Le carnet de citations de  Sylvain (Fr)  2043 citations | Page 80 / 82


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D eux, issus d'une même source mais portant des noms différents
Ce deux-un s'appelle mystère
Mystère au-delà du mystère
Porte de toute merveille.


Citation 73  | 
Tao-tê-king, § 1, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7. 

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A vec son cœur ainsi recueilli..., il incline sa conscience vers des pouvoirs surnaturels [iddhi], il éprouve en lui-même tel ou tel pouvoir, étant un il devient multiple et de multiple redevient un, il devient invisible, visible, franchit les murs, s'immerge dans la terre et en émerge comme dans l'eau, marche sur les eaux sans qu'elles s'ouvrent, vole dans les airs [ ... ].


temple_buddhist Citation 72  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), I, II, p. 77-85, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.56-57 

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T out ce qui est, est un, et être pleinement, c'est être tout ce qui est


temple_hindu Citation 71  | 
La Vie divine, vol. IV, trad. C. Rao, S. Forgues, J. Herbert, P. Coat, 1955/ 1959/1992, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 34-36 

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L e multiple ne saurait gouverner le multiple; celui qui gouverne le multiple, c'est le Suprême-Solitaire (le souverain, l'unique). Le mouvant ne saurait régir le mouvant; celui qui régit les mouvements du monde, c'est celui qui tient à l'Un. Ainsi, ce qui permet au multiple de se maintenir dans sa cohésion, c'est qu'il a un maître qui en réalise l'unité. Ce qui permet au mouvant de se maintenir dans le dynamisme, c'est que sa source est nécessairement unique. Nul être ne saurait être aberrant, chacun procède nécessairement d'un principe (LI) Pour les rassembler, les êtres ont un ancêtre commun; pour les réunir, ils ont une origine commune. Aussi sont-ils divers mais non désordonnés, multiples mais non confus.


Citation 70  | 
Wang Bi, 8 Zhou Yi lüeli (Remarques générales sur le Livre des Mutations), Chapitre Ming tuan (" Explication des jugements sur les hexagrammes "), P. 591, dans l'édition des oeuvres complètes de Wang Bi par LOU Yulie, Wang Bi ji jiaoshi, Pékin, Zhonghua shuju, 1980, traduit et cité par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997. 

Sur le Livre des Mutations, pour une traduction de ce Classique avec le commentaire de Wang Bi, ainsi que de son Zhou Yi lueli, cf. Richard John LYNN, The Classic of Changes. A New Translation of the I Ching as Interpreted by Wang Bi, New York, Columbia University Press, 1994.

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L es unes manifestes, les autres latentes, seule une conscience supérieure peut mettre en lumière [les opérations du Yin et du Yang]. Le Ferme est bon comme il peut être mauvais; il en va de même pour le Souple. Rester dans le Milieu, voilà tout. Les deux énergies primordiales et les Cinq Agents en se transformant donnent naissance aux dix mille êtres. Les Cinq [Agents] différencient, alors que les deux [énergies] constituent la réalité même. Or Ces deux-là ne sont fondamentalement qu'un. C'est ainsi que dix mille ne fait qu'un, et qu'un dans sa réalité se divise en dix mille. Dix mille et un ont chacun leur place correcte, petit et grand chacun leur position déterminée .


candle Citation 69  | 
Tongshu, § 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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D u point de vue de l'identité, Les Dix milles êtres sont Un.


Citation 68  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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N ous savons ainsi que je suis autrui, et qu'autrui est moi, moi et autrui étant l'un comme l'autre des choses.
C'est parce que nous pouvons nous servir des yeux du monde comme de nos propres yeux qu'il n'y a rien que nos yeux ne puissent observer.


candle Citation 67  | 
HJJSS 6, p. 26b., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) La dernière phrase est une citation du Grand Commentaire aux Mutations, cf. Xici B3. À bien des égards, le passage sur le thème du miroir a tout l'air de commenter et développer le passage du Zhuangzi 13, éd. Zhuangzi jishi, ZZJC, p. 204.

