Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 67 / 82


settings contact_support arrow_upward menu home


C eux qui parlent d'extinction (les bouddhistes) conçoivent un départ sans retour, ceux qui s'en tiennent à la vie et s'accrochent à l'existant (les taoïstes) croient les choses immuables. Malgré leurs différences, tous se rejoignent dans leur incompréhension du Dao, Que [le qi] soit condensé ou dissous, c'est toujours ce qui me constitue. On ne peut parler de la nature humaine qu'avec celui qui a compris que la mort n'est pas annihilation.

Quand on a compris que l'espace vide n'est que qi, alors l'il-y-a et l'il-n'y-a-pas, le latent et le manifeste, l'esprit et les transformations, nature humaine et le destin ne forment plus qu'un et non pas deux. Celui qui, contemplant condensation et dissolution, avènement et résorption, forme et non-forme, est capable de remonter à leur source première celui-là a saisi le sens profond des Mutations. [...] La condensation et la dissolution du qi sont au Vide suprême ce que le gel sont à l'eau. Comprendre que le Vide suprême, c'est le qi, c'est comprendre qu'il n'y a pas d'il-n'y-a-pas.


candle Citation 419  | 
Zhengmeng 1, in Zhang Zai ji, p.7-8, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

share



E veil et sensible sont identiques,
on n'y appréhende aucune différence.


temple_buddhist Citation 417  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 472, § 1 à 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 

share



L e nirvana opère par extinction, le nirvana ne peut être saisi...
Tous les dharma par nature sont semblables et identiques au nirvana.
Le savent les êtres qui excellent à l'issue et se vouent à l'Éveil du Bouddha.


temple_buddhist Citation 416  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 472, § 5 et 6, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 

share



L 'illusion que nous enseignons est un antidote à la croyance obstinée à la réalité du monde; mais les mystiques n'ont pas besoin d'un tel antidote, eux qui ayant atteint le but n'appréhendent rien qui puisse être une illusion ou son absence. Il n'y a donc plus pour eux ni action ni devenir. Mais si la réalité des choses n'est qu'illusion, celle-ci peut néanmoins produire souillure et purification comme l'apparition magique d'une belle femme inspire le désir à qui n'a pu réaliser sa nature, ou comme l'apparition évoquée par le Bouddha purifie ceux qui s'adonnent aux racines de vertu.


temple_buddhist Citation 415  |   Candrakirti
Mulamadhyamikakarikavrtti (ou Prasanapada), I, p. 44-46, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183 

share



P uisque la nature dépendante est imaginaire d'une part et absolue d'autre part, Bhagavat, en s'exprimant de la sorte, avait en vue l'identité du samsara et du nirvana.


temple_buddhist Citation 414  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), p. 125, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.250 

share



L e samsara - océan de l'existence - se réduit à un flot d'imaginations
Où les esprits puérils se noient.
Comme un peintre que terrifie l'effroyable monstre qu'il est en train de peindre, le vulgaire est épouvanté par le samsara.
Comme un être stupide tombe dans le bourbier qu'il a lui-même préparé,
Les êtres plongent dans le bourbier des imaginations sans consistance
Qu'ils ont eux-mêmes préparé et ne peuvent le traverser.
Au contraire, ceux qui perçoivent le monde comme vide et dépourvu de commencement, De milieu et de fin voient qu'il n'y a ni samsara ni nirvana, mais quelque chose d'indicible, Sans souillure, sans changement et qui resplendit au commencement, au milieu et à la fin.


temple_buddhist Citation 412  | 
Mayanavimsika, st. 9,10,15, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.175 

share



N agarjuna : Le Bouddha, qui est-il durant son existence ? Existe-t-il ou n'existe-t-il pas ? C'est inconcevable. Ou bien est-il à la fois existant et inexistant ou ni l'un ni l'autre ?
Inconcevable à nouveau ! C'est pourquoi : Il n'y a pas la moindre distinction entre nirvana et samsara. Il n'y a pas la moindre distinction entre samsara et nirvana.
La limite du nirvana est la limite même du samsara. Entre les deux, on ne trouve pas la plus subtile dissemblance. On ne peut imaginer le Bienheureux existant ici-bas, ni non plus l'imaginer comme existant sous forme de complètement éteint, ainsi il n'y a pas la moindre différence entre le monde ordinaire et l'absolu. Le monde ordinaire étant l'absolu même, on ne peut donc lui assigner ni commencement ni fin.


temple_buddhist Citation 411  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 18 à 20, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.192 

share



L a vibration de l'Aum, qui résonne dans tout l'univers (" la parole " ou " bruit des grandes eaux " de la bible), comporte trois manifestations : création, conservation et destruction (Taittiriya Upanishad, I, 8).


temple_hindu Citation 410  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 

share



S on Verbe a préexisté éternellement à toutes choses existantes,
Mais elles le voilent avec sagesse à qui ne comprend pas.
En lui, mon esprit s'est éperdu de sorte qu'ils se sont mêlés tous deux intimement, mais ce n'est pas un corps qui est entré dans un corps…


mosque Citation 409  | 
" l'Eloge du Vin ", " Kamriyga " sur le Verbe préexistant,cité par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", p 61 

share



P our Pâtanjali, Dieu est la vibration cosmique de l'Aum qu'on entend dans la méditation (Upanisads, I, 27). L'Aum, c'est le verbe créateur, le bruit du moteur cosmique, le témoin de la présence divine. Ceci doit être rapproché avec Saint Jean :

" Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu. Tout s'est fait par lui et sans lui rien ne se fait de ce qui est fait ". (Saint Jean I, 1-3 )

L'Aum (OM) des Védas est devenu le mot sacré Amin des Musulmans, l'Hums des Tibétains, et l'Amen des Chrétiens (en hébreu il signifie être sûr, fidèle).

" Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véridique, le principe de la création de Dieu " (Apoc. III.14)


temple_hindu Citation 408  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946, chap. 26, la science du Kriya Yoga, p 233 à 241 

share



A partir du qi unique de l'Harmonie suprême commencent à se scinder Yin et Yang dans leur transformation; dans le Yin il y a du Yang, dans le Yang il y a du Yin, leur origine étant l'unité du Faîte suprême. Aussi longtemps que le Yin et le Yang ne se sont pas séparés, il y a reproduction à l'identique. Le Yin seul n'accomplit rien, le Yang seul n'engendre rien. Dans l'engendrement et l'accomplissement, Yin et Yang se différencient dans leur constitution. Dans le domaine humain, le ferme et le souple s'entraident, sens du juste et sens du profit s'équilibrent, Dao et objets concrets se complètent : ils réalisent ainsi le principe des dix mille changements dans l'interaction tout en fusionnant dans l'unité.


candle Citation 407  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 2, p9311, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

share



A insi, Dieu créa l'homme en puisant au sein des 35 catégories de pensées (1) du corps [et du monde] causal, 19 éléments complexes du corps [et du monde] astral et 16 du corps [et du monde] physique, en créant d'abord le premier [le monde causal] puis le second [le monde astral]. Suivant le principe de relativité suivant lequel l'unité première s'est scindée en une infinité de formes, le cosmos causal et le corps causal différent du cosmos et du corps astral, le cosmos et le corps physique se distinguent dans la même mesure des autres formes de création.(2)

Pour le monde causal, le cosmos matériel [l'univers] n'est pas plus composé d'électrons que le monde astral de biotrons (3), les deux mondes étant en réalité constitués d'infimes parcelles de pensées divines (1), modelées et différenciées par Maya, loi de la relativité séparant, en apparence, les " noumènes " des phénomènes. […]

Le Védanta enseigne que seul Dieu est réel, toute la création, toute existence séparée, est Maya, illusion. C'est Shankara, dans ses commentaires des Upanishads, qui a le mieux exprimé cette philosophie moniste.


temple_hindu Citation 406  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946, chapXLIII, la résurection de Sri Yukteswar, p 402 à 418 

(1) Les " Thoughtrons" sont les "idées premières" des 19 éléments du corps [et du monde] astral et des 16 du corps [et du monde] physique grossier soit 35 "idées premières". (2) Selon Yogananda, les cellules du corps humains dérivent des molécules, les molécules des atomes, les atomes des " Lifetrons " ou biotrons (cf. 3), et les biotrons des " Thoughtrons " selon un model d'affinement du prana jusqu'à son état quintessenciel : le Thoughtrons. Dans l'ordre de la création, les " Thoughtrons " sont donc la première forme de manifestation issue de L'Aum, la Vibration Cosmique ou Verbe créateur. (Voir Yogananda 'Man's Eternal thought ' p 261-263 et 360-363.) Voir à ce propos l'étude de U. Libbrecht, " Prâna =Penuma = Qi ? " Wilt L Idema et Erik Zurcher, Tought and law in Qin and Han China, Leyde, Brill, 1990, p42_62.) et A. Cheng sur le Qi dans " Histoire de la pensée Chinoise ", édition du Seuil, 1997, p 127 à 130. (3) le " Biotron" (Lifetron en anglais) est un élément pranique (c'est à dire composé de prana).

share



L e Dao engendre l'Un
Un engendre Deux
Deux engendre Trois
Trois les dix mille êtres
Les dix mille êtres portent le Yin sur le dos et le Yang dans les bras
Mêlant leurs souffles (chongqi) ils réalisent l'harmonie.


Citation 405  | 
Tao-tê-king, § 42, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 

share



L es dix mille êtres sous le Ciel naissent de l'il-y-a
Et l'il-y-a naît de l'il-n'y-a-pas.


Citation 404  | 
Tao-tê-king, § 40, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 

share



C omme le Ciel et la Terre n'étaient pas encore formés, que tout était vaste, immense, obscur et sans aspect, cela fut appelé le Grand Commencement. Le Dao commença dans les immensités vides. Celles-ci engendrèrent l'univers duquel naquit le qi. Celui-ci prit alors des contours. Ce qui était pur et léger s'éleva et s'épandit pour donner le Ciel. Ce qui était lourd et grossier s'aggloméra et se coagula pour donner la Terre. La concentration aérée du pur et du subtil fut aisée; mais la coagulation compacte du lourd et du grossier fut difficile. Aussi le Ciel fut-il achevé en premier, et la Terre formée seulement après.

Les essences assemblées du Ciel et de la Terre donnèrent le Yin et le Yang. Les essences concentrées du Yin et du Yang donnèrent les quatre saisons. Les essences dispersées des quatre saisons donnèrent les dix mille êtres. Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l'essence du souffle du feu donna le soleil. Le souffle froid du Yin en accumulation donna l'eau, et l'essence du souffle de l'eau donna la lune (1). [ ... ]

Des souffles rejetés par le Ciel, ceux qui sont déchaînés donnent le vent, des souffles contenus par la Terre, ceux qui sont harmonieux donnent la pluie. Les bêtes à poil et à plume sont les espèces qui marchent et qui volent: aussi relèvent-elles du Yang. Les bêtes à carapace et écailles sont les espèces qui se tapissent et se cachent : aussi relèvent-elles du Yin. [ ...] Les êtres d'une même espèce s'ébranlent mutuellement, la racine et les branches se répondent ".


Citation 403  |   Huainanzi
Huainanzi 3, éd. Z7,JC, p. 35-36, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 (voir aussi "La Philosophie morale dans le néoconfucianisme (Tcheou Touen-yi)", Paris, PUF, 1954.) 

(1) Les " essences " (jing) constituent la forme la plus subtile de l'énergie primordiale, du qi. (note du traducteur)

share



L 'homme prend modèle sur la terre
La Terre sur le Ciel
Le Ciel sur le Dao
Et le Dao sur lui-même.


Citation 402  | 
Tao-tê-king, chap. 25, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

share



C ette création de la pensée dans une masse inanimée, aveugle et insensible, est sans doute une action toute puissante. Voilà un créateur.


church Citation 401  | 
Lettres...., I, réflexions, in Œuvres philosophiques, Paris, Charpentier, 1863, P.193 

share



C e premier être, que je reconnais pour la source féconde de tous les autres, m'a donc tiré du néant ; je n'étais rien, et c'est par lui seul que j'ai commencé à être tout ce que je suis ; c'est en lui que j'ai l'être, le mouvement et la vie.


church Citation 400  | 
Lettres...., I, 4, 1, in Œuvres philosophiques, Paris, Charpentier, 1863, P.194 

share



S ans Faîte et pourtant Faîte suprême! Le Faîte suprême dans le mouvement donne naissance au Yang, le mouvement parvenu à son comble devient quiétude, dans la quiétude prend naissance le Yin, la quiétude parvenue à son comble fait retour au mouvement. Mouvement et quiétude alternent, prenant racine l'un dans l'autre. Un Yin, un Yang, de leur partage surgissent les deux modèles. De la transformation du Yang et de son union avec le Yin naissent eau, feu, bois, métal, terre. Lorsque ces cinq énergies agissent dans une succession harmonieuse, les quatre saisons suivent leur cours.

Un cycle des Cinq Agents correspond à une alternance du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang se fondent dans le Faite suprême. Le Faîte suprême trouve sa racine dans le Sans Faite. Les Cinq Agents naissent chacun avec sa nature propre. Le Sans Faite dans sa vérité, le Yin/Yang et les Cinq Agents dans leur quintessence, mystérieusement s'unissent et se condensent. Le Dao du qian se fait masculin, le Dao du kun se fait féminin (1). Ces deux énergies en interaction engendrent et transforment les dix mille êtres. Les dix mille êtres se reproduisent et prolifèrent, et leurs transformations n'ont pas de fin. […]

Grand est le Livre des Mutations! Voilà ce qu'il contient de meilleure !


candle Citation 399  | 
Taijitu shuo (Explication du Diagramme du Faîte suprême) par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; les citations du dernier paragraphe sont tirées du Shuogua (Explication des figures) 2 et du Grand Commentaire aux Mutations (Xici A 4) 

(1) Qian et kun sont les noms des deux premiers hexagrammes des Mutations, entièrement constitués de traits Yang et de traits Yin et associés respectivement au Ciel et à la Terre.

share



L 'Harmonie suprême est ce qui s'appelle Dao. En elle est contenue la nature [de tous les processus] : flotter/sombrer, monter/descendre, mouvement/repos, stimulation mutuelle. C'est en elle que [les processus] trouvent leur origine : génération, interaction, vaincre/être vaincu, contraction/expansion. À son avènement, elle est infime et subtile, " aisée et simple ", mais à son achèvement, elle est vaste et grande, ferme et solide. [ ... ]

Ce qui se disperse, se différencie et peut prendre figure visible est énergie vitale (qi) ; ce qui est pur, pénètre partout et ne peut prendre de forme visible est puissance spirituelle (shen) (1). À moins d'être comme du qi en mouvement, les forces génératrices [du Ciel-Terre] ne sauraient être considérées comme en Harmonie suprême.

Le Vide suprême n'a a pas de formes : c' est la constitution originelle du qi. La condensation et la dissolution [du qi] sont des formes temporaires dues aux changements et aux transformations. Bien que le qi du Ciel-Terre se condense et se disperse, repousse et recueille de cent façons, en tant que principe (LI) il opère selon un ordre infaillible. Le qi est une chose qui se dissout pour revenir au sans-forme en se maintenant dans sa constitution, et qui se condense pour donner des figures sans s'écarter de sa constante.

