5.
1
Prends garde à ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutôt que pour donner le sacrifice des sots; car ils ne savent pas qu’ils font mal.
- Prends garde à ton pied quand tu vas à la maison de Dieu; s'approcher pour écouter vaut mieux que d'offrir des victimes à la manière des insensés; car leur ignorance les conduit à faire mal. (Ⅰ) - Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu'ils font mal. (Ⅱ) - φύλαξον πόδα σου ἐν ὡ̨̃ ἐὰν πορεύη̨ εἰς οἰ̃κον του̃ θεου̃ καὶ ἐγγὺς του̃ ἀκούειν ὑπὲρ δόμα τω̃ν ἀφρόνων θυσία σου ὅτι οὔκ εἰσιν εἰδότες του̃ ποιη̃σαι κακόν (Ⅳ) - Custodi pedem tuum ingrediens domum Dei,/ et appropinqua ut audias./ Multo enim melior est obedientia quam stultorum victimæ,/ qui nesciunt quid faciunt mali.] (Ⅴ) - 17 ׃4 שמר *רגליך **רגלך כאשר תלך אל בית האלהים וקרוב לשמע מתת הכסילים זבח כי אינם יודעים לעשות רע (Ⅵ) - Quand tu entreras dans la maison de Dieu, prends garde à ton pied ; et approche-toi pour ouïr, plutôt que pour donner [ce que donnent] les fous, [savoir] le sacrifice ; car ils ne savent point qu’ils font mal. (Ⅶ) - Quand tu entreras dans la maison de Dieu, prends garde à ton pied, et approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés; car ils ne savent pas le mal qu'ils font. (Ⅷ)
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5.
2
Ne te presse point de ta bouche, et que ton cœur ne se hâte point de proférer une parole devant Dieu; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre: c’est pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses.
- Ne sois pas pressé d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses! (Ⅰ) - Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton coeur ne se hâte pas d'exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses. (Ⅱ) - μὴ σπευ̃δε ἐπὶ στόματί σου καὶ καρδία σου μὴ ταχυνάτω του̃ ἐξενέγκαι λόγον πρὸ προσώπου του̃ θεου̃ ὅτι ὁ θεὸς ἐν τω̨̃ οὐρανω̨̃ καὶ σὺ ἐπὶ τη̃ς γη̃ς ἐπὶ τούτω̨ ἔστωσαν οἱ λόγοι σου ὀλίγοι (Ⅳ) - Ne temere quid loquaris,/ neque cor tuum sit velox ad proferendum sermonem coram Deo./ Deus enim in cælo, et tu super terram ;/ idcirco sint pauci sermones tui./ (Ⅴ) - 1 ׃5 אל תבהל על פיך ולבך אל ימהר להוציא דבר לפני האלהים כי האלהים בשמים ואתה על הארץ על כן[C] יהיו דבריך מעטים (Ⅵ) - Ne te précipite point à parler, et que ton cœur ne se hâte point de parler devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre ; c’est pourquoi use de peu de paroles. (Ⅶ) - Ne te presse pas d'ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre; c'est pourquoi, use de peu de paroles. (Ⅷ)
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5.
3
Car le songe vient de beaucoup d’occupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles.
- Car de la multitude des occupations naissent les songes, et de la multitude des paroles, des propos d'insensé. (Ⅰ) - Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l'insensé se fait entendre dans la multitude des paroles. (Ⅱ) - ὅτι παραγίνεται ἐνύπνιον ἐν πλήθει περισπασμου̃ καὶ φωνὴ ἄφρονος ἐν πλήθει λόγων (Ⅳ) - Multas curas sequuntur somnia,/ et in multis sermonibus invenietur stultitia./ (Ⅴ) - 2 ׃5 כי בא החלום ברב ענין וקול כסיל ברב דברים (Ⅵ) - Car [comme] le songe vient de la multitude des occupations ; ainsi la voix des fous sort de la multitude des paroles. (Ⅶ) - Car, comme le songe naît de la multitude des occupations, ainsi la voix des fous se fait connaître par la multitude des paroles. (Ⅷ)
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5.
4
Quand tu auras voué un vœu à Dieu, ne tarde point à l’acquitter; car il ne prend pas plaisir aux sots: ce que tu auras voué, accomplis-le.
- Lorsque tu fais un vœu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'y a pas de faveur pour les insensés: ce que tu voues, accomplis-le. (Ⅰ) - Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés: accomplis le voeu que tu as fait. (Ⅱ) - καθὼς ἂν εὔξη̨ εὐχὴν τω̨̃ θεω̨̃ μὴ χρονίση̨ς του̃ ἀποδου̃ναι αὐτήν ὅτι οὐκ ἔστιν θέλημα ἐν ἄφροσιν σὺν ὅσα ἐὰν εὔξη̨ ἀπόδος (Ⅳ) - Si quid vovisti Deo,/ ne moreris reddere :/ displicet enim ei infidelis et stulta promissio,/ sed quodcumque voveris redde :/ (Ⅴ) - 3 ׃5 כאשר תדר נדר לאלהים אל תאחר לשלמו כי אין חפץ בכסילים את אשר תדר שלם (Ⅵ) - Quand tu auras voué quelque vœu à Dieu, ne diffère point de l’accomplir ; car il ne prend point de plaisir aux fous ; accomplis donc ce que tu auras voué. (Ⅶ) - Quand tu auras fait un vœu à Dieu, ne diffère point de l'accomplir; car il ne prend point plaisir aux insensés. Accomplis donc le vœu que tu as fait. (Ⅷ)
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5.
5
Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir.
- Mieux vaut pour toi ne pas vouer, que vouer et ne pas accomplir. (Ⅰ) - Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir. (Ⅱ) - ἀγαθὸν τὸ μὴ εὔξασθαί σε ἢ τὸ εὔξασθαί σε καὶ μὴ ἀποδου̃ναι (Ⅳ) - multoque melius est non vovere,/ quam post votum promissa non reddere./ (Ⅴ) - 4 ׃5 טוב אשר לא תדר משתדור[Q][n][p] ולא תשלם (Ⅵ) - Il vaut mieux que tu ne fasses point de vœux, que d’en faire, et ne les accomplir point. (Ⅶ) - Il vaut mieux que tu ne fasses point de vœux, que d'en faire, et de ne pas les accomplir. (Ⅷ)
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5.
6
Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis point devant l’ange que c’est une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il à ta voix, et détruirait-il l’œuvre de tes mains?
- Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé de Dieu que c'est une inadvertance: pourquoi Dieu s'irriterait-il au sujet de tes paroles, et détruirait-il les œuvre de tes mains? (Ⅰ) - Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé que c'est une inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains? (Ⅱ) - μὴ δω̨̃ς τὸ στόμα σου του̃ ἐξαμαρτη̃σαι τὴν σάρκα σου καὶ μὴ εἴπη̨ς πρὸ προσώπου του̃ θεου̃ ὅτι ἄγνοιά ἐστιν ἵνα μὴ ὀργισθη̨̃ ὁ θεὸς ἐπὶ φωνη̨̃ σου καὶ διαφθείρη̨ τὰ ποιήματα χειρω̃ν σου (Ⅳ) - Ne dederis os tuum ut peccare facias carnem tuam,/ neque dicas coram angelo :/ Non est providentia :/ ne forte iratus Deus contra sermones tuos/ dissipet cuncta opera manuum tuarum./ (Ⅴ) - 5 ׃5 אל תתן את פיך לחטיא את בשרך ואל תאמר לפני המלאך כי שגגה היא למה יקצף האלהים על קולך וחבל את מעשה ידיך (Ⅵ) - Ne permets point que ta bouche te fasse pécher, et ne dis point devant le messager [de Dieu], que c’est ignorance. Pourquoi se courroucerait l’Eternel à cause de ta parole, et détruirait-il l’œuvre de tes mains ? (Ⅶ) - Ne permets pas à ta bouche de te faire pécher, et ne dis pas devant l'envoyé de Dieu, que c'est une erreur. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains? (Ⅷ)
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5.
