Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 41 / 82


settings contact_support arrow_upward menu home


L e formidable éclair de Dieu
Se déverse dans mes prunelles
Et j'entends au paradis bleu
Battre d'immesurables ailes.

Au loin grondent les flots du doute.
Ecarte les avec dédain.
Que ta troisième oreille écoute
Les oiseaux flammes de l'Eden.

“ Dieu n'existe point, dit l'onagre,
Puisque le mal est exalté ! ”
Je réponds “ Bel esprit,
Que fais tu de ta liberté ! ”

Entre les forêts et les sables
Songe le libre arbitre humain.
Homme, tu te sens responsable
Totalement de ton chemin.

Le doute dit: “ Dieu est injuste
Dès l'écart du matin natal,
L'un est génial, l'autre tout juste
Au niveau du souffle animal ”.

Je réponds: “ L'immortelle essence
Illumine l'être éclipsé;
L'homme reçoit dès sa naissance
Tous les échos de son passé.

Je ressuscite avec la Troie
De mes errements d'autrefois
Ou de mes élans vers la grâce
Qui couronne les sages?rois.

De vie en vie et d'âge en âge
La justice immuablement
Règle l'esprit et son voyage
Vers l'ineffable firmament.

Ne doute pas, humain! confesse
La consolante vérité.
Tu montes, tu montes sans cesse
Vers l'amour et l'éternité ! ”


candle Citation 1157  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "DIALOGUE", p75-76 

share



L a lumière insolite enfonce dans mon front
Sa spirale de rêve où les cieux fleuriront
Et le frissonnement des ailes angéliques
Fait palpiter les flots au fond des sombres criques.

L'espace fabuleux, l'éclatant firmament
S'enfoncent dans mon être inexorablement
Comme un torrent de feu tombant dans un ciboire.

Mon âme est la fontaine où les titans vont boire,
Et je munis à Dieu dans un cri de victoire.


candle Citation 1156  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p.73 

share



L e mental, qui bondit, fouetté
Par la démence des orages,
Doit être pris dans la clarté
Du Moi, destructeur de mirages.

La lumière qui brille en nous
Est la lumière universelle.
Contemplez les grands brasiers fous
D'où s'élancent les Etincelles !

Le Père des globes embrasse
Le Père de l'esprit vivant,
Et l'oiseau lyre de la grâce
Descend dans la stupeur des vents.

Comme un aigle géant aux envolées profondes
L'esprit plane au dessus du tourbillon des mondes.


candle Citation 1155  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "MAXIMES", p. 71 

share



U n chant lointain dans l'ombre,
Des étoiles sans nombre
Illuminant le ciel
Voilà l'essentiel.

De sublimes pensées,
Par l'Eternel bercées
Dans un flot de cristal,
C'est le supramental.

La joie incandescente
Qui fit blêmir le Dante,
Dont Hugo frissonna,
Voilà le Nirvâna.


candle Citation 1154  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 69 

share



L e saint qui méditait sous le palmier paisible
A reçu dans son coeur une balle égarée;
Il meurt en s'écriant “ 0 lumière invisible,
Quel bonheur de s'enfuir dans ta gloire adorée! ”

Tu ressusciteras, mystérieux ermite,
Dans la joie et la force avec un corps nouveau.
Tu boiras dans ton âme un azur sans limites,
Ton vol dépassera les fabuleux niveaux !

Le fantôme qui passe, au large des Comores,
Gronde pour conquérir l'ineffable absolu,
Il faut monter plus haut que l'ombre et que l'aurore
Et ne rien désirer, pas même son salut !

0 fantôme, je suis la porte des Elus !


candle Citation 1153  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p 53 

share



L e vent souffle dans les abîmes,
Le vent noir de l'éternité !
Il rose les dieux et les cimes...
Que l'oubli vienne m'emporter !

J'ai perdu les astres sublimes,
Le Christ des mondes m'a quitté...
La Terre fourmille de crimes...
Que la mort vienne m'emporter !

Je verse les larmes ultimes,
Sur la terrestre humanité.
La vie est elle légitime ?
Le vent de Dieu va m'emporter.


candle Citation 1152  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "LE VENT DE DIEU", p 39 

share



L a lumière sereine envahit le ciel noir,
Le quadrige soleil se cabre dans l'aurore
Les ailes des oiseaux, plus vastes que l'espoir,
Abandonnent aux mers un refrain de mandore.

Pourquoi vouloir rester sur le sol des vivants
Quand les cris de l'humain deviennent frénétiques ?
Pourquoi ne pas goûter, loin du chemin des vents,
La divine sérénité des monts antiques ?

L'orchestre des rayons aiguise ses bémols.
Des yeux s'ouvrent hagards dans les airs et les ondes.
Archanges, mes amis, déployez votre vol
Pour emmener mon âme au delà des Trois Mondes !


candle Citation 1151  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "POURQUOI ?", p 30 

share



A bsorbe moi dans tes souhaits spirituels
Afin que dans ton coeur tu vois grandir le ciel.
Tu chemines, pieds nus, sur l'herbe de mon âme,
La lumière de Dieu dans ton regard m'enflamme
Montons d'un pas serein vers les cimes, la fée
Palpite entre les mains flamboyantes d'Orphée
Et son cri de plaisir perce la nuit sans fin...

