Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 51 / 82


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P aroles de Baal-Shem-Tov :
"Hélas! Hélas! Le monde est tout entier plein de mystères grandioses et de lumières formidables, que l'homme se cache à soi-même avec sa petite main. "


synagogue Citation 874  | 
Les Récits hassidiques, trad. A. Guerne, Plon, 1963 / Le Seuil, 2 vol., 1996, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 48-50 

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L e monde est lié par l'illusion, dit Saraha,
et l'esprit puéril ne perçoit pas sa nature propre.


temple_hindu Citation 873  |   Saraha
Dohakosa de Saraha, sq. 18, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 

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Q u'est-ce que l'ignorance? Fils de famille, depuis un temps sans commencement, tous les êtres ont toutes sortes de conceptions inversées. A la manière d'un homme égaré qui confond quatre les directions, ils considèrent à tort les quatre éléments comme leur corps et les six domaines des sens comme leur pensée. Ils sont comme une personne aux yeux malades qui voit des fleurs dans le ciel ou une deuxième lune.

Fils de famille, en vérité il n'y a pas de fleur dans le ciel, et le malade s'y attache faussement. Par suite de cet attachement, il se trompe non seulement sur la nature propre de l'espace, mais aussi sur le lieu réel de provenance de la fleur. A cause de cette erreur il y a transmigration à l'intérieur du devenir. C'est ce que l'on appelle l'ignorance.

Fils de famille, cette ignorance n'a pas de substance réelle : elle est comme les êtres vus en rêve, qui existent dans le rêve, mais non à l'état de veille. Ainsi on ne peut pas dire des fleurs dans le ciel, lorsqu'elles disparaissent dans l'espace, qu'il y a un lieu déterminé de disparition. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de lieu d'apparition. Au sein du non-produit, tous les êtres voient à tort apparition et disparition. C'est ce qu'on appelle transmigration à l'intérieur du devenir.


temple_buddhist Citation 872  |   Sutra de l'Eveil parfait
traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.418 

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L es métamorphoses illusoires de tous les êtres s'élèvent de la merveilleuse conscience d'Eveil parfait du Tathagata. Il en est comme des fleurs dans le ciel, qui proviennent de la vacuité : à la disparition de ces fleurs illusoires, la nature de la vacuité reste inaltérée. De même, la conscience illusoire des êtres disparaît en prenant appui sur l'illusion. A la disparition des illusions, la conscience d'Eveil demeure, immuable. Parler d'Eveil en prenant appui sur l'illusion est encore une illusion. Dire qu'il y a Eveil, c'est n'être pas encore dégagé de l'illusion, de même si l'on dit qu'il n'y a pas d'Éveil. C'est pourquoi on parle d'immutabilité quand l'illusion s'est évanouie.


temple_buddhist Citation 871  |   Sutra de l'Eveil parfait
traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.420 

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L 'être puéril saisit l'extrémité du doigt et non la lune [que le doigt signale]. Ainsi ceux qui s'attachent à la lettre ne connaissent pas ma Réalité. La conscience danse comme une ballerine, la pensée fait office de jongleur. La conscience mentale avec les cinq consciences [sensorielles] forge un monde visible et constitue la scène du théâtre.


temple_buddhist Citation 870  | 
Stances attribuées au Bouddha Sakyamuni, dans le Lankavatarasutra (texte du milieu du Ve siècle) p. 222-224, St. 1, 3, 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.225 

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L a naissance est apparente, sa disparition est apparente,
l'hétérogénéité de sa durée est apparente.


temple_buddhist Citation 869  | 
Anguttaranikaya (Le Livre des Discours Graduels), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), I, p.151, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 

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L e monde est illuminé par les rayons qu'émet simultanément le soleil, et c'est en une seule fois aussi que les Bouddhas illuminent de leurs connaissances le monde entier.
Les nuages forment le voile qui cache les rayons du soleil, de même la perversité des êtres est ce qui obstrue les connaissances des Bouddhas.


temple_buddhist Citation 868  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 33-34, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.259 

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U n jour, Zhuangzi rêvait qu'il était un papillon : il en était tout à l'aise d'être papillon, qu'elle liberté ! Quelle fantaisie ! Il en avait oublié qu'il était Zhou. Soudain il se réveille, et se trouve tout ébahi dans la peau de Zhou. Mais il ne sait plus si c'est Zhou qui a rêvé qu'il était papillon, ou si c'est un papillon qui a rêvé qu'il était Zhou. Mais entre Zhou et le papillon, il doit bien avoir une distinction : c'est là ce qu'on appelle la transformation des êtres.


