Al-'Alawi d'Ahmad (dit ibn 'Aliwa), est ne a Mostaghanem, en Algérie, en 1291/1869. Il était un grand Sufi, un exegete coranique, un poète mystique, un réformateur social, un rechercher de philosophie, un jurnaliste et un auteur. Il a reneveller le tariqa de Shadhili-Darkawi, puis il a fondé l''ordre d'Alawi-Darqawi qui porte son nom.
Son enseignement a souligné la nature triple de la religion musulmane comme mentionné dans le hadith de Gabriel : L'islam, représenté par sa soumission centripète et extérieure aux règles de la loi sacrée. Iman (foi vraie), dans les principes de la foi d'Al-Sunna d'Ahl. Ihsan (la perfection de la foi) dans la connaissance d'Allah que la manière dont le soufisme fournit les moyens aussi. Il entretenu des travaux dans chacune de ces sphères, bien que son legs le plus important s'étendent a son oeuvre manière spirituelle. Ce qui a souligné la connaissance d'Allah (ma'rifa) par la pratique de la retraite solitaire (khalwa) sous la surveillance du cheik, et l'invocation (dhik) du nom suprême.
L'ordre du cheik Ahmad Al-'Alawi s'était etendu a tout le monde musulman. Il était l'un des plus grands maîtres de Soufi de notre siècle. Il est mort dans Mostaghanem en 1353/1934.
Son Oeuvre: Le Cheikh Ahmed El-Alawi (1869-1934), dont l'œuvre monumentale commence à peine à être connue en Occident, a été et demeure ce qu'on peut appeler, selon la terminologie adéquate, le pôle (Qutb) des saints du 20è siècle. Son rôle essentiel tient dans la revivification de cet islam universel pour lequel il ne cesse de faire entendre sa voix de sagesse au-dessus de toutes les confusions; Il tient aussi dans le lien profond, divin et visible qui relie tous les hommes et qu'il a su élever jusqu'à la conscience de tous ceux qui l'approchèrent et de tous ceux qui aujourd'hui rencontrent son œuvre irremplaçable et son influence spirituelle toujours vivante dans des hommes qui se dirigent selon cette lumière éternelle, dont les prophètes sont la source présente parmi nous et en nous.
Ce qui ne l'empêcha pas d'ouvrir un dialogue d'une ampleur philosophique et d'une tolérance rare avec la civilisation occidentale, dont il savait juger les mérites comme les méfaits. C'est dans cette op tique extrêmement large, mais fondée sur des principes de pensée extrêmement rigoureux , que toute son œuvre s'est construite, souvent appelée par les circonstances. C'est ainsi qu'il fonda et dirigea deux revues, "Lissane-Eddine" (-1912- Le Langage Traditionnel ) et "Al Balagh el-djazairi" (-1926- Le Message Algérien ) dans lesquelles la vision d'un soufi se porte sur des problèmes qui sont plus que jamais les nôtres, mais les solutions qu'il préconisa attendent toujours d'être appliquées. On doit au Cheikh El-Alawi de nombreux ouvrages traitant du Tassawuf (soufisme), de théologie, de philosophie traditionnelle et de commentaires Coraniques.
Quand on connaît le rôle essentiel que les confréries soufis ont joué dans un monde musulman déboussolé, on peut comprendre mieux l'action du Cheikh El-Alawi, qui fonda la Tariqa qui porte son nom et qui a rayonné à travers le monde. Il fut l'un de ces hommes universels qui ont su transmettre par leur sagesse, leur enseignement, un méssage de paix, d'amour et de fraternité universelle.
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