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Islam

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I l n'y a plus entre moi et Dieu d'explication,
ni preuve, ni signes pour me convaincre.
Voici que s'irradie l'apparition de Dieu, flamboyante,
Qui resplendit en son scintillement souverain. […]
Telle est mon existence (2), et mon évidence, et ma conviction,
telle est l'unification (divine) de ma proclamation de son Unité et de ma foi !


mosque Citation 665  | 
Kitab al - ta' arruf, cité par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", la connaissance de Dieu, p 129 et suivantes 

(1) cf. Saint Augustin " Personne ne connaît, s'il ne se fait connaître. " (2) " wadj " qui a aussi un sens d' " extase " (3) ma' rifa : les connaissances intuitives et savoureuses concernant Dieu

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L 'intensité de la Manifestation divine varie d'une personne à une autre, sans qu'on puisse à cet égard établir aucune règle, ses modes n'étant pas constants... Dieu se révèle à chacun selon sa capacité de recevoir les manifestations de Sa Très Sainte Beauté.


mosque Citation 664  | 
Al-Minah al-Quddûsiyah, dans Un Saint soufi du XXe siècle: le Cheikh Ahmad Al-Alawi, traduit par M. Lings, Le Seuil, 1990, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 25-27 

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U n grand soufi a dit [Hallaj] :
Ne le connaît que celui auquel il s'est fait connaître, et ne proclame son unité que celui auquel il l'a découverte ; et ne croit en lui que celui auquel il a donné de croire, et ne le décrit que celui en l'intime duquel il s'est révélé ; et n'est sincère avec lui que celui qu'il attire, et n'est en droit rapport avec lui, que celui qu'il s'est pour lui même choisi.


mosque Citation 663  | 
Kitab al - ta' arruf, cité par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", la connaissance de Dieu, p 129 et suivantes ; cf. aussi (Coran 20, 41) : " Et je t'ai assigné à Moi-Même ". 

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T u n'auras pas plus besoin de négation que d'affirmation, car Celui dont l'etre est nécessaire est déjà affirmé avant que tu l'affirmes, et ce dont l'être est impossible est