Prêtez moi votre vol, terribles séraphins,
Pour que je puisse transfigurer les maudits.

J'entends chanter le rossignol des paradis


candle Citation 1150  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p 29 

share



L e présent et le passé tissés avec
Des fils colorés empruntés à l'avenir.
C'est ce que tu enseignes, ô lune,
Hamac accroché à deux astres,
Montre où sonnent les heures de Lucifer
Loupe brillante du savant !

C'est aussi ce que rugissent les cymbales d'or du Soleil
Quand elles se heurtent dans l'espace azuré de mon crâne.

Mon âme s'éveille à la berceuse que murmure la Mère Eternité.

J'ai pris la lumière dans ma main
La clarté m'a pris dans ses cheveux
Et nous sommes allés tous les deux
Dans les bleus espaces sans chemin

Jusqu'au centre où fleurit le lotus surhumain
0 humain, moins qu'humain, plus qu'humain !


candle Citation 1149  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "EVEIL", p 21 

share



S ur la mer infinie et la brise insensée,
Vers le ciel farouche où brûle la Pensée,
Vers les étoiles amoureuses,
Gypaète augural, je dirai aux éclairs:
Je veux le seul Vivant, le seul Grand, le seul Clair,
Malgré les gouffres qui se creusent !

La lune au sein de miel, et Vénus de turquoise,
Saturne où des clartés sinistres s'entrecroisent,
Jupiter, saphir triomphal,
Mercure qui chatoie ainsi qu'un lac de songe,
Mars tout gonflé de sang comme une sombre éponge,
Et, toi, Pluton, astre fatal,

Uranus dévorant, Neptune idéaliste,
Proserpine écartant ses voiles d'améthyste,
Et les planètes inconnues
Jusqu'au brûlant Hercule, en margelle du vide,
Je les dépasserai, comme un aigle splendide,
A travers la terreur des nues.

Album de l'invisible aux milliards d'images,
Ouvrez devant mes yeux vos flamboyantes pages,
Volcan qui rugit et qui bout,
Je transfigurerai vos harmonies énormes,
Par delà les éons, les nombres et les formes
Et je deviendrai le Grand Tout !


candle Citation 1148  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "DÉPASSEMENT", p 12 

share



D ieu dont le souffle immense inspire mon délire,
Je veux te visiter,
Plus loin que les lointains où les astres pâlirent,
Jusque dans ta cité.

je monterai, malgré les étoiles sauvages,
Vers ton palais d'azur;
Et le ciel offrira son écrin sans rivages
A mon diamant pur.

Le monde se dissipe ainsi qu'un noir fantôme...
Son livre, je l'ai lu !
Moi, pontife géant, sur le mont des Axiomes,
Je boirai l'Absolu


candle Citation 1147  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p1 

share



L à où les changements de la nature ne peuvent se faire sentir, pensée au-delà de toute pensée, Inchangeable, Immuable; Celui que tous les livres annoncent, que tous les sages adorent. Etre saint, ne cherche rien d’autre !

Impossible à comparer, Unité infinie ! Aucune comparaison n’est possible. De l’eau en haut, de l’eau en bas, de l’eau à droite, de l’eau à gauche; sur cette eau nulle vague, nulle ride; tout est silence, tout est béatitude éternelle. C’est cela qui apparaîtra dans ton coeur. Ne cherche rien d’autre !

Pourquoi pleures-tu, mon frère ? Pour toi il n’est ni mort ni maladie. Pourquoi pleures-tu, mon frère ? Pour toi il n’est ni misère, ni malheur. Pourquoi pleures-tu, mon frère ? Ni changement ni mort n’ont été prédits pour toi. Tu es Existence Absolue.


temple_hindu Citation 1145  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



L ’Esprit se réfléchit dans le mental et dans tout. C’est la lumière de l’esprit qui rend le mental sensible. Tout est expression de l’Esprit; les entendements sont autant de miroirs. Ce que vous appelez amour, crainte, haine, vertu et vice ne sont que des réflexions de l’Esprit. Lorsque le miroir est défectueux, l’image est mauvaise.


temple_hindu Citation 1144  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



L e véritable est un. C’est le mental qui le fait paraître multiple. Lorsque nous percevons la diversité, l’unité a disparu; dès que nous percevons l’unité, c’est la diversité qui n’est plus.


temple_hindu Citation 1143  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



N ous disons que toutes différenciations résultent du nom et de la forme, et pourtant lorsque nous voulons saisir et isoler le nom et la forme, nous ne les trouvons nulle part. Nous ne pouvons jamais voir isolément le nom ou la forme ou les causes. Aussi ce phénomène est-il Mâyâ — quelque chose qui dépend du noumène et n’a pas d’existence séparément du noumène. Considérez une vague dans l’océan. Cette vague existe tant que la masse d’eau correspondante conserve la forme de vague; mais dès qu’elle retombe et devient l’océan, la vague cesse d’exister. L’ensemble de la masse d’eau pourtant ne dépend guère de sa forme. L’océan subsiste tandis que la forme de vague tombe à un zéro absolu.


