Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 23 / 82


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V oici l'Upanishad du Passeur qui conduit à l'Unité ; nous allons l'exposer pour le bien de celui qui a dompté ses sens et acquis les six vertus : Paix du cœur, Maîtrise de soi, Arrêt des vains désirs, Patience, Concentration mentale, Confiance. Tout en méditant sur le mantra à cinq syllabes : « Je suis la Conscience universelle », l'adepte ferme les yeux, complètement ou à demi, et tourne son regard vers l'intérieur de lui-même ; il perçoit alors au-dessus d'un point à hauteur du front, entre les deux sourcils, une masse lumineuse, c'est le Brahman suprême, Être-Conscience-Béatitude à Qui il s'identifie ! Car c'est lui, le Brahman suprême, qui aide à traverser le fleuve angoissant de la vie, avant la naissance, durant l'âge adulte et à l'heure de la mort : d'où son nom de Passeur. De même, si l'on sait reconnaître que l'Âme vivante et le Seigneur lui-même ne sont que de vaines illusions, et si l'on parvient à rejeter même ce qui se trouve au-delà en disant : « Non ! Ce n'est pas Cela ! Ce n'est pas Cela ! » on perçoit le Brahman comme unique. D'où le nom du Yoga « qui fait passer » et conduit à l'Unité.


temple_hindu Citation 1686  |   Upanishads
Advaya-Târaka Upanishad, I a III, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 

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A bandonnant le rituel, indifférent au blâme et à la louange, il marche au hasard sur la route comme fait l'ascète-mendiant.
Qu'on l'invite ou qu'on le repousse, cela n'est rien pour lui ; il n'a plus besoin de mantra, ni de yoga, ni de bhakti.
L'invisible n'est rien pour lui, ni, non plus, le visible ; plus de « moi » ni de « toi » pour lui : l'univers même a disparu !
Mendiant, ferme en son vœu, il va, désormais sans demeure, dédaignant l'or et les regards des filles, ne cherchant plus à dominer quiconque !
Car un ascète avide d'or, se détache de l'Absolu ; s'il le touche, il devient démon, et tue son âme s'il le prend !
Le Parama-hamsa, ne doit donc ni vouloir de l'or, ni toucher l'or, ni s'en saisir, mais chasser de son cœur tous les désirs


temple_hindu Citation 1685  |   Upanishads
Parama-Hamsa Upanishad, III, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 

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L e renonçant, tu le sais bien, doit quitter sa famille, épouse, enfants, tous ses amis, dépouiller les signes de caste : la mèche, le cordon sacrificiel ; ne plus réciter la Véda, et même cesser d'accomplir les actes rituels !... En signe d'abandon du monde, il ne doit plus avoir qu'un pagne, un bâton, une couverture, et se vouer au service d'autrui. Ceci pourtant n'est pas le mieux car le vrai renonçant n'a pas plus besoin de bâton que de mèche ou de cordon rituel. On ne l'entend se plaindre ni du froid ni du chaud peu lui importe qu'on le blâme ou que l'on vante ses mérites Car il est libre des six vagues de l'Océan du Samsâra la faim, la soif et la douleur, l'aveuglement, la vieillesse et la mort ! En devenant un Parama-hamsa, il a cessé à tout jamais de critiquer autrui, ou de s'enorgueillier de soi. Il a quitté l'envie, la tromperie, l'arrogance et l'avidité, le bonheur, le malheur, l'amour, la haine et la colère ; l'impatience et l'égarement, la joie, la peine et l'égoïsme, jusqu'à ce que son propre corps lui paraisse être une charogne ! En effet, celui qui perçoit que le corps est la seule cause par laquelle on déchoit, on doute, on verse dans l'erreur, s'en détache à jamais, s'éveille et s'établit fermement en lui-même ! Apaisé, immobile, il dit : Je suis Unité, Joie, Conscience ! En vérité, réside là le rôle qui m'est dévolu ! Là est mon Absolu, là ma mèche, et là mon cordon ! Je connais ce qu'est l'Unité ; mon Âme n'est plus séparée, mais unie à l'Âme cosmique : voilà ce qu'est la vraie Jonction !


temple_hindu Citation 1684  |   Upanishads
Parama-Hamsa Upanishad, II, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 

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U n jour Nârada, le Prophète s'approcha avec révérence de Vishnu, le Seigneur, pour lui faire cette question :
Dis-moi, Seigneur, quelle est la voie suivie par les yogins dits « Parama-Hamsas » et quelle est leur doctrine ?
A quoi le seigneur répondit :
Nul chemin, en ce monde, n'est plus difficile à trouver que celui de ces yogins-là, et bien peu le fréquentent !
Pourtant celui qui s'y engage est à jamais purifié ; et ceux qui savent voient en lui un véritable homme védique, un homme de grandeur !
Car la pensée d'un tel yogin étant toujours fixée sur Moi, je m'installe en retour au plus intime de son être.