Citation 867  | 
traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 4 

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E t maintenant je suis Toi-même, Ton existence c'est la mienne, et c'est aussi mon vouloir.


mosque Citation 866  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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O ù donc est Ton essence, hors de moi, pour que j' y voie clair?
Mais déjà mon essence s'élucide, au point qu'elle n'a plus de lieu.


mosque Citation 865  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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A h !", est-ce moi, est-ce Toi ? Cela ferait deux dieux. Loin de moi, loin de moi la pensée d'affirmer "deux"!


mosque Citation 864  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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J e suis devenu Celui que j'aime, et Celui que j'aime est devenu moi ! Nous sommes deux esprits, infondus en un (seul) corps !


mosque Citation 863  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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A ussi, me voir, c'est Le voir, et Le voir, c'est nous voir.


mosque Citation 862  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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Q ue l'on Te touche, on me touche; ainsi, Toi, c'est moi, plus de séparation.


mosque Citation 861  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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T on Esprit s'est emmêlé à mon esprit, comme l'ambre s'allie au musc odorant.


mosque Citation 860  | 
in Louis Massignon, Le Diwan d'al-Hallâj 

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L a science qui présente tout à coup dans le cœur sans industrie, ni étude, ni effort de la part de l'homme est de deux sortes : celle dont l'homme ignore comment elle lui arrive et d'où - et celle qui comporte la connaissance du moyen dont elle provient, c'est à dire la vision de l'ange qui la jette dans le cœur ; [la première s'appelle inspiration et souffle au fond du cœur] la deuxième s'appelle révélation, elle appartient en propre aux prophètes. Quant à la première, elle est le propre des saints et des purs.


mosque Citation 835  | 
L'Ihya' ulim al din, 3ième ¼, Livre I, " les prodiges du cœur ", cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", Extrait de l'Ihya' ulim al din " 

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L 'inspiration ne se différencie de la science acquise ni par la nature de la science, ni par son lieu, ni par sa cause, mais seulement sous le rapport de l'écartement du voile : car cela n'est pas au pouvoir de l'homme.
Et la révélation ne se différencie de l'inspiration par rien de ce que l'on vient de dire, mais seulement par la vision de l'ange qui procure la science ; car celle ne parvient dans nos cœurs que par l'intermédiaire des anges. Dieu Très Haut y fait allusion dans cette parole : " Il n'est pas donné à l'homme que Dieu lui parle, si ce n'est par une révélation ou de derrière un voile, ou bien en déléguant un envoyé afin que celui-ci, par la permission de Dieu révèle à l'homme ce que Dieu veut. "


mosque Citation 834  | 
L'Ihya' ulim al din, 3ième ¼, Livre I, " les prodiges du cœur ", cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", Extrait de l'Ihya' ulim al din " 

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E t ceux qui professent l'efficacité des "aspirations (ou énergies) spirituelles", ne cessent de se tenir sur leurs voies claires et précises jusqu'à ce que des panneaux annonciateurs brillent pour eux, portés par les mains des Esprits Supérieurs qui résident au Degré de la Proximité à la Station de la Parole Bouche-à-Bouche, panneaux sur lesquels des "Ecritures" bien tracées et saintes se lèvent pour eux, comme "témoins" de la réalisation qu'ils ont obtenue, et leur confèrent le transfert de ce mode à un autre mode, par voie de sublimation. Alors le voile est enlevé, et ce qui avait été caché est mis à découvert! Alors est défait le bandeau, retiré le verrou, ouverte la serrure! Alors les "aspirations-énergies" propres à cet autre mode s'unifient pour scruter la Réalité Une, et l'être ne concoit plus qu'une seule aspiration" et rien d'autre. De cette "aspiration" unique procèdent des influences qui portent effet sur la Réalité Pure.


mosque Citation 833  | 
Le livre de l'extinction dans la contemplation (Kitab al fana' fi al muchahada), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1984. 

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C eci étant exposé, sache que les soufis ont une préférence pour les sciences reçues par voie d'inspiration, à l'exclusion de celles acquises par l'étude. Ainsi ne désirent-ils ni étudier la science, ni apprendre tout ce que les auteurs ont composé, ni scruter les doctrines et les preuves apportées. Ils disent au contraire : " la voie " consiste à préférer le combat spirituel, à faire disparaître les défauts, à couper tous les liens, et à s'approcher de Dieu Très Haut par une parfaite application spirituelle.
Et chaque fois qu'il en est ainsi, c'est lui, Dieu, qui se tourne vers le cœur de son serviteur, et lui garantit l'illumination par les lumières de la science.


mosque Citation 832  | 
Ihya' ulim al din, 3ième ¼, Livre I, " les prodiges du cœur ", cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", Extrait de l'Ihya' ulim al din " 

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S ans rien, sans saisie, telle est l'île où il n'y a plus de retour ici-bas.
Je l'appelle Extinction, cet épuisement complet de la vieillesse et de la mort.


temple_buddhist Citation 831  |   Divers Sutras
Suttanipata, V, 10, traduit par A. Bareau : Bouddha, Éd. Seghers, 1962, p. 144 