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B ien qu'il y ait maints fleuves ils ne font qu'un dans la mer ;
Dans l'océan où ils se perdent, ces fleuves n'ont qu'une saveur même s'ils paraissent multiples.
Et la mer reste immuable sans croître ni décroître.


temple_buddhist Citation 66  | 
cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.343 

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L e ciel et la terre fut engendré avec moi, les dix milles êtres et moi ne faisons qu'un.


Citation 65  | 
Zhuangzi, chap. II, traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 4 

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L a voie qui peut s'énoncer
N'est pas la Voie pour toujours
Le nom (1) qui peut la nommer
N'est pas le Nom pour toujours
Elle n'a pas de nom : Ciel-et-Terre en procède
Elle a un nom : Mère-de-toutes-choses
En ce toujours-n'étant considérons le Germe
En ce toujours-étant considérons le Terme
Deux noms issus de l'Un
Ce deux-un est mystère
Mystère des mystères
Porte de toute merveille.


Citation 64  | 
Tao-tê-king, chapitre 1, texte chinois présenté et traduit par François Houang et Pierre Leyris, coll. Sagesses 16, Seuil, Paris. 

"(1) le texte peut signifier soit "" le nom qui peut la nommer "", soit "" le nom qui peut être nommé "" ; mais, selon la seconde acception, la Voie serait susceptible de recevoir un nom. (2) Pour certains commentateurs, ces deux vers doivent s'entendre : "" Toujours sans désir, nous pouvons voir son secret; toujours avec désir, nous pouvons voir ses limites extérieures. "" Mais il nous semble préférable de comprendre ce "" désir "" comme un "" vouloir "" qui se rapporte à l'action du second membre de la phrase : "" voulons considérer "" = "" considérons ""."

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L a Voie, elle, est réelle et l'on voit ses effets :
Non agissante, elle est sans forme.
Transmissible, elle ne peut être reçue.
Invisible, on peut la saisir.
Elle est son propre tronc,
Elle est sa propre racine.
Avant qu'il n'y eût Ciel et Terre,
Depuis l'aube des temps, elle existe inchangée.
Elle anime les démons et le Souverain du Ciel,
Engendre Ciel et Terre.


Citation 63  | 
Zhuangzi, chap.V, traduction par Isabelle Robinet 

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I l y a sûrement un Vrai Maître,
Mais on n'en voit pas la trace :
Agissant, mais invisible; réel, mais sans forme.
Cent os, neuf orifices et six viscères ici assemblés.
De qui suis-je l'intime?
Tous te réjouissent-ils?
As-tu un favori?
Sont-ils tous des serviteurs?
Entre serviteurs peuvent-ils se diriger?
Ou sont-ils tour à tour souverain et serviteur?
Si parmi eux trône un Vrai Souverain,
Que l'on cherche ou non sa réalité,
N'entame en rien sa Vérité.


Citation 62  | 
Zhuangzi, chap.II, traduction par Isabelle Robinet 

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I l est un être formé dans le chaos
Né avant Ciel et Terre Silence! Vacuité!
Il se tient seul, inaltérable
Circulant partout sans s'épuiser
On peut y voir la Mère du monde
Ne connaissant pas son nom, je l'appelle Dao
A défaut d'autre nom, je le dirais grand
Grand pour dire qu'il s'écoule
S'écoulant, il s'étend au loin
À l'extrême lointain, il fait retour.


Citation 60  | 
Tao-tê-king, § 25, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 

Autre traduction possible: "Un quelque chose était, non défini mais accompli Né avant Ciel-et-Terre Sans parole comme sans borne Indépendant inaltérable Se jouant partout sans fatigue En somme la Mère du monde Ne sachant pas son nom je le dénomme Voie Faute de mieux je le dis grand Grandeur signifie étendue Etendue, qu'on atteint au loin Atteindre au loin faire Retour."

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R etire les joncs de la natte, et il ne restera ni nom ni forme.


mosque Citation 59  | 
Al-Minah al-Quddûsiyah, dans Un Saint soufi du XXe siècle: le Cheikh Ahmad Al-Alawi, traduit par M. Lings, Le Seuil, 1990, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 25-27 

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L e Dao qui peut se dire n'est pas le Dao constant
Le nom qui peut le nommer n'est pas le nom constant
Sans-nom: commencement du Ciel-Terre
Ayant-nom: Mère des dix mille êtres
Ainsi dans le Sans-désir constant, considérons le germe
Dans l'Ayant-désir constant, considérons le terme.


Citation 58  | 
Tao-tê-king, § 1, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.7 

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L e ciel tourne t'il ?
La Terre est-elle fixe ?
Le soleil et la lune se disputent-ils leur place ?
Qui précède à tout cela ? Qui le coordonne ?
Qui, sans rien faire, lui confère impulsion et mouvement ?
Pensera t'on à un ressort, à un mobile à la marche inéluctable ?
Imaginera t'on que tout cela se meut et tourne sur soi-même sans pouvoir s'arrêter ?


Citation 57  | 
Zhuangzi, chap. XIV, traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap. 4 

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L e plus grand des tourments ce sont les samkhara, et sachant cela comme il convient, le nibbana devient suprême bonheur.


temple_buddhist Citation 56  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), 203, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.43 

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T athata, sommet du réel, sans signe distinctif, Réalité ultime, domaine absolu, tels sont en résumé les synonymes de la vacuité. Ce sont les principaux, mais il y en a d'autres : non-dualité, domaine de l'indifférenciation, vraie nature des choses, inexprimable, inconditionné, extinction... Ces termes doivent être pris à la lettre.


temple_buddhist Citation 55  | 
Madhyantavibhaga, I, 14-15, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.108 

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L e nirvana n'est pas inexistence.
D'où viendrait [alors] qu'on le réalise ?
Est appelé nirvana la cessation de toute prise de conscience quant à être et non-être.


temple_buddhist Citation 54  | 
Ratnavali, I, 42, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.188 

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N agarjuna : " Ce qui comporte allée et venue est conditionné et relatif. C'est cela même qui inconditionné, non relatif, est appelé nirvana. Tel est l'enseignement. "
Glose de Candrakirti :" Allées et venues, mouvement et processus, forment ici-bas la continuité des naissances et des morts. Tout cela apparaît comme soumis aux causes et conditions - la lumière dépendant de la lampe - ou comme relatif - le long par rapport au court. Mais, dans les deux cas, dès que s'interrompt la continuité de la naissance et de la mort, on a le nirvana. On ne doit concevoir ce simple arrêt de toute opération ni comme être ni comme non-être. Le nirvana n'est donc ni être ni non-être. "


temple_buddhist Citation 53  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 9 et glose de Candrakirti (fin Vie siècle), Bouddhisme Mahayana (Grand Véhicules), école Madhyamaka (école de la voie du milieu), cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.189-190 

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N agarjuna : " Si la signification de être et de non-être était parfaitement établie, on pourrait comprendre la doctrine du nirvana comme ni être ni non-être. "


temple_buddhist Citation 52  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 15 cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.191 

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N i pure ni impure l'Ainsité est identique à la bouddhéité. On ne peut dire qu'elle soit pure, car en tant que conscience de tréfonds, la temporalité la qualifie. Et même qualifiée de la sorte, on ne peut dire qu'elle soit impure car elle est étrangère à tout voile.


temple_buddhist Citation 51  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 22, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.257 

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S ubhuti déclare : " Ce dharma [l'Ainsité], enseigne-t-on, consiste à ne rien appréhender. Nulle part il ne rencontre d'obstacle car, étant identique à l'espace, on n'y appréhende pas la moindre trace ; sans second, il n'a pas de contraire car il transcende toute opposition. Sans trace, il n'a pas de cause de devenir; non produit car rien ne l'engendre, sans chemin, nul chemin n'y étant appréhendé.


temple_buddhist Citation 50  |   Sahasrikaprajnaparamita
Sahasrika P.P., XVI, 306, 309, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.110 

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S ans distinction chez tous les êtres, l'Ainsité parvenue à la pureté est l'essence du Tathagata. C'est pourquoi tous les êtres munis d'un corps l'ont pour germe.


temple_buddhist Citation 48  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 37, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.259 

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L 'Ainsité étant identique chez les hommes ordinaires, les mystiques et les bien-éveillés, ceux qui ont vu la Réalité montrent le germe du Victorieux comme présent dans les êtres.


temple_buddhist Citation 47  | 
Ratnagotravibhaga, 1, 45, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.115 

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