7
Car dans la multitude des songes il y a des vanités, et aussi dans beaucoup de paroles; mais crains Dieu.
- Car, comme il y a des vanités dans la multitude des occupations, il y en a aussi dans beaucoup de paroles; c'est pourquoi crains Dieu. (Ⅰ) - Car, s'il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles; c'est pourquoi, crains Dieu. (Ⅱ) - ὅτι ἐν πλήθει ἐνυπνίων καὶ ματαιότητες καὶ λόγοι πολλοί ὅτι σὺν τὸν θεὸν φοβου̃ (Ⅳ) - Ubi multa sunt somnia,/ plurimæ sunt vanitates, et sermones innumeri ;/ tu vero Deum time.]\ (Ⅴ) - 6 ׃5 כי ברב חלמות והבלים ודברים הרבה כי את האלהים ירא (Ⅵ) - Car [comme] dans la multitude des songes il y a des vanités, aussi y en a-t-il beaucoup dans la multitude des paroles ; mais crains Dieu. (Ⅶ) - Car, comme dans la multitude des songes il y a de la vanité, il y en a beaucoup aussi dans la multitude des paroles; mais crains Dieu. (Ⅷ)
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5.
8
Si tu vois le pauvre opprimé et le droit et la justice violentés dans une province, ne t’étonne pas de cela; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, et qui y prend garde, et il y en a de plus hauts qu’eux.
- Si tu vois dans une province le pauvre opprimé, le droit et la justice violés, ne t'étonne point de la chose; car un plus grand veille sur un grand, et de plus grands encore veillent sur eux. (Ⅰ) - Si tu vois dans une province le pauvre opprimé et la violation du droit et de la justice, ne t'en étonne point; car un homme élevé est placé sous la surveillance d'un autre plus élevé, et au-dessus d'eux il en est de plus élevés encore. (Ⅱ) - ἐὰν συκοφαντίαν πένητος καὶ ἁρπαγὴν κρίματος καὶ δικαιοσύνης ἴδη̨ς ἐν χώρα̨ μὴ θαυμάση̨ς ἐπὶ τω̨̃ πράγματι ὅτι ὑψηλὸς ἐπάνω ὑψηλου̃ φυλάξαι καὶ ὑψηλοὶ ἐπ' αὐτούς (Ⅳ) - Si videris calumnias egenorum, et violenta judicia,/ et subverti justitiam in provincia,/ non mireris super hoc negotio :/ quia excelso excelsior est alius,/ et super hos quoque eminentiores sunt alii ;/ (Ⅴ) - 7 ׃5 אם עשק רש וגזל משפט וצדק תראה במדינה אל תתמה על החפץ כי גבה מעל גבה[Q][n][p] שמר וגבהים עליהם (Ⅵ) - Si tu vois dans la Province qu’on fasse tort au pauvre, et que le droit et la justice [y] soient violés, ne t’étonne point de cela ; car un plus haut élevé que ce haut élevé y prend garde, et il y en a de plus haut élevés qu’eux. (Ⅶ) - Si tu vois dans une province le pauvre opprimé, et le droit et la justice violés, ne t'étonne point de cela; car il y en a un qui est plus élevé que celui qui est élevé, et qui y prend garde, et il en est de plus élevés qu'eux. (Ⅷ)
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5.
9
La terre est profitable à tous égards, le roi même est asservi à la glèbe.
