28.
1
Celui qui aime son fils lui fait souvent sentir le fouet, afin d'en avoir ensuite de la joie.
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2
Celui qui élève bien son fils retirera de lui des avantages, et il se glorifiera de lui devant ses connaissances.
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3
Celui qui instruit son fils rendra son ennemi jaloux, et il se réjouira de lui devant ses amis.
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4
Son père vient-il à mourir? C'est comme s'il n'était pas mort, car il laisse après lui quelqu'un qui lui ressemble.
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28.
5
Pendant sa vie, il le voit et se réjouit, et, à sa mort, il n'est point affligé.
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6
Il laisse quelqu'un qui le vengera de ses ennemis, et témoignera de la reconnaissance à ses amis.
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7
Celui qui gâte son fils bandera ses blessures, et, à chacun de ses cris, ses entrailles seront émues.
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8
Le cheval indompté devient intraitable : ainsi le fils abandonné à lui-même devient inconsidéré.
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9
Caresse ton enfant, et il te fera trembler, joue avec lui, et il te contristera.
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10
Ne ris pas avec lui, de peur que tu n'aies à t'affliger avec lui, et qu'à la fin tu ne grinces des dents.
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28.
11
Ne lui donne pas toute liberté dans sa jeunesse, et ne ferme pas les yeux sur ses folies.
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12
[Fais plier sa tête pendant sa jeunesse,] et meurtris-lui les flancs pendant qu'il est enfant, de peur qu'il ne devienne opiniâtre et ne t'obéisse plus, [et que tu n'aies la douleur au cœur.]
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13
Corrige ton fils, et fais-le travailler, de peur qu'il ne trébuche par ta honteuse faiblesse.
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14
Mieux vaut un pauvre sain et vigoureux, qu'un riche flagellé dans son corps par la maladie.
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15
La santé et la bonne complexion valent mieux que tout l'or, et un corps vigoureux est préférable à une immense fortune.
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16
Il n'y a pas de richesse préférable à la santé du corps, et il n'y a pas de joie meilleure que la joie du cœur.
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28.
17
Mieux vaut la mort qu'une vie d'amertume, et l'éternel repos qu'une souffrance continuelle.
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18
Des biens répandus sur une bouche fermée sont comme les offrandes d'aliments placés sur une tombe.
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19
Que sert l'offrande à une idole? Elle ne la mangera pas et n'en sentira pas l'odeur :
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20
ainsi en est-il de l'homme que Dieu poursuit par la maladie : il voit de ses yeux, et il soupire, comme soupire un eunuque qui tient une vierge dans ses bras.
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21
N'abandonne pas ton âme à la tristesse, et ne te tourmente pas par tes réflexions.
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22
La joie au cœur est la vie de l'homme, et l'allégresse de l'homme est pour lui longueur de jours.
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23
Aime ton âme et console ton cœur, et chasse loin de toi la tristesse; le chagrin en a tué beaucoup, et il n'y a pas en lui de profit.
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28.
24
L'emportement et la colère abrègent les jours, et les soucis amènent la vieillesse avant le temps.
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28.
25
Le cœur généreux et bon prend soin des mets qui forment sa nourriture.
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