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D hyana et samapatti sont les dharma qui aident à ouvrir les trois portes de la ville du nirvana, ces portes étant les trois samadhi de la vacuité, du sans-signe et de la non-prise-en-considération. Par le premier qui sert d'antidote aux vues erronées on pénètre dans le nirvana. Mais si, franchissant la porte de la vacuité, on hypostasie la vacuité, celle-ci ne donne plus accès au nirvana et il faut alors emprunter la porte du samadhi exempt de signe distinctif qui sert d'antidote aux doutes et mène à l'apaisement. Si, à nouveau, on s'attache aux caractères du sans-signe en se livrant au bavardage, il faut franchir la porte du samadhi " apranihita " où l'on abandonne tout désir et tout vouloir propre, où l'on oublie jusqu'à ses vœux.. Alors, sans le moindre attachement ni à l'apaisement ni au nirvana, on accède à l'extinction. Grâce à ces trois portes de la délivrance, le mystique voit l'identité du devenir et du nirvana, parce que le nirvana est vide, sans caractères, indigne d'être pris en considération, et le samsara également.


temple_buddhist Citation 830  | 
Mahaprajnaparamitasastra, p. 1232, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.100 

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O moine, vide cette barque. Vidée, elle voguera légère. Passion et haine en toi anéanties, tu parviendras à l'extinction.


temple_buddhist Citation 829  | 
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 369, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 

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N agarjuna : " Si tout est vide, pas de production, pas de destruction. Par quelle élimination ou par quel arrêt se mettrait-on en quête du nirvana ? "

Glose de Candrakirti :

" Il existe une double extinction [nirvana] selon le petit véhicule: l'extinction comportant des résidus, propre au saint qui vit encore ici-bas, et l'extinction définitive sans résidus, atteinte à la mort. On parvient à la première en se libérant complètement des souillures et des désirs. Les résidus y sont de purs éléments affranchis de la croyance erronée en une personnalité. On compare cet extinction à une ville où les criminels ont été exécutés. Par contre, l'extinction sans résidus dans laquelle les purs éléments ont eux aussi, disparu correspond à la destruction de la ville elle-même après l'exécution des criminels. D'où cette stance sur le saint après la mort :

Le corps est anéanti, les notions sont évanouies, tous les sentiments abolis,
les tendances apaisées et la conscience effacée.
Et aussi :
Son corps en vie, le saint conserve des impressions affectives,
quand sa conscience disparaît, c'est comme une lumière qui s'éteint. "


temple_buddhist Citation 828  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 1 et glose de Candrakirti, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.186 

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N agarjuna : " Rien d'éliminé ni d'acquis, rien de destructible ni de permanent, Rien ne disparaît ni n'apparaît, c'est ce qu'on appelle extinction. "

Glose de Candrakirti :

" Ce qui ne peut être éliminé comme l'attraction ni acquis comme le fruit du renoncement, ni détruit à la façon des agrégats, ce qui n'est pas éternel comme la plénitude et ne peut disparaître ni être créé, c'est le nirvana, la mise au repos de tout le déploiement différencié sous forme d'élaborations imaginaires. On se demande alors comment notre imagination édifie les passions qui, tant qu'elles existent, empêchent d'atteindre le nirvana.

A cela le réaliste répond : S'il est vrai que passions et agrégats n'existent plus aussitôt le nirvana atteint, ils existent pourtant avant de l'atteindre. Vous êtes sous l'emprise du démon [de l'illusion, rétorque le partisan de la vacuité], car l'être en soi ne deviendra jamais un non-être.

Dans le nirvana-sans-résidus tous les éléments de l'existence ont disparu. Si dans la cessation absolue ils n'existent pas, c'est qu'ils n'ont pas la moindre réalité, tout comme la peur, surgissant à la vue d'une corde prise dans les ténèbres pour un serpent, se dissipe à la lumière d'une lampe.

Si ces éléments n'existent pas dans l'extinction, ils n'existent pas non plus dans le samsara. On nomme ce dernier "réalité contingente" parce que, sous l'emprise démoniaque du moi et du mien, les naïfs et les simples croient percevoir des choses qui n'existent pas réellement. Le samsara et sa douloureuse agitation ne cesseront donc jamais ni pour le réaliste qui affirme ni pour le nihiliste. "


temple_buddhist Citation 827  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 3 et glose de Candrakirti, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.187-188 

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L a véritable extinction, c'est de supprimer la conscience mentale, la différenciatrice..., car pour agir, c'est sur elle que prennent appui les autres consciences... Cette conscience s'attache à la sphère sensorielle qu'elle discerne en la délimitant à l'aide des imprégnations. C'est elle aussi qui alimente la conscience de tréfonds.


temple_buddhist Citation 826  |   Lankavatara Sutra
p. 126, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.224 

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