temple_hindu Citation 1683  |   Upanishads
Parama-Hamsa Upanishad, I, dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 

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I l faut vénérer l'Âme qui est faite de la pensée, dont le corps est souffle, la forme lumière, l'être espace.


temple_hindu Citation 1682  |   Upanishads
Hymne à l'âtman (Shatapatha-Brâhmana : 10.6 ), sq. 2 dans « Sept Upanishads », Collections « Points Sagesses », le Seuil, 1999 traduction Jean Varenne 

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L e seigneur Uji, maire du palais, se rendit un jour à la chaufferie du palais et regarda comment on faisait le feu sous la marmite. Le chauffeur qui l'avait vu l'en chassa en l'apostrophant de la sorte : «Hé, qui c'est celui-là qui entre dans la chaufferie du palais sans en avoir reçu l'ordre !» Il ôta les vêtements humbles qu'il portait alors et il revêtit solennellement le costume de son rang. Quand il apparut ainsi majestueusement vêtu, le chauffeur le vit de loin et s'enfuit apeuré. Le maire du palais suspendit alors son costume à une perche et on le vit se prosterner devant. À celui qui l'interrogea sur ce comportement il répondit : «Ce qui me fait respecter des hommes, ce ne sont pas mes vertus mais seulement ce costume.»
C'est en effet ainsi que les sots respectent les gens ! Et le fait d'apprécier la forme littéraire des soutras et des autres textes sacrés, est tout autant stupide ! (...)


temple_buddhist Citation 1681  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 

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T ous les hommes sont aptes à appréhender la Réalité de bouddha. La vitesse de progression dans l'appréhension de l'Éveil n'est qu'une question de diligence ou d'indolence. Ce qui fait la différence entre diligence et indolence, c'est d'avoir ou non de la détermination. L'absence de détermination vient de ce qu'on ne pense pas à l'impermanence. On meurt pensée après pensée et cela ne s'arrête pas un moment. D'un bout à l'autre de votre existence ne laissez donc pas passer le temps en vain, même pour un moment.


temple_buddhist Citation 1680  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 

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Q uelqu'un a dit : «Je suis malade, je ne suis bon à rien, je ne suis pas à la hauteur pour faire l'apprentissage de l'Éveil. Je veux donc, après avoir écouté l'essentiel de la doctrine, finir ma vie seul, retiré du monde, à cultiver mes qualités naturelles et à soigner ma maladie.»
Maître Dôgen expliqua : Si vous ne faites pas l'apprentissage de l'Éveil et ne le pratiquez au cours de cette vie-ci, dans quelle vie ultérieure pensez-vous que vous serez capable ou en bonne santé pour le faire ? Exercez-vous seulement à éveiller votre esprit sans vous préoccuper de votre corps et de votre vie. Voilà ce qu'est le plus important dans l'apprentissage de l'Éveil.


temple_buddhist Citation 1679  | 
Enseignements du maître zen Dôgen (Shôbôgenzô Zuimonki), Traduction de Kengan D. Robert, éditions Sully, 2001. 

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M ais voici que Platon, le grand clerc, parle, il commence, il veut parler de grandes choses. Il parle d'une pureté qui n'est pas de ce monde, ni dans le monde, ni hors du monde, qui n'est ni dans le temps ni dans l'éternité, qui n'a ni dehors ni dedans. C'est dans cette Pureté que Dieu, le Père éternel, puise la plénitude et l'abîme de toute sa déité. Cet abîme, Il l'engendre ici dans son Fils unique, pour que nous soyons aussi le même Fils. Mais, pour Lui, engendrer c'est demeurer en Lui-même et demeurer en Lui-même c'est engendrer hors de Lui-même. Tout cela reste l'Un jaillissant en Lui-même.


church Citation 1678  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 

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P ourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Pour que je naisse Dieu, le même Dieu ! Dieu est mort pour que je meure du monde entier et de toutes les choses créées. C'est dans ce sens qu'il faut entendre la parole de Notre-Seigneur : «Tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai révélé.» Qu'est-ce donc que le Fils entend de son Père ? Le Père ne peut qu'engendrer, le Fils ne peut qu'être engendré. Tout ce que le Père a, tout ce qu'Il est, l'abîme de l'être divin et de la nature divine, Il l'engendre pleinement dans son Fils unique. Voilà ce que le Fils entend du Père, voilà ce qu'Il nous a révélé, afin que nous soyons le même Fils. Tout ce qu'a le Fils, il l'a de son Père, être et nature, pour que nous soyons le même Fils. Le Saint-Esprit, personne ne l'a non plus, à moins d'être le Fils unique. […] Il en va de même de l'homme, qui est le Fils unique : l'Esprit-Saint demeure en lui essentiellement c'est pourquoi il est dit dans le livre de la Sagesse : «Je t'ai engendré aujourd'hui dans le reflet de ma lumière éternelle, dans la plénitude et la splendeur des saints.» Il l'engendre maintenante et aujourd'hui. Et c'est la naissance dans la déité, là ils sont «baptisés dans l'Esprit-Saint», selon la promesse que le Père leur a faite. C'est, «après ces jours qui ne durent guère ou peu», la «plénitude de la déité». Là il n'y a ni jour ni nuit ; là ce qui est à plus de mille lieues de distance est aussi près de moi que l'endroit où je me tiens en ce moment ; là est la plénitude et l'abondance de toute la déité ; là n'est qu'unité.


