8.
1
Pour ce qui est des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons, car nous sommes tous éclairés… — La science enfle, tandis que la charité édifie.
- Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. -La connaissance enfle, mais la charité édifie. (Ⅰ) - Περὶ δὲ τῶν εἰδωλοθύτων, οἴδαμεν ὅτι πάντες γνῶσιν ἔχομεν. ἡ γνῶσις φυσιοῖ, ἡ δὲ ἀγάπη οἰκοδομεῖ. (Ⅲ) - De iis autem quæ idolis sacrificantur, scimus quia omnes scientiam habemus. Scientia inflat, caritas vero ædificat. (Ⅳ) - Pour ce qui est des choses sacrifiées aux idoles, nous savons — (car nous avons tous de la connaissance; la connaissance enfle, mais l’amour édifie. (Ⅵ) - Pour ce qui regarde les choses qui sont sacrifiées aux idoles : nous savons que nous avons tous de la connaissance. La science enfle, mais la charité édifie. (Ⅶ) - A l'égard des choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la science. Or la science enfle, mais la charité édifie. (Ⅷ)
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Si quelqu'un présume de sa science, il n'a encore rien connu comme on doit le connaître.
- Si quelqu'un croit savoir quelque chose, il n'a pas encore connu comme il faut connaître. (Ⅰ) - ⸀εἴ τις δοκεῖ ⸀ἐγνωκέναι τι, ⸀οὔπω ⸀ἔγνω καθὼς δεῖ γνῶναι· (Ⅲ) - Si quis autem se existimat scire aliquid, nondum cognovit quemadmodum oporteat eum scire. (Ⅳ) - Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître; (Ⅵ) - Et si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a encore rien connu comme il faut connaître ; (Ⅶ) - Et si quelqu'un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. (Ⅷ)
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Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui. —
- Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui. - (Ⅰ) - εἰ δέ τις ἀγαπᾷ τὸν θεόν, οὗτος ἔγνωσται ὑπ’ αὐτοῦ. (Ⅲ) - Si quis autem diligit Deum, hic cognitus est ab eo. (Ⅳ) - mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui). (Ⅵ) - Mais si quelqu’un aime Dieu, il est connu de lui. (Ⅶ) - Mais si quelqu'un aime Dieu, Dieu est connu de lui. (Ⅷ)
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Pour ce qui est donc de manger des viandes immolées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde et qu'il n'y a de Dieu, qu'un seul.
- Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu'il n'y a point d'idole dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu. (Ⅰ) - Περὶ τῆς βρώσεως οὖν τῶν εἰδωλοθύτων οἴδαμεν ὅτι οὐδὲν εἴδωλον ἐν κόσμῳ, καὶ ὅτι οὐδεὶς ⸀θεὸς εἰ μὴ εἷς. (Ⅲ) - De escis autem quæ idolis immolantur, scimus quia nihil est idolum in mundo, et quod nullus est Deus, nisi unus. (Ⅳ) - — Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a point d’autre Dieu qu’un seul. (Ⅵ) - Pour ce qui regarde donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons que l’idole n’est rien au monde, et qu’il n’y a aucun autre Dieu qu’un seul ; (Ⅶ) - Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu. (Ⅷ)
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Car s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, — il y a de la sorte beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs, —
- Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, (Ⅰ) - καὶ γὰρ εἴπερ εἰσὶν λεγόμενοι θεοὶ εἴτε ἐν οὐρανῷ εἴτε ἐπὶ γῆς, ὥσπερ εἰσὶν θεοὶ πολλοὶ καὶ κύριοι πολλοί, (Ⅲ) - Nam etsi sunt qui dicantur dii sive in cælo, sive in terra (siquidem sunt dii multi, et domini multi) : (Ⅳ) - Car aussi, s’il y en a qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, (comme il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs,) (Ⅵ) - Car encore qu’il y en ait qui soient appelés dieux, soit au ciel, soit en la terre (comme il y a plusieurs dieux, et plusieurs Seigneurs,) (Ⅶ) - Car, quoiqu'il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), (Ⅷ)