Le Vide suprême ne peut être que qi, le qi ne peut que se condenser pour donner les dix mille êtres, les dix mille êtres ne peuvent que se dissoudre pour revenir au Vide suprême. Avènement et résorption alternent en un cycle universellement nécessaire. […] Le Vide suprême est pur, étant pur il est sans obstruction, étant sans obstruction il est spirituel (shen). Le contraire du pur est le trouble ; le trouble est obstruction, et l'obstruction donne les formes.


candle Citation 398  | 
Zhengmeng 1, in Zhang Zai ji, p. 7-9, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) " Spirituel " (shen) qualifierait donc le qi un et indifférencié du Vide suprême, alors qu'il ne s'est pas encore condensé et diversifié dans les formes sensibles. Le qi est donc la totalité du Dao, dans son aspect invisible aussi bien que visible.

share



L e Dao engendre l'Un
Un engendre Deux
Deux engendre Trois
Trois les dix mille êtres
Les dix mille êtres portent le Yin sur le dos et le Yang dans les bras
Mêlant leurs souffles, ils réalisent l'harmonie.


Citation 397  | 
Tao-tê-king, § 42, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 

share



L es exégètes occidentaux ne se doutent pas que l'Apocalypse de Saint Jean contient l'exposé symbolique de la science yogique […] Saint Jean mentionne le " mystère des 7 étoiles " et des " 7 églises " (Apocalypse, I, 20), symbolisant les 7 lotus de lumière qui sont les 7 portes de l'axe cérébro-spinal dont parle les ouvrages du Yoga. Le 7ième centre, le " lotus aux milles pétales " du cerveau, est le trône de la conscience infinie.


temple_hindu Citation 396  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 

share



L a pile corporelle humaine est entretenue non seulement par la nourriture grossière mais aussi par l'énergie cosmique vibratoire (le " Verbe " ou l'Aum), force invisible qui pénètre dans le corps humain par le portail du bulbe rachidien. Situé au sommet de la nuque, le bulbe représente le 6ième centre corporel, en haut des 5 autres chakras (en sanskrit : " roues " ou centre de force rayonnante) de la moelle épinière. C'est par ce bulbe que le corps s'alimente en énergie vitale universelle (Aum). Le bulbe est en connexion directe, par polarité, avec la conscience christique (Kutasha) ou œil unique, situé entre les sourcils, ou encore centre de la puissance de la volonté humaine. L'énergie cosmique est alors emmagasinée dans le 7ième centre, celui du cerveau, pour y former une réserve au potentiel infini. (centre mentionné dans les Védas sous le nom de " lotus aux milles pétales ") . La bible réfère à l'Aum entant que Saint Esprit ou force de vie invisible qui soutient divinement toute la création.

" Ne savez vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez pas à vous-même ? "
( I, Corinthiens, VI, 19)


temple_hindu Citation 395  | 
Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 

share



A ton cœur se révèle Celui qui n'a jamais cessé
de résider dans l'inscrutable mystère du Sans-commencement!
Mais c'est toi-même qui étais le voile sur ton oeil
bien que cela fût par la vertu même de ta similitude divine.
Alors au cœur apparaît que Celui qu'il voit
n'a jamais cessé de l'appeler vers Lui!


mosque Citation 394  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

share



T on œil est la lampe de ton corps, lorsque ton oeil est en bon état, tout ton corps est éclairé, mais lorsque ton œil est en mauvais état, ton corps est dans les ténèbres. Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit pas ténèbres.


church Citation 393  | 
Luc II- 34-35 

share


Page:  66 |67 | 68 | 69 | 70 | 71 | 72 | Etc.




Livres sacrés des Religions du Monde
Le Dhammapada
Le sutra du Diamand et le sutra du Coeur
La sainte Bible
Corpus Hermetica
La Bhagavad Gita
Les Upanishads (extraits)
Les Lois de Manu
Le saint Coran
L'Avesta
Ecrits de Bahá’u’lláh
Le Livre des morts Tibétain
Sepher Ha Zohar



L'essentiel des Écritures sacrées


Dieu aime tous les êtres du monde




Citations par livres sacrés




Citations par auteurs




Citations par courants de pensée




Citations par thèmes




Recherche de citations par mots-clefs
:

: