
eso va maggo n'atth'añño dassanassa visuddhiyaa
etaM cha tumhe paTipajjatha maarass'etaM pamohanaM.
- C’est la seule voie, et il n’y en a pas d’autre pour la purification de l’entendement. Suivez-la donc. Ce qui nous entoure est l’œuvre décevante de Mâra. (Ⅳ)
20. 275  
etaM hi tumhe paTipannaa dukkhass'antaM karissatha
akkhaato vo mayaa maggo aññaaya salla-kantanaM.
- En la suivant, vous mettrez un terme à la douleur. Cette voie a été prêchée par moi, lorsque j’ai connu le remède aux épines de l’existence. (Ⅳ)
20. 276  
tumhehi kichcham aatappaM akkhaataaro tathaagataa
paTipannaa pamokkhanti jhaayino maara-bandhanaa.
- Mettez-vous donc à l’œuvre avec ardeur. Les Tathâgatas[1] se contentent de prêcher. Une fois entré dans cette voie, la méditation vous délivre des liens de Mâra. (Ⅳ)
- Les Tathâgatas, les Buddhas. (Ⅴ)
20. 277  
sabbe sankhaaraa anichchaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
- « Toutes les agrégations sont passagères. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification. (Ⅳ)
20. 278  
sabbe sankhaaraa dukkhaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
- « Toutes les agrégations sont soumises à la douleur. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification. (Ⅳ)
20. 279  
sabbe dhammaa anattaa ti yadaa paññaaya passati
atha nibbindati dukkhe esa maggo visuddhiyaa.
- « Toutes les formes sont sans réalité substantielle. » Lorsqu’on est bien pénétré de ce fait, on est délivré de la douleur. C’est là la voie de la purification. (Ⅳ)
20. 280  
uTTaana-kaalamhi anuTThahaano
yuvaa balii aalasiyaM upeto
saMsanna-sankappa-mano kusiito
paññaaya maggaM alaso na vindati.
- Celui qui ne déploie point du zèle quand il faut en déployer, qui, jeune et fort, s’abandonne à la paresse, qui laisse s’endormir sa volonté et son intelligence, — ce fainéant et ce lâche-là ne trouve point la voie de la science parfaite. (Ⅳ)
20. 281  
vaach'aanurakkhii manasaa sMvuto
kaayena cha akusalaM na kayiraa
ete tayo kamma-pathe visodhaye
aaraadhaye maggam isi-ppaveditaM.
- Veillez sur votre langage ; maintenez dans la continence votre esprit, et ne faites point le mal avec votre corps. Celui qui, dans ses actes, suivrait avec pureté ces trois routes, — celui-là arriverait à la voie prêchée par les sages. (Ⅳ)
20. 282  
yogaa ve jaayatii bhuuri ayogaa bhuuri-sankhayo
etaM dvedhaa-pathaM ñatvaa bhavaaya vibhavaaya cha
tath'aattaanaM niveseyya yathaa bhuuri pavaDDhati.
- De l’application naît l’intelligence ; du défaut d’application, la perte de l’intelligence. Lorsqu’on connaît les avantages et les désavantages de ces deux routes, qu’on choisisse celle où l’intelligence augmente sans cesse. (Ⅳ)
20. 283  
vanaM chhindatha maa rukkhaM vanato jaayate bhayaM
chhetvaa vanaM cha vanathaM cha nibbanaa hotha bhikkhave.
- Coupez par le pied la forêt tout entière (des désirs), et non pas seulement un arbre. Lorsque vous aurez coupé la forêt et la broussaille, soyez alors sans désirs, ô Bhixus. (Ⅳ)
20. 284  
yaava hi vanatho na chhijjati
aNu-matto pi narassa naarisu
paTibadda-mano va taava so
vachchho khiira-pako va maatari.
- Aussi longtemps que l’homme n’a point coupé par le pied le désir, même le moindre, qui le pousse vers les femmes, aussi longtemps est enchaîné son esprit, comme le veau qui tête l’est à sa mère. (Ⅳ)
20. 285  
uchchhinna sineham attano kumudaM saaradikaM va paaNinaa
santi-maggam eva bruuhaya nibbaanaM sugatena desitaM.
- Coupe en toi l’amour de toi-même, de même qu’avec la main, en automne, on coupe un lotus. Aspire après la voie de la quiétude, après le Nirvâna enseigné par le Sugata[2]. (Ⅳ)
- Sugata, celui qui est heureusement arrivé, Buddha. (Ⅴ)
20. 286  
idha vassaM vasissaami adha hem'anta-gimhisu
iti baalo vichinteti antaraayaM na bujjhati.
- « Ici j’habiterai à la saison des pluies, ici l’hiver, ici l’été. » Ainsi raisonne l’insensé, et il ne pense pas à ce qui peut survenir d’ici-là. (Ⅳ)
20. 287  
na putta-pasu-sammattaM byaasatta-manasaM naraM
suttaM gaamaM mah'ogho va machchu aadaaya gachchhati.
- Cet homme, enivré de ses enfants et de ses troupeaux, attaché tout entier aux objets sensibles, la mort l’entraîne avec elle, comme un impétueux torrent entraînant un village endormi. (Ⅳ)
20. 288  
na santi puttaa taaNaaya na pitaa naa'pi bandhavaa
antaken'aadhipannassa n'atthi ñaatiisu taaNataa.
- Des enfants, un père, des alliés ne sont point une protection ; des parents ne sont point une protection contre les atteintes de la mort. (Ⅳ)
20. 289  
etam attha-vasaM ñatvaa paNDito siila-saMvuto
nibbaana-gamanaM maggaM khippam eva visodhaye.
- Une fois bien pénétré de l’importance de cela, le savant, vertueux et continent, aurait bientôt parcouru la voie qui mène au Nirvâna. (Ⅳ)


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