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6
pour nous néanmoins, il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
- néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes. (Ⅰ) - ἀλλ’ ἡμῖν εἷς θεὸς ὁ πατήρ, ἐξ οὗ τὰ πάντα καὶ ἡμεῖς εἰς αὐτόν, καὶ εἷς κύριος Ἰησοῦς Χριστός, δι’ οὗ τὰ πάντα καὶ ἡμεῖς δι’ αὐτοῦ. (Ⅲ) - nobis tamen unus est Deus, Pater, ex quo omnia, et nos in illum : et unus Dominus Jesus Christus, per quem omnia, et nos per ipsum. (Ⅳ) - toutefois, pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui. (Ⅵ) - Nous n’avons pourtant qu’un seul Dieu, [qui est] le Père ; duquel [sont] toutes choses, et nous en lui ; et un seul Seigneur Jésus-Christ, par lequel [sont] toutes choses, et nous par lui. (Ⅶ) - Toutefois, nous n'avons qu'un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui. (Ⅷ)
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Mais tous n'ont pas cette connaissance. Quelques-uns, conservant encore leur ancienne manière d'envisager l'idole, mangent de ces viandes comme ayant été immolées à une idole, et leur conscience, qui est faible, se trouve souillée.
- Mais cette connaissance n'est pas chez tous. Quelques-uns, d'après la manière dont ils envisagent encore l'idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillée. (Ⅰ) - Ἀλλ’ οὐκ ἐν πᾶσιν ἡ γνῶσις· τινὲς δὲ τῇ ⸀συνηθείᾳ ⸂ἕως ἄρτι τοῦ εἰδώλου⸃ ὡς εἰδωλόθυτον ἐσθίουσιν, καὶ ἡ συνείδησις αὐτῶν ἀσθενὴς οὖσα μολύνεται. (Ⅲ) - Sed non in omnibus est scientia. Quidam autem cum conscientia usque nunc idoli, quasi idolothytum manducant : et conscientia ipsorum cum sit infirma, polluitur. (Ⅳ) - Toutefois la connaissance n’est pas en tous; mais quelques-uns, ayant jusqu’à maintenant conscience de l’idole, mangent des choses comme sacrifiées aux idoles, et leur conscience, étant faible, en est souillée. (Ⅵ) - Mais il n’y a pas en tous la [même] connaissance ; car quelques-uns qui jusqu’à présent font conscience à cause de l’idole, de manger des choses qui ont été sacrifiées à l’idole, en mangent pourtant ; c’est pourquoi leur conscience étant faible, elle en est souillée. (Ⅶ) - Mais tous n'ont pas cette connaissance; car quelques-uns, dans l'opinion qu'ils ont encore à présent de l'idole, mangent une chose comme sacrifiée à l'idole; et leur conscience étant faible, en est souillée. (Ⅷ)
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Un aliment n'est pas chose qui nous recommande à Dieu; si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins.
- Ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins. (Ⅰ) - βρῶμα δὲ ἡμᾶς οὐ ⸀παραστήσει τῷ θεῷ· οὔτε ⸂γὰρ ἐὰν φάγωμεν, περισσεύομεν, οὔτε ἐὰν μὴ φάγωμεν, ὑστερούμεθα⸃. (Ⅲ) - Esca autem nos non commendat Deo. Neque enim si manducaverimus, abundabimus : neque si non manducaverimus, deficiemus. (Ⅳ) - Or la viande ne nous recommande pas à Dieu; si nous ne mangeons pas, nous n’avons pas moins, et si nous mangeons, nous n’avons rien de plus. (Ⅵ) - Or la viande ne nous rend pas agréables à Dieu ; car si nous mangeons, nous n’en avons rien davantage ; et si nous ne mangeons point, nous n’en avons pas moins. (Ⅶ) - Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu; car si nous mangeons, nous n'avons rien de plus; et si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins. (Ⅷ)
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Toutefois prenez garde que cette liberté dont vous jouissez ne devienne une occasion de chute pour les faibles.
- Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. (Ⅰ) - βλέπετε δὲ μή πως ἡ ἐξουσία ὑμῶν αὕτη πρόσκομμα γένηται τοῖς ⸀ἀσθενέσιν. (Ⅲ) - Videte autem ne forte hæc licentia vestra offendiculum fiat infirmis. (Ⅳ) - Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. (Ⅵ) - Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en quelque sorte en scandale aux faibles. (Ⅶ) - Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles. (Ⅷ)
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Car si quelqu'un te voit, toi qui es un homme éclairé, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes immolées aux idoles?
- Car, si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? (Ⅰ) - ἐὰν γάρ τις ἴδῃ σὲ τὸν ἔχοντα γνῶσιν ἐν εἰδωλείῳ κατακείμενον, οὐχὶ ἡ συνείδησις αὐτοῦ ἀσθενοῦς ὄντος οἰκοδομηθήσεται εἰς τὸ τὰ εἰδωλόθυτα ἐσθίειν; (Ⅲ) - Si enim quis viderit eum, qui habet scientiam, in idolio recumbentem : nonne conscientia ejus, cum sit infirma, ædificabitur ad manducandum idolothyta ? (Ⅳ) - Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience à lui qui est faible, ne sera-t-elle pas enhardie à manger les choses sacrifiées à l’idole? (Ⅵ) - Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, être à table au temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas induite à manger des choses sacrifiées à l’idole ? (Ⅶ) - Car, si quelqu'un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles? (Ⅷ)
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Et ainsi se perd le faible par ta science, ce frère pour lequel le Christ est mort !
- Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort! (Ⅰ) - ⸂ἀπόλλυται γὰρ⸃ ὁ ἀσθενῶν ⸀ἐν τῇ σῇ γνώσει, ⸂ὁ ἀδελφὸς⸃ δι’ ὃν Χριστὸς ἀπέθανεν. (Ⅲ) - Et peribit infirmus in tua scientia, frater, propter quem Christus mortuus est ? (Ⅳ) - et celui qui est faible, le frère pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance. (Ⅵ) - Et ainsi ton frère, qui est faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance. (Ⅶ) - Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science. (Ⅷ)
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En péchant de la sorte contre vos frères, et en violentant leur conscience encore faible, vous péchez contre le Christ.
- En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. (Ⅰ) - οὕτως δὲ ἁμαρτάνοντες εἰς τοὺς ἀδελφοὺς καὶ τύπτοντες αὐτῶν τὴν συνείδησιν ἀσθενοῦσαν εἰς Χριστὸν ἁμαρτάνετε. (Ⅲ) - Sic autem peccantes in fratres, et percutientes conscientiam eorum infirmam, in Christum peccatis. (Ⅳ) - Or en péchant ainsi contre les frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. (Ⅵ) - Or quand vous péchez ainsi contre vos frères, et que vous blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. (Ⅶ) - Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. (Ⅷ)
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C'est pourquoi, si un aliment est une occasion de chute pour mon frère, je me passerai éternellement de viande, afin de ne pas être pour lui une occasion de chute.
- C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. (Ⅰ) - διόπερ εἰ βρῶμα σκανδαλίζει τὸν ἀδελφόν μου, οὐ μὴ φάγω κρέα εἰς τὸν αἰῶνα, ἵνα μὴ τὸν ἀδελφόν μου σκανδαλίσω. (Ⅲ) - Quapropter si esca scandalizat fratrem meum, non manducabo carnem in æternum, ne fratrem meum scandalizem. (Ⅳ) - C’est pourquoi, si la viande est une occasion de chute pour mon frère, je ne mangerai pas de chair, à jamais, pour ne pas être une occasion de chute pour mon frère. (Ⅵ) - C’est pourquoi, si la viande scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de chair, pour ne point scandaliser mon frère. (Ⅶ) - C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère. (Ⅷ)
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