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5.
2
(Le manuscrit se termine par les sept vers suivants du Lāma ou du scribe qui en fut le rédacteur, mais – fidèle à l'ancien enseignement lamaïque disant que la personnalité humaine doit être écartée et les Écritures seules exaltées aux yeux des créatures animées – il n'a pas signé son nom.)
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5.
3
"Par mon intention parfaitement pure Dans l'accomplissement de ceci, par les racines des mérites qui y sont contenus,
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(Puissent) ces êtres sensibles, sans protection : les Mères,
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(Être) placées dans l'état du Bouddha (390).
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Puisse la radieuse gloire du bonheur venir illuminer le monde (391).
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Puisse ce livre être de bon augure (392),
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Puissent la vertu et la bonté être perfectionnées en toute voie".
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5.
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(Ici se termine le Manuscrit du Bardo Thödol)
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5.
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Notes (390) En dédiant tout le mérite spirituel obtenu de la tâche de transcription de cette copie du Bardo Thödol aux mères, sans distinction de race ou de religion, dans le but de les aider à atteindre l'état de Bouddha le scribe témoigne de la position honorable et respectée accordée par le Bouddhisme à
la femme.
(391) Litt "Jambudvīpa", nom sancrit donné au royaume des êtres humains.
(392) Le texte de ce vers est Mangalam : dgeho (pron. : Gewo), signifiant chacun : Que (ce livre) soit favorable. Ces termes, l'un sanscrit, l'autre tibétain, étant joints indiquent que le scribe avait au moins connaissance du sanscrit
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