temple_hindu Citation 1142  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



E n réalité, il n’y a pas de différence entre la matière, le mental et l’esprit. Ce ne sont que des étapes différentes dans l’expérience que nous faisons de l’Un. Ce même monde est vu par nos cinq sens comme de la matière, par les très pervers comme un enfer, par les bons comme un paradis, et par les êtres parfaits comme Dieu.


temple_hindu Citation 1141  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



J nâna (la connaissance) est « absence de credo », mais cela ne veut pas dire qu’il méprise les croyances. Cela signifie seulement qu’on est arrivé à une étape supérieure, au delà des credos.


temple_hindu Citation 1140  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



U n fleuve immense coule vers l’océan, emportant çà et là de petits bouts de papier, des brins de paille. Ceux ci peuvent s’efforcer de remonter le courant, mais à la fin il leur faudra bien aller jusqu’à l’océan. De même vous et moi, et toute la nature, sommes comme des fétus de paille emportés par des courants furieux vers cet océan de Vie, Perfection, Dieu. Nous pouvons nous débattre pour remonter, nager contre le courant, et recourir à toutes sortes d’astuces, mais au bout du compte il nous faudra rejoindre ce vaste océan de Vie et de Béatitude.


temple_hindu Citation 1139  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



L ’âme est un cercle dont la circonférence n’est nulle part (c’est à dire qu’elle n’a pas de limites), mais dont le centre est dans un corps. La mort n’est qu’un changement de centre. Dieu est un cercle dont la circonférence n’est nulle part et dont le centre est partout. Quand nous pourrons sortir de ce centre limité qu’est le corps, nous réaliserons Dieu, notre vrai moi.


temple_hindu Citation 1138  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



C haque âme se meut pour ainsi dire selon un cercle, et elle devra le compléter. Nulle n’est descendue si bas qu’un moment ne vienne où elle devra remonter. Elle peut commencer tout en bas, mais elle devra reprendre la courbe montante pour compléter le circuit. Nous sommes tous projetés d’un centre commun, qui est Dieu, et nous reviendrons, après avoir achevé notre circuit, au centre d’où nous sommes partis.


temple_hindu Citation 1137  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



T ous les pouvoirs de l'univers sont déjà à nous. C'est nous qui nous sommes caché les yeux avec nos mains et qui crions qu'il fait noir. Sachons qu'autour de nous il n'est pas de ténèbres. Otons les mains de devant nos yeux et la lumière paraîtra, qui était là de toute éternité


temple_hindu Citation 1136  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



T ant qu'il y a désir ou besoin, c'est un signe indéniable qu'il y a imperfection. Un être parfait et libre ne peut avoir de désirs. Dieu ne peut avoir besoin de rien. S'Il désirait, Il ne pourrait pas être Dieu. Il serait imparfait. Aussi tout ce qu'on raconte sur Dieu désirant une chose ou l'autre, tour à tour satisfait ou mécontent, n'est que babillage et n'a aucun sens


temple_hindu Citation 1135  | 
Œuvres complètes, Volume V, article intitulé « Jnana Yoga, notes d’une causerie » 

share



L 'acceptation d'une croyance n'est-elle pas un couvercle mis sur cette peur, sur cette peur de n'être rien du tout, d'être vide ? Et pourtant un récipient n'est utilisable que lorsqu'il est vide et un esprit qui est rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations, de citations est en vérité un esprit stérile, une machine à répétition


temple_hindu Citation 1134  | 
La première et la dernière liberté 

share



I l n’y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses œuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu’il faut croire à son égard, je veux dire ce qu’il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l’astronomie et de la physique, il n’y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l’univers au gouvernement de Dieu, telle qu’elle est en réalité et non conformément aux imaginations


synagogue Citation 1132  | 
Source: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990. 

share



U ne certaine perfection (existant) dans la nature humaine ; mais que l’individu humain n’obtient cette perfection qu’au moyen de l’exercice, qui fait passer à l’acte ce que l’espèce possède en puissance, (...).


temple_hindu Citation 1130  | 
Source: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990. 

share


Page:  40 |41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | Etc.




Livres sacrés des Religions du Monde
Le Dhammapada
Le sutra du Diamand et le sutra du Coeur
La sainte Bible
Corpus Hermetica
La Bhagavad Gita
Les Upanishads (extraits)
Les Lois de Manu
Le saint Coran
L'Avesta
Ecrits de Bahá’u’lláh
Le Livre des morts Tibétain
Sepher Ha Zohar



L'essentiel des Écritures sacrées


Dieu aime tous les êtres du monde




Citations par livres sacrés




Citations par auteurs




Citations par courants de pensée




Citations par thèmes




Recherche de citations par mots-clefs
:

: