Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 75 / 82


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A insi, la félicité supra sensorielle est extrêmement aisée à atteindre.
Elle est infiniment supérieure aux plaisirs des sens, finissant toujours dans le dégoût.


temple_hindu Citation 200  | 
cité par Paramhansa Yogananda, Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1947 

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L 'homme à l'état de veille, déploie une somme considérable d'efforts à rechercher le plaisir des sens, lorsque tout l'appareil sensoriel est fatigué, il oublie même le plaisir qui est à sa portée et va dormir afin de se reposer dans son âme - sa nature véritable.


temple_hindu Citation 199  | 
cité par Paramhansa Yogananda, Autobiographie d'un YOGI, Éditions Kriya Yoga de Babaji, ©1946 

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M ais l'âme ne raisonne jamais mieux que quand rien ne la trouble, ni l'ouïe, ni la vue, ni la douleur, ni quelque plaisir, mais qu'au contraire elle s'isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps et qu'elle rompt, autant qu'elle peut, tout commerce et tout contact avec lui pour essayer de saisir le réel.


candle Citation 198  | 
Phédon, 65c (traduction Emile Chambry 1965).  

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L e sensible est pour l'âme incarnée un appui, dont pourtant elle doit être en mesure de se dégager pour se souvenir de la réalité intelligible à laquelle participe la réalité sensible perçue. La connaissance sensible doit ... se prolonger en une connaissance intelligible, qui ne peut être qu'une réminiscence réactualisant une vision antérieure de l'être-en-soi.


candle Citation 197  | 
Phèdre 249b-d, traduit par Brisson, Phèdre P.47, cité par Anna Kélessidou, L'âme chez Platon et Plotin, P.15, dans Autour de Descartes : L'union de l'âme et du corps, Sous la direction de J.-L. Vieillard-Baron. Vrin, 1991, " Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie ". 

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T ant que nous serons en vie, le meilleur moyen, semble-t-il, d'approcher de la connaissance, c'est de n'avoir, autant que possible, aucun commerce ni communion avec le corps, sauf en cas d'absolue nécessité, de ne point nous laisser contaminer de sa nature, et de rester purs de ses souillures, jusqu'à ce que Dieu mous en délivre.


candle Citation 196  | 
Phédon, 67a (traduction Emile Chambry 1965) 

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L a neutralité en face des contacts imparfaits du plaisir et des contacts pervers de la douleur est le premier résultat direct et naturel de la discipline de l'âme.


temple_hindu Citation 195  | 
La Vie divine, vol. I, trad. C. Rao, S. Forgues, J. Herbert, P. Coat, 1955/ 1959/1992, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 34-36 

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U n jour donc, plusieurs soufis rencontrèrent Rabia' qui courrait, portant du feu dans une main et de l'eau dans l'autre. Ils lui dirent : " Ô Dame du monde futur, où vas-tu, et que signifie tout cela ? "
Elle répondit : " Je vais pour incendier le paradis et noyer l'enfer, en sorte que ces deux voiles disparaissent complètement devant les yeux des pèlerins et que le but leur soit connu, et que les serviteurs de Dieu le puissent voir, lui, sans objet d'espoir ni motif de crainte. Qu'en serait-il, si l'espoir du paradis et la crainte de l'enfer n'existaient pas ? Hélas, personne ne voudrait adorer son Seigneur, ou lui obéir !


mosque Citation 194  | 
Rabia' the mystic, UP Cambridge 1928 

Cette même anecdote fut rapportée par Frères Yves à Saint Louis dans " la Vie de Saint Louis ", chap. 87.

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L e malheur porte le bonheur
Le bonheur sous-tend le malheur
Dira-t-on que vus de très haut
Marcher droit et dévier demeurent?
Le normal se fait monstrueux
Le bénéfique maléfique
C'est dans la nuit des temps que l'homme
A commencé de s'égarer.


Citation 193  | 
Tao-tê-king, chapitre 58, texte chinois présenté et traduit par François Houang et Pierre Leyris, coll. Sagesses 16, Seuil, Paris. 

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Q uel usage particulier fait-il de son esprit?
-Vie et mort sont pour lui d'égale importance :
Elles ne l'affectent en rien.
L'effondrement du monde ne l'entraîneraient pas.
Il discerne le vrai, ne dérive pas avec les choses,
Epouse leur transformation
Et s'attache au Principe Ancestral.


Citation 192  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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A insi, quand la Vertu est grande, on oublie le corps.
Quand l'homme n'oublie pas ce qui est oublié
Et oublie ce qui ne l'est pas,
C'est l'oubli véritable.


Citation 191  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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Q ui s'attache, n'est pas bienveillant.
Qui choisît le moment, n'est pas sage.
Qui ne sait que pertes et profits sont corrélatifs,
N'est pas un homme de bien.
Qui agît par renom et se perd,
N'est pas un gentilhomme.


Citation 190  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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L e Saint s'ébat là où les êtres et les choses
Jamais ne disparaissent, et avec eux il demeure.
Mort précoce, vieillesse, origine et fin de la vie
Lui procurent la même joie.


Citation 189  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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L a connaissance est voile sur le Connu, et la sagesse une porte auprès de laquelle on s'arrête; de même tous les autres modes spirituels sont des "moyens" comme les "lettres"; et toutes ces choses ne sont que "faiblesses" qui aveuglent les regards et éteignent les lumières. Car s'il n'y avait pas les Noms, le Nommé paraîtrait, s'il n'y avait pas l'amour, l'union persisterait, s'il n'y avait pas les lots différents (du sort), tous les degrés seraient conquis, s'il n'y avait pas la Huwiyya (le Soi suprême), la Anniyya (le Moi suprême) paraîtrait, s'il n'y avait pas Huwa, Lui, il y aurait Anâ, Moi, s'il n'y avait pas Anta, Toi, se verrait la marque de l'ignorance, s'il n'y avait pas la compréhension (ordinaire) s'affirmerait le pouvoir de la Science (pure): et alors les ténèbres seraient abolies, et toutes ces lourdes bêtes s'envoleraient comme d'impondérables oiseaux dans les exiguïtés de l'extinction!


mosque Citation 188  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992.  

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S 'il y a délimitation, on perd l'absolu. [ ... ]
Tous les êtres ont une désignation, un nom, qui par là même en nie l'absolu.
Dès qu'il y a nom, il y a délimitation, dès qu'il y a forme, il y a finitude.


Citation 187  | 
Commentaire au Laozi (Lao Tzeu) 25 et 38, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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V otre désir même de formuler la vérité la nie parce que les mots ne peuvent pas la contenir.


temple_hindu Citation 186  | 
Je suis, trad. S. Joaquin, 1982 / 1995. Sois! trad. P. Vervisch, 1983 / 1994, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 171-172 

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I l n'y a ni Bouddha ni Dieu.
Tous les sages et vénérables sont comme des éclairs dans le ciel.


temple_buddhist Citation 185  | 
Zen et vie quotidienne, trad. M. Fabbro, V. Bardet, K. Robel, E. et M. de Smedt, 1985 / 1996, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 

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T out ce que vous rencontrez, au-dehors et même au-dedans de vous-même, tuez-le. Si vous rencontrez un Bouddha, tuez le Bouddha ! Si vous rencontrez un patriarche, tuez le patriarche ! Si vous rencontrez un Arhat, tuez l'Arhat ! Si vous rencontrez vos père et mère, tuez vos père et mère ! Si vous rencontrez vos proches, tuez vos proches ! C'est là le moyen de vous délivrer, et d'échapper à l'esclavage des choses ; c'est là l'évasion, c'est là l'indépendance !


temple_buddhist Citation 184  | 
Entretiens de Lin-tsi, traduction Paul DEMIÉVILLE, Paris, Fayard, 1972, p. 117 

