Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Confucianisme

80 citations | Page 4 / 4


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L a nature en l'homme n'a rien que de bon. Tout dépend de son aptitude à y faire retour. Dès qu'un être prend forme, il y a nature physique. Pour peu qu'il soit apte à faire retour à la nature du Ciel-Terre, celle-ci est préservée. Voilà pourquoi il y a dans la nature physique quelque chose que l'homme de bien se refuse à considérer comme sa nature. Qu'un homme soit ferme ou souple, indolent ou impatient, capable ou incapable, est dû à des déséquilibres de son qi. Le Ciel est à l'origine une harmonie à trois en équilibre parfait. Nourrir son qi et le faire retourner à cette origine sans pencher d'un côté ou de l'autre, c'est accomplir pleinement sa nature jusqu'à retrouver le Ciel.


candle Citation 301  | 
Zhengmeng 6, in Zhang Zai ji p. 22-23, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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D ans la pratique soutenue (gongfu) de l'étude, même à supposer que l'on ait réussi à se défaire de tout penchant, de tout désir de prestige et de profit, pour peu que l'on garde le moindre fil de pensée pour la vie et la mort, alors l'esprit tout entier ne pourra être parfaitement serein et délié. Les considérations sur la vie et la mort nous viennent avec la vie elle-même, aussi n'est-il pas facile de s'en défaire. Mais pour peu que l'on arrive à voir au travers, à les transpercer de part en part, alors c'est l'esprit tout entier qui coule de source sans obstacle. C'est là l'étude qui va jusqu'au fond de la nature pour rejoindre le destin.


candle Citation 284  | 
Chuanxi lu III, in Wang Yangming quanji, p. 108, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997. 

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D an Hui demande ce qu'est le ren.
Le maître dit : " vaincre son ego pour se replacer dans le sens des rites, c'est là le ren…
N'est ce pas de soi-même, et non des autres qu'il faut attendre l'accomplissement ? ".


candle Citation 242  | 
Livre XII, 1, traduit du Chinois par Anne Cheng, collections Points 

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A moins d'une ultime authenticité, il est impossible de parvenir à l'étude des principes ultimes. Dans l'étude des principes des choses, quelque chose d'impossible à comprendre ne saurait être compris à toute force.
Dès lors que la compréhension est forcée, le moi intervient, et dès lors qu'intervient le moi, l'univers entier tombe sous le coup de la pure technique.


candle Citation 237  | 
HJJSS 12 B, p. 5a-b, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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D ans le miroir central du principe céleste apparaissent aussi bien le moi qu'autrui. C'est comme si vous teniez un miroir ici, il ne reflétera que ce qui est là et vous ne verrez rien de vous, mais en plaçant le miroir au centre, tout viendra s'y refléter. Tant que le principe céleste est là, le moi aussi bien que les choses apparaissent : il n'y a donc pas lieu de mettre en avant le moi puisqu'il est aussi une chose. C'est en s'accoutumant à se défaire de son moi que la lumière se fera d'elle-même.


candle Citation 235  | 
Jingxue liku, in Zhang Zai ji, p.285, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) Explication du premier hexagramme qian des Mutations dans le Yishuo, in Zhang Zai ji, p78. Cf. Entretiens, 11, 4: " À soixante-dix ans, j'agissais selon mon cœur, sans autant transgresser aucune règle " (2) Pour la " maturation du sens de l'humain ", cf. Yishuo, in Zhang Zai ji, p.77 et 216. Pour l'" illumination de l'esprit ", cf. Jingxue liku, in Zhang Zai ji, p. 274

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C e concentrer sur l'Un, c'est la règle d'or. Se concentrer sur l'Un, c'est être sans désir. Être sans désir, c'est être vacant dans la quiétude, et aller droit dans le mouvement. Étant vacant dans la quiétude, on est éclairé, et étant éclairé, on comprend tout. Allant droit dans le mouvement, on est équanime et étant équanime, on embrasse tout. Étant éclairé et équanime, comprenant et embrassant tout, n'est-on pas tout près du but (la sainteté) ?


candle Citation 213  | 
Tongshu, § 20, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L e Ciel-Terre et l'Homme relèvent d'un seul et même principe. Si l'Homme est rarement capable de s'assimiler au Ciel-Terre, c'est qu'il est obnubilé par les choses, troublé par leurs changements et transformations, ballotté par le faste et le néfaste, dépassé par ce qu'il ne connaît pas. Il n'est pas de changement et de transformation plus grands que ceux de l'obscurité à la lumière, pas de faste et de néfaste plus flagrants que la vie et la mort, pas d'inconnaissable plus profond que les démons et les esprits. Celui qui connaît ces trois choses ne saurait être obnubilé par rien. En l'absence de toute obnubilation, rien n'empêche l'Homme de s'assimiler au Ciel-Terre.


candle Citation 167  | 
Su Shi Yizhuan, 7, p. 158, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L e maître s'écrie : " Les rites ! Les rites ! Ne tiennent-ils qu'au brillant du jade et de la soie ? La musique ! La musique ! Ne tient-elle qu'au bruit des cloches et des tambours.


candle Citation 143  | 
Livre XVII, II, traduit du Chinois par Anne Cheng, collections Points 

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L in Fang : " Quelle est la première chose à observer dans les cérémonies rituelles ?
Le maître : une bien grande question ! Dans toute cérémonie, mieux vaut l'austérité à l'apparat. Dans celle du deuil, mieux vaut la sincérité dans la douleur que le scrupule dans l'étiquette.


candle Citation 142  | 
Livre III, 4, traduit du Chinois par Anne Cheng, collections Points 

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K ongduzi demande : " Les hommes sont tous également hommes, mais alors que certains sont de grands hommes, d'autres sont petits, pourquoi ? "
Réponse de Mencius : " Ceux qui s'en remettent à leur part la plus grande en sortent grandis, ceux qui s'en remettent à leur part la plus petite s'en retrouvent diminués.
- Les hommes étant tous également hommes, pourquoi certains choissent-ils la part la plus grande alors que d'autres choisissent la plus petite ?
- Les organes sensoriels n'ont pas la faculté de penser et se laissent obnubiler par les choses extérieures. Étant de simples choses en contact avec d'autres choses, les sens ne font que se laisser attirer par elles. L'organe qu'est le cœur/esprit a la faculté de penser. S'il pense, il pourra comprendre les choses; mais s'il ne pense pas, il ne pourra pas les comprendre. Voilà ce dont le Ciel nous a dotés. Pour peu que nous commencions par mettre sur pied ce qu'il y a de grand en nous, le petit ne saurait l'emporter. Il n'en faut pas plus pour devenir un grand homme.


candle Citation 121  | 
Mengzi VI A 14-15, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p165 

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E n réalité, le principe réside dans l'énergie et l'énergie n'est rien d'autre que principe; l'énergie réside dans le vide et le vide n'est rien d'autre qu'énergie : tout n'est qu'un, il n'y a pas de dualité.


candle Citation 99  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 1, p9286, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L 'espace vide n'est autre que le volume occupé par l'énergie. Lorsque l'énergie, flux sans limite, est subtile au point de n'avoir pas de forme, les hommes voient l'espace vide mais pas l'énergie. Or, tout l'espace vide n'est qu'énergie : condensée, elle devient visible, et les hommes disent alors qu'il y a quelque chose; dispersée, elle n'est plus visible, et les hommes pensent alors qu'il n'y a rien.


candle Citation 98  | 
Zhangzi Zhengmeng zhu, chap. 1, p.9286, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L e qi du Vide suprême est Yin et Yang en une seule chose, et pourtant il y a dualité qui revient à celle de " puissance " et "docilité "


candle Citation 97  | 
Explication du Grand Commentaire dans le Yishuo, in Zhang Zai ji, p.231, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997  

" Puissance " (jian) et " docilité " (shun), qui caractérisent respectivement le Yin et le Yang, sont associées aux deux premiers hexagrammes qian et kun (avec un possible jeu d'homophonie) dans Xici (Grand Commentaire) B 9.

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L e Dao du Ciel-Terre n'est autre que de faire du plein à partir du Vide extrême. Au fil du temps, même l'or et les métaux se désagrègent, les plus hautes montagnes s'érodent, toute chose qui a forme se détruit facilement. Seul le Vide suprême, étant inébranlable, est le comble du plein.


candle Citation 87  | 
Zhangzi yulu (Propos rapportés de Maître Zhang), 2e partie, in Zhang Zai ji, P.325, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L es dix mille êtres sont présents dans leur totalité en moi.


candle Citation 80  | 
Mengzi VII A 4, traduction Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997, chap.6, p174 

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L es unes manifestes, les autres latentes, seule une conscience supérieure peut mettre en lumière [les opérations du Yin et du Yang]. Le Ferme est bon comme il peut être mauvais; il en va de même pour le Souple. Rester dans le Milieu, voilà tout. Les deux énergies primordiales et les Cinq Agents en se transformant donnent naissance aux dix mille êtres. Les Cinq [Agents] différencient, alors que les deux [énergies] constituent la réalité même. Or Ces deux-là ne sont fondamentalement qu'un. C'est ainsi que dix mille ne fait qu'un, et qu'un dans sa réalité se divise en dix mille. Dix mille et un ont chacun leur place correcte, petit et grand chacun leur position déterminée .


candle Citation 69  | 
Tongshu, § 22, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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N ous savons ainsi que je suis autrui, et qu'autrui est moi, moi et autrui étant l'un comme l'autre des choses.
C'est parce que nous pouvons nous servir des yeux du monde comme de nos propres yeux qu'il n'y a rien que nos yeux ne puissent observer.


candle Citation 67  | 
HJJSS 6, p. 26b., cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

(1) La dernière phrase est une citation du Grand Commentaire aux Mutations, cf. Xici B3. À bien des égards, le passage sur le thème du miroir a tout l'air de commenter et développer le passage du Zhuangzi 13, éd. Zhuangzi jishi, ZZJC, p. 204.

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D 'esprit, il n'y en a qu'un ; de principe, il n'y en a qu'un.
Ultimement tout revient à l'un, le sens essentiel ne peut être deux.
Cet esprit, ce principe, en aucun cas ne saurait être deux.


candle Citation 44  | 
Lu Jiuyuan ji (OEuvres de Lu Xiangshan) 1, p. 4-5, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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L 'espace-temps est mon esprit, mon esprit est l'espace-temps. Il y a des milliers de générations, des saints sont apparus qui participaient de cet esprit, de ce principe. Dans des milliers de générations, des saints apparaîtront qui participeront de cet esprit, de ce principe. Tous les saints qui apparaissent entre les Quatre Mers participent de cet esprit, de ce principe. [ ... ] La réalité intrinsèque à l'espace-temps est la mienne propre ; la réalité qui m'est intrinsèque est celle même de l'espace-temps.


candle Citation 43  | 
Lu Jiuyuan ji 22, p, 273, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 ; à en croire sa biographie, Lu aurait tenu ces propos dès l'âge de douze ans, cf. Lu Jiuyuan ji 36, p. 483. 

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L 'esprit est un. Avant d'être mêlé à l'humain, il s'appelle " esprit de Dao ". Une fois mêlé à la part la moins authentique de l'homme, il s'appelle " esprit humain "


candle Citation 39  | 
Chuanxi lu I, in Wang Yangming quanji, p. 7, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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C e qui commande au corps, c'est l'esprit. Ce qui émane de l'esprit, c'est l'intention. Ce qui constitue originellement l'intention, c'est l'aptitude à connaître. Là où se dirige l'intention, ce sont les choses. [ ... ] Il n'est pas de principe en dehors de l'esprit, il n'est pas de chose en dehors de l'esprit.


candle Citation 34  | 
Chuanxi lu I, in Wang Yangming quanji, p. 6, cité et traduit par Anne Cheng, Histoire de la pensée Chinoise, Edition du Seuil, 1997 

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