church Citation 1677  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 

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I l faut que l'esprit s'élève au-dessus de tout nombre, qu'il perce toute multiplicité, et alors Dieu perce également en lui. Et autant Dieu perce en moi, autant moi je perce en Lui. Dieu conduit cet esprit dans le Désert, dans l'unité de Lui-même, là où il est un Un pur jaillissant en Lui-même. Un tel esprit est sans pourquoi ; s'il devait encore avoir un pourquoi, l'unité aussi devrait avoir un pourquoi. Un tel esprit est dans l'unité et la liberté.


church Citation 1676  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 

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L orsque l'homme se détourne des choses temporelles et se tourne en lui-même, il perçoit une lumière céleste qui vient du ciel.


church Citation 1675  | 
Oeuvres, Sermon n° 29, Traduit par Alain de Libera 

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M ais soyez les réalisateurs de la parole, et pas seulement des auditeurs qui s'abuseraient eux-mêmes. En effet, si quelqu'un écoute la parole et ne la réalise pas, il ressemble à un homme qui observe dans un miroir le visage qu'il a de naissance : il s'est observé, il est parti, il a tout de suite oublié de quoi il avait l'air. Mais celui qui s'est penché sur une loi parfaite, celle de la liberté, et s'y est appliqué, non en auditeur distrait, mais en réalisateur agissant, celui-là trouvera le bonheur dans ce qu'il réalisera


church Citation 1674  | 
Epître de Saint Jacques Apôtre, Jacques 1 :22-25, traduction œcuménique, édition Le livre de poche 

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A quoi bon, mes frères, dire qu'on a de la foi, si l'on n'a pas d'œuvres ? La foi peut-elle sauver, dans ce cas ? Si un frère ou une sœur n'ont rien à se mettre et pas de quoi manger tous les jours, et que l'un de vous leur dise : «Allez en paix, mettez-vous au chaud, et bon appétit», sans que vous leur donniez de quoi subsister, à quoi bon ? De même, la foi qui n'aurait pas d'œuvres est morte dans son isolement. Mais quelqu'un dira : «Tu as de la foi ; moi aussi, j'ai des œuvres ; prouve-moi ta foi sans les œuvres et moi, je tirerai de mes oœuvres la preuve de ma foi. Tu crois que Dieu est un ? Tu fais bien. Les démons le croient, eux aussi, et ils frissonnent.» Veux-tu te rendre compte, pauvre être, que la foi est inopérante sans les œuvres ? Abraham, notre père, n'est-ce pas aux œuvres qu'il dut sa justice, pour avoir mis son fils Isaac sur l'autel ? Tu vois que la foi coopérarait à ses œuvres, que les œuvres ont complété la foi et que s'est réalisé le texte qui dit : Abraham eut foi en Dieu et cela lui fut compté comme justice et il reçut le nom d'ami de Dieu. Vous constatez que l'on doit sa justice aux œuvres et pas seulement à la foi. Tel fut le cas aussi pour Rahab la prostituée : n'est-ce pas aux œuvres qu'elle dut sa justice, pour avoir accueilli les messagers et les avoir fait partir par un autre chemin ? En effet, de même que, sans souffle, le corps est mort, de même aussi, sans œuvres, la foi est morte.


church Citation 1673  | 
Epître de Saint Jacques Apôtre, Jacques 2 :14-26, traduction œcuménique, édition Le livre de poche 

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L 'un de vous souffre-t-il ? Qu'il prie. Est-il joyeux ? Qu'il chante des cantiques. L'un de vous est-il malade ? Qu'il fasse appeler les anciens de l'église et qu'ils prient après avoir fait sur lui une onction d'huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le patient ; le Seigneur le relèvera et, s'il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.


church Citation 1672  | 
Epître de Saint Jacques Apôtre, Jacques 5 :13-15, traduction œcuménique, édition Le livre de poche 

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P uis il faut voir l'âme de ceux qui accomplissent de belles œuvres. Comment peut-on voir cette beauté de l'âme bonne ? Reviens en toi-même et regarde : si tu ne vois pas encore la beauté en toi, fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle ; il enlève une partie, il gratte, il polit, il essuie jusqu'à ce qu'il dégage de belles lignes dans le marbre ; comme lui, enlève le superflu, redresse ce qui est oblique, nettoie ce qui est sombre pour le rendre brillant, et ne cesse pas de sculpter ta propre statue, jusqu'à ce que l'éclat divin de la vertu se manifeste, jusqu'à ce que tu voies la tempérance siégeant sur un trône sacré. Es-tu devenu cela ? Est-ce que tu vois cela ? Est-ce que tu as avec toi-même un commerce pur, sans aucun obstacle à ton unification, sans que rien d'autre soit mélangé intérieurement avec toi-même ? Es-tu tout entier une lumière véritable, non pas une lumière de dimension ou de forme mesurables qui peut diminuer ou augmenter indéfiniment de grandeur, mais une lumière absolument sans mesure, parce qu'elle est supérieure à toute mesure et à toute quantité ? Te vois-tu dans cet état ? Tu es alors devenu une vision ; aie confiance en toi ; même en restant ici, tu as monté ; et tu n'as plus besoin de guide ; fixe ton regard et vois. Car c'est le seul œil qui voit la grande beauté.


candle Citation 1671  | 
Ennéades Volume 1, Les Belles Lettres poche, 1999. 

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C orps, âme, intelligence. Au corps, les sensations ; à l'âme, les impulsions ; à l'intelligence, les principes


candle Citation 1670  | 
Pensées pour moi-même, Livre III, XVI, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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L e temps de la vie de l'homme, un instant ; sa substance, fluente ; ses sensations, indistinctes ; l'assemblage de tout son corps, une facile décomposition ; son âme, un tourbillon ; son destin, difficilement conjecturable ; sa renommée, une vague opinion. Pour le dire en un mot, tout ce qui est de son corps est eau courante ; tout ce qui est de son âme, songe et fumée. Sa vie est une guerre, un séjour sur une terre étrangère ; sa renommée posthume, un oubli. Qu'est-ce donc qui peut nous guider ? Une seule et unique chose : la philosophie. Et la philosophie consiste en ceci: à veiller à ce que le génie qui est en nous reste sans outrage et sans peines ; à ce qu'il ne fasse rien au hasard, ni par mensonge ni par faux-semblant ; à ce qu'il ne s'attache point à ce que le autres font ou ne font pas. Et, en outre, à accepter ce qui arrive et ce qui lui est dévolu, comme venant de là même d'où lui-même est venu. Et surtout, à attendre la mort avec une âme sereine sans y voir autre chose que la dissolution des éléments dont est composé chaque être vivant. Si donc pour ces éléments eux-mêmes, il n'y a rien de redoutable à ce que chacun se transforme continuellement en un autre, pourquoi craindrait-on la transformation de leur ensemble et sa dissolution ? C'est selon la nature ; et rien n'est mal de ce qui se fait selon la nature.


candle Citation 1669  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XVII, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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O r, la mort et la vie, la gloire et l'obscurité, la douleur et le plaisir, la richesse et la pauvreté, toutes ces choses échoient également aux bons et aux méchants, sans être par elles-mêmes ni belles ni laides. Elles ne sont donc ni des biens ni des maux.


candle Citation 1668  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XI, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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R appelle-toi depuis combien de temps tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t'acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être régisseur du monde, tu es une émanation, et qu'un temps limité te circonscrit. Si tu n'en profites pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra.


candle Citation 1667  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, IV, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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T out ce que je suis, c'est une chair, avec un souffle et un principe directeur. […]. Examine aussi ce qu'est le souffle : du vent qui n'est pas toujours le même, car à tout moment tu le rends pour en avaler d'autre


candle Citation 1666  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, II, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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D ès l'aurore, dis-toi par avance : «Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance du bien et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur.»


candle Citation 1665  | 
Pensées pour moi-même, Livre II ,I, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 

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Q uand nous parlons du plaisir comme d’un but essentiel, nous ne parlons pas des plaisirs du noceur irrécupérable ou de celui qui a la jouissance pour résidence permanente — comme se l’imaginent certaines personnes peu au courant et réticentes, ou victimes d’une fausse interprétation — mais d’en arriver au stade oµ l’on ne souffre pas du corps et ou l’on n’est pas perturbé de l’âme. Car ni les beuveries, ni les festins continuels, ni les jeunes garçons ou les femmes dont on jouit, ni la délectation des poissons et de tout ce que peut porter une table fastueuse ne sont à la source de la vie heureuse


candle Citation 1664  | 
Lettre à Ménécée 

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Q uand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas !


candle Citation 1663  | 
Lettre à Ménécée 

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F amiliarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité.


candle Citation 1662  | 
Lettre à Ménécée 

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