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L 'écriture est une chose et le savoir en est une autre. L'écriture est la photographie du savoir, mais elle n'est pas le savoir lui-même. Le savoir est une lumière qui est en l'homme; héritage de ce qui lui a été transmis. La parole EST l'homme. Le verbe est créateur. Il maintient l'homme dans sa nature propre.


candle Citation 183  | 
Aspects de la civilisation africaine, 1972 / 1992, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 105-107 

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E st-ce un rêve, une magie? se demande-t-il. Il reconnaît alors que les choses, comme cette vision, relèvent uniquement de la conscience, ce qu'ignore le sot abusé par toutes sortes d'imaginations : Il n'y a ni voyant ni vu, ni parole ni sujet qui parle. Il n'y a là que construction différenciatrice... Tant que celle-ci opère, on ne perçoit pas le Bouddha. Le Bouddha pleinement éveillé n'est perçu que si le devenir ne se déploie plus.


temple_buddhist Citation 182  |   Lankavatara Sutra
chap.I, sq. 42-44, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.282 

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R avana se trouve complètement éveillé, toute sa personne subit une révolution et il s'installe dans un comportement indifférencié. Il a l'intelligence des textes sacrés, l'intuition des choses telles qu'elles sont. Il ne dépend plus de personne et devient un grand yogin. Il acquiert l'habileté en moyens salvifiques, jouit de la compréhension du tathagatagarbha, de la bouddhéité, et plonge dans l'intériorité mystique propre à la terre des Bouddhas.

Une voix se fait entendre alors : " Bien, bien, ceci est à reconnaître par soi-même." C'est là, en effet, l'essence de ce traité. La voix recommande à Ravana de fuir la lettre des textes, de se méfier des spéculations et de ne se livrer qu'aux véritables samadhi et ravissements du Mahayana.


temple_buddhist Citation 181  |   Lankavatara Sutra
chap.I, p. 9-12, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.282 

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I l connaît la misère des êtres, il sait que la corbeille de la loi, qui est issue des causes et conditions, peut aussi être atteinte par tous les êtres, mais que ceux-ci, plongés dans les ténèbres de l'erreur, ne la demandent pas et ne la recherchent pas. C'est pourquoi il rit de tout son corps.

Tous les êtres de cet univers cherchent toujours le bonheur, mais trouvent toujours le malheur; leur pensée s'attache à l'atman, mais en réalité il n'y a pas d'atman. Les êtres craignent toujours le malheur, mais sont toujours malheureux ; ils sont comme l'aveugle qui, en cherchant le bon chemin, s'en écarte et tombe dans le fossé. Après toutes ces considérations, le Bouddha rit de tout son corps.

C'est pour une raison grave qu'il rit de tout son corps. Quelle est donc cette grave raison ? Le Bouddha va prêcher la prajnaparamita [perfection de sapience] et d'innombrables êtres continueront la lignée du Bouddha : voilà la grave raison.

… Enfin le rire a toutes espèces de causes : on rit de joie ou de colère ou par timidité; on rit au spectacle de choses étranges ou ridicules; on rit devant des usages étrangers ou des difficultés extraordinaires. Ici, il s'agit d'une difficulté absolument extraordinaire. Les dharma sont non-nés, non-détruits, absolument vides, imprononçables, innommables, indicibles, inexprimables; cependant il faut leur donner un nom et leur appliquer des phonèmes quand on en parle aux êtres pour les amener à la délivrance : c'est là une difficulté énorme. Supposons un foyer long de cent yojana : qu'un homme portant des herbes sèches entre dans ce foyer et le traverse sans en laisser brûler un seul brin, ce serait là un exploit. De plus, il est très difficile pour le Bouddha de prendre ces herbes que sont les quatre-vingt mille rubriques de la loi et d'enter avec elles dans le véritable caractère des dharma sans en laisser brûler par le feu de l'attachement et de traverser ce feu tout droit sans arrêt. Voilà pourquoi le Bouddha rit, et c'est à cause de ces difficultés de tout genre que le Bouddha rit de tout son corps.