- Un avantage pour le pays à tous égards, c'est un roi qui donne ses soins à l'agriculture. (Ⅰ) - Un avantage pour le pays à tous égards, c'est un roi honoré du pays. (Ⅱ) - καὶ περισσεία γη̃ς ἐν παντί ἐστι βασιλεὺς του̃ ἀγρου̃ εἰργασμένου (Ⅳ) - et insuper universæ terræ rex imperat servienti./ (Ⅴ) - 8 ׃5 ויתרון ארץ בכל *היא **הוא מלך לשדה נעבד (Ⅵ) - La terre a de l’avantage par-dessus toutes choses ; le Roi est asservi au champ. (Ⅶ) - C'est cependant un avantage pour le pays qu'un roi honoré du pays. (Ⅷ)
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5.
10
Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanité.
- Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses n'en goûte pas le fruit; c'est encore là une vanité. (Ⅰ) - Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses n'en profite pas. C'est encore là une vanité. (Ⅱ) - ἀγαπω̃ν ἀργύριον οὐ πλησθήσεται ἀργυρίου καὶ τίς ἠγάπησεν ἐν πλήθει αὐτω̃ν γένημα καί γε του̃το ματαιότης (Ⅳ) - Avarus non implebitur pecunia,/ et qui amat divitias fructum non capiet ex eis ;/ et hoc ergo vanitas./ (Ⅴ) - 9 ׃5 אהב כסף לא ישבע כסף ומי אהב בהמון לא תבואה גם זה הבל (Ⅵ) - Celui qui aime l’argent, n’est point assouvi par l’argent ; et celui qui aime un grand train, n’en est pas nourri ; cela aussi est une vanité. (Ⅶ) - Celui qui aime l'argent n'est point rassasié par l'argent, et celui qui aime un grand train, n'en est pas nourri. Cela aussi est une vanité. (Ⅷ)
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11
Avec l’augmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi; et quel profit en a le maître, sauf qu’il les voit de ses yeux?
- Quand les biens se multiplient, ceux qui les mangent se multiplient aussi; et quel avantage en revient-il à leurs possesseurs, sinon qu'ils les voient de leurs yeux? (Ⅰ) - Quand le bien abonde, ceux qui le mangent abondent; et quel avantage en revient-il à son possesseur, sinon qu'il le voit de ses yeux? (Ⅱ) - ἐν πλήθει τη̃ς ἀγαθωσύνης ἐπληθύνθησαν ἔσθοντες αὐτήν καὶ τί ἀνδρεία τω̨̃ παρ' αὐτη̃ς ὅτι ἀλλ' ἢ του̃ ὁρα̃ν ὀφθαλμοι̃ς αὐτου̃ (Ⅳ) - Ubi multæ sunt opes,/ multi et qui comedunt eas./ Et quid prodest possessori,/ nisi quod cernit divitias oculis suis ?/ (Ⅴ) - 10 ׃5 ברבות הטובה רבו אוכליה ומה כשרון לבעליה כי אם *ראית **ראות עיניו (Ⅵ) - Où il y a beaucoup de bien, là il y a beaucoup de gens qui le mangent ; et quel avantage en revient-il à son maître, sinon qu’il le voit de ses yeux ? (Ⅶ) - Où il y a beaucoup de bien, il y a beaucoup de gens qui le mangent; et quel avantage en a celui qui le possède, sinon qu'il le voit de ses yeux? (Ⅷ)
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5.
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Le sommeil est doux pour celui qui travaille, qu’il mange peu ou beaucoup; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir.
- Le sommeil du travailleur est doux, qu'il ait peu ou beaucoup à manger; mais la satiété du riche ne le laisse pas dormir. (Ⅰ) - Le sommeil du travailleur est doux, qu'il ait peu ou beaucoup à manger; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. (Ⅱ) - γλυκὺς ὕπνος του̃ δούλου εἰ ὀλίγον καὶ εἰ πολὺ φάγεται καὶ τω̨̃ ἐμπλησθέντι του̃ πλουτη̃σαι οὐκ ἔστιν ἀφίων αὐτὸν του̃ ὑπνω̃σαι (Ⅳ) - Dulcis est somnus operanti,/ sive parum sive multum comedat ;/ saturitas autem divitis non sinit eum dormire.]\ (Ⅴ) - 11 ׃5 מתוקה שנת העבד אם מעט ואם הרבה יאכל והשבע לעשיר איננו מניח לו לישון (Ⅵ) - Le dormir de celui qui laboure est doux, soit qu’il mange peu, ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse point dormir. (Ⅶ) - Le sommeil du travailleur est doux, soit qu'il mange peu ou beaucoup; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. (Ⅷ)
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5.
13
Il y a un mal douloureux que j’ai vu sous le soleil: les richesses sont conservées à leurs maîtres pour leur détriment,
- Il est un mal grave que j'ai vu sous le soleil: des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède: (Ⅰ) - Il est un mal grave que j'ai vu sous le soleil: des richesses conservées, pour son malheur, par celui qui les possède. (Ⅱ) - ἔστιν ἀρρωστία ἣν εἰ̃δον ὑπὸ τὸν ἥλιον πλου̃τον φυλασσόμενον τω̨̃ παρ' αὐτου̃ εἰς κακίαν αὐτου̃ (Ⅳ) - Est et alia infirmitas pessima quam vidi sub sole :/ divitiæ conservatæ in malum domini sui./ (Ⅴ) - 12 ׃5 יש רעה חולה ראיתי תחת השמש עשר שמור לבעליו לרעתו (Ⅵ) - Il y a un mal fâcheux que j’ai vu sous le soleil, c’est que des richesses sont conservées à leurs maîtres afin qu’ils en aient du mal. (Ⅶ) - Il y a un mal fâcheux que j'ai vu sous le soleil: des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède. (Ⅷ)
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— ou ces richesses périssent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendré un fils, et il n’a rien en sa main.
- Ces richesses se perdent par quelque fâ V cheux événement, et, s'il a engendré un fils, il ne lui reste rien entre les mains. (Ⅰ) - Ces richesses se perdent par quelque événement fâcheux; il a engendré un fils, et il ne reste rien entre ses mains. (Ⅱ) - καὶ ἀπολει̃ται ὁ πλου̃τος ἐκει̃νος ἐν περισπασμω̨̃ πονηρω̨̃ καὶ ἐγέννησεν υἱόν καὶ οὐκ ἔστιν ἐν χειρὶ αὐτου̃ οὐδέν (Ⅳ) - Pereunt enim in afflictione pessima :/ generavit filium qui in summa egestate erit./ (Ⅴ) - 13 ׃5 ואבד העשר ההוא בענין רע והוליד בן ואין בידו מאומה (Ⅵ) - Et ces richesses-là périssent par quelque fâcheux accident, de sorte qu’on aura engendré un enfant, et il n’aura rien entre ses mains. (Ⅶ) - Et ces richesses périssent par un mauvais trafic, et s'il a engendré un fils, il n'aura rien entre les mains. (Ⅷ)
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15
Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main.
- Tel qu'il est sorti du sein de sa mère, il s'en retournera nu, comme il était venu; et il ne recevra rien pour son travail, qu'il puisse emporter dans sa main: (Ⅰ) - Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s'en retourne nu ainsi qu'il était venu, et pour son travail n'emporte rien qu'il puisse prendre dans sa main. (Ⅱ) - καθὼς ἐξη̃λθεν ἀπὸ γαστρὸς μητρὸς αὐτου̃ γυμνός ἐπιστρέψει του̃ πορευθη̃ναι ὡς ἥκει καὶ οὐδὲν οὐ λήμψεται ἐν μόχθω̨ αὐτου̃ ἵνα πορευθη̨̃ ἐν χειρὶ αὐτου̃ (Ⅳ) - Sicut egressus est nudus de utero matris suæ, sic revertetur,/ et nihil auferet secum de labore suo./ (Ⅴ) - 14 ׃5 כאשר יצא מבטן אמו ערום ישוב ללכת כשבא ומאומה לא ישא בעמלו שילך בידו (Ⅵ) - Et comme il est sorti [nu] du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et il n’emportera rien de son travail auquel il a employé ses mains. (Ⅶ) - Et, comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s'en retournera nu, s'en allant comme il est venu; et il n'emportera rien qu'il puisse prendre dans sa main. (Ⅷ)
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16
Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va; et quel profit a-t-il d’avoir travaillé pour le vent?