temple_buddhist Citation 180  | 
Mahaprajnaparamitasastra, p. 439-442, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.281 

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T ous les dharma sont eux aussi absolus en leur nature essentielle et cette absoluité est identique à la perfection de sapience. Les dharma n'ont qu'une seule caractéristique, celle de n'en avoir point, et c'est pourquoi tous les dharma ont pour caractère de ne pas être reconnus par le Tathagata. Il n'y a pas en effet deux natures des choses mais une seule... Et la nature des choses est absence de nature, et leur absence de nature est leur nature même ... Ainsi abandonne-t-on tout point d'attachement.


temple_buddhist Citation 179  |   Astasahasrika Prajnaparamita
p. 190-192, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.211 

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M anjusri, qui voit tous les dharma comme ne naissant pas connaît parfaitement la douleur. Qui voit tous les dharma comme ne surgissant pas élimine l'origine de la douleur. Qui voit tous les dharma comme parfaitement éteints réalise l'arrêt tranquille. Qui voit les dharma comme vides pratique mystiquement le chemin ; qui voit ainsi les quatre vérités mystiques ne forge rien: ni douleur à reconnaître, ni origine à éliminer, ni arrêt à réaliser, ni chemin à pratiquer..., car il n'accepte ni ne repousse aucun dharma et en conséquence sa conscience ne s'attache à rien... Sa conscience est comparable à l'espace; il ne voit plus ni le Bouddha, ni la Doctrine, ni la communauté; voyant que tous les dharma sont vides, il n'a plus de doutes, il ne s'approprie plus rien, il en donc complément éteint.


temple_buddhist Citation 178  |   Candrakirti
Mulamadhyamikakarikavrtti (ou Prasanapada), p. 517, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.182-183 

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O noble fils, il en est comme d'un homme qui lors d'un spectacle de magie, à la vue d'une femme fantasmagorique suscitée par le magicien, ressent l'attraction amoureuse et, le cœur plein de désir, quitte son siège et s'en va par crainte de l'assemblée. Il pense ensuite à cette femme [en s'efforçant] de la concevoir comme laide, impermanente, [source] de douleur, vide, dénuée de soi. De même que pour cet homme, vains sont les efforts de certains moines... qui réfléchissent aux dharma non produits, non nés, [en s'efforçant] de les concevoir comme impermanents, douloureux, dénués de soi. A ces hommes dans l'illusion, je n'enseigne pas la pratique mystique de la voie. Qu'on sache que vain est leur effort.


temple_buddhist Citation 177  | 
Questionnaire de Dradhadhyasaya, cité par Candrakirti, Mulamadhyamikakarikavrtti, p. 463, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183  

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L e bodhisattva " se fonde sur la non-existence du péché et de son contraire", et cela constitue la vertu de moralité.
Question. - Si la moralité consiste à éviter le mal et à pratiquer le bien, pourquoi parler de la non-existence du péché a de son contraire ?
Réponse. - Parler de leur non-existence n'est pas vue fausse ni conception grossière ; si on pénètre à fond le caractère du dharma et qu'on pratique le samadhi du vide, on voit par l'œil de la sagesse [prajna] que le péché n'existe pas. Si le péché n'existe pas, son contraire, l'absence de péché, n'existe pas non plus.
[ ... ]
Enfin, l'homme qui déteste le péché et s'attache à son contraire éprouve du mépris et de l'orgueil quand il voit quelqu'un transgresser les défenses ; il éprouve de l'affection et du respect quand il voit un honnête homme observer les défenses
Une telle moralité est une cause génératrice de péché. Par conséquent nous disons qu'il faut remplir la vertu de moralité en se fondant sur la non-existence du péché et de son contraire.


temple_buddhist Citation 176  | 
Mahaprajnaparamitasastra (traité de la Grande Vertu de Sagesse (recueil de textes traitant de la prajnaparamita : perfection de la sapience)), II, p. 861, 864, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.153 

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