- C'est encore là un grave mal, qu'il s'en aille comme il est venu: et quel avantage lui revient-il d'avoir travaillé pour le vent? (Ⅰ) - C'est encore là un mal grave. Il s'en va comme il était venu; et quel avantage lui revient-il d'avoir travaillé pour du vent? (Ⅱ) - καί γε του̃το πονηρὰ ἀρρωστία ὥσπερ γὰρ παρεγένετο οὕτως καὶ ἀπελεύσεται καὶ τίς περισσεία αὐτω̨̃ ἡ̨̃ μοχθει̃ εἰς ἄνεμον (Ⅳ) - Miserabilis prorsus infirmitas :/ quomodo venit, sic revertetur./ Quid ergo prodest ei quod laboravit in ventum ?/ (Ⅴ) - 15 ׃5 וגם זה רעה חולה כל עמת שבא כן ילך ומה יתרון לו שיעמל לרוח (Ⅵ) - Et c’[est] aussi un mal fâcheux, que comme il est venu, il s’en va de même ; et quel avantage a-t-il d’avoir travaillé après du vent ? (Ⅶ) - C'est encore ici un mal fâcheux; comme il est venu, il s'en va de même; et quel avantage a-t-il d'avoir travaillé pour du vent? (Ⅷ)
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Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les ténèbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irrité.
- De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres; il a beaucoup de chagrin, de souffrance et d'irritation. (Ⅰ) - De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d'irritation. (Ⅱ) - καί γε πα̃σαι αἱ ἡμέραι αὐτου̃ ἐν σκότει καὶ πένθει καὶ θυμω̨̃ πολλω̨̃ καὶ ἀρρωστία̨ καὶ χόλω̨ (Ⅳ) - cunctis diebus vitæ suæ comedit in tenebris,/ et in curis multis, et in ærumna atque tristitia.]\ (Ⅴ) - 16 ׃5 גם כל ימיו בחשך יאכל וכעס הרבה וחליו וקצף (Ⅵ) - Il mange aussi tous les jours de sa vie en ténèbres, et se chagrine beaucoup, et son mal va jusqu’à la fureur. (Ⅶ) - Il mange aussi, tous les jours de sa vie, dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d'irritation. (Ⅷ)
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18
Voici ce que j’ai vu de bon et de beau: c’est de manger et de boire et de jouir du bien-être dans tout le travail dont l’homme se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnés; car c’est là sa part.
- Voici donc ce que j'ai vu: c'est qu'il est bon et séant pour l'homme de manger et de boire et de jouir du bien-être dans tout son travail, auquel il se livre sous le soleil, durant les jours de vie que Dieu lui donne; car c'est là sa part. (Ⅰ) - Voici ce que j'ai vu: c'est pour l'homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu'il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés; car c'est là sa part. (Ⅱ) - ἰδοὺ ὃ εἰ̃δον ἐγὼ ἀγαθόν ὅ ἐστιν καλόν του̃ φαγει̃ν καὶ του̃ πιει̃ν καὶ του̃ ἰδει̃ν ἀγαθωσύνην ἐν παντὶ μόχθω̨ αὐτου̃ ὡ̨̃ ἐὰν μοχθη̨̃ ὑπὸ τὸν ἥλιον ἀριθμὸν ἡμερω̃ν ζωη̃ς αὐτου̃ ὡ̃ν ἔδωκεν αὐτω̨̃ ὁ θεός ὅτι αὐτὸ μερὶς αὐτου̃ (Ⅳ) - Hoc itaque visum est mihi bonum,/ ut comedat quis et bibat,/ et fruatur lætitia ex labore suo/ quo laboravit ipse sub sole,/ numero dierum vitæ suæ/ quos dedit ei Deus ;/ et hæc est pars illius./ (Ⅴ) - 17 ׃5 הנה אשר ראיתי אני טוב אשר יפה לאכול ולשתות ולראות טובה בכל עמלו שיעמל תחת השמש מספר ימי *חיו **חייו[Q][q] אשר נתן לו האלהים כי הוא חלקו (Ⅵ) - Voilà [donc] ce que j’ai vu, que c’est une chose bonne et agréable [à l’homme], de manger et de boire, et de jouir du bien de tout son travail qu’il aura fait sous le soleil, durant les jours de sa vie, lesquels Dieu lui a donnés ; car c’est là sa portion. (Ⅶ) - Voici ce que j'ai vu: c'est pour l'homme une chose bonne et agréable que de manger, de boire, et de jouir du bien-être, au milieu de tout le travail auquel il se livre sous le soleil, pendant les jours de vie que Dieu lui a donnés; car c'est là son partage. (Ⅷ)
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5.
19
Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir d’en manger et d’en prendre sa part, et de se réjouir en son travail,… c’est là un don de Dieu;
- De plus, pour tout homme à qui Dieu donne richesses et biens, avec pouvoir d'en manger, d'en prendre sa part et de se réjouir de son travail, c'est là un don de Dieu. (Ⅰ) - Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s'il l'a rendu maître d'en manger, d'en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c'est là un don de Dieu. (Ⅱ) - καί γε πα̃ς ὁ ἄνθρωπος ὡ̨̃ ἔδωκεν αὐτω̨̃ ὁ θεὸς πλου̃τον καὶ ὑπάρχοντα καὶ ἐξουσίασεν αὐτὸν του̃ φαγει̃ν ἀπ' αὐτου̃ καὶ του̃ λαβει̃ν τὸ μέρος αὐτου̃ καὶ του̃ εὐφρανθη̃ναι ἐν μόχθω̨ αὐτου̃ του̃το δόμα θεου̃ ἐστιν (Ⅳ) - Et omni homini cui dedit Deus divitias atque substantiam,/ potestatemque ei tribuit ut comedat ex eis,/ et fruatur parte sua, et lætetur de labore suo :/ hoc est donum Dei./ (Ⅴ) - 18 ׃5 גם כל האדם אשר נתן לו האלהים עשר ונכסים והשליטו לאכל ממנו ולשאת את חלקו ולשמח בעמלו זה מתת אלהים היא (Ⅵ) - Aussi ce que Dieu donne de richesses et de biens à un homme, quel qu’il soit, [et] dont il le fait maître, pour en manger, et pour en prendre sa part, et pour se réjouir de son travail, c’est là un don de Dieu. (Ⅶ) - En effet, ce que Dieu donne à tout homme, de richesses et de biens, ce dont il le fait maître, pour en manger, et pour en prendre sa part, et pour s'en réjouir au milieu de son travail, cela est un don de Dieu. (Ⅷ)
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5.
20
car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie; car Dieu lui a donné une réponse dans la joie de son cœur.
- Car alors il ne songe guère aux jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son cœur. (Ⅰ) - Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu répand la joie dans son coeur. (Ⅱ) - ὅτι οὐ πολλὰ μνησθήσεται τὰς ἡμέρας τη̃ς ζωη̃ς αὐτου̃ ὅτι ὁ θεὸς περισπα̨̃ αὐτὸν ἐν εὐφροσύνη̨ καρδίας αὐτου̃ (Ⅳ) - Non enim satis recordabitur dierum vitæ suæ,/ eo quod Deus occupet deliciis cor ejus.] (Ⅴ) - 19 ׃5 כי לא הרבה יזכר את ימי חייו כי האלהים מענה בשמחת לבו (Ⅵ) - Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu lui répond par la joie de son cœur. (Ⅶ) - Car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie, parce que Dieu lui répond par la joie de son cœur. (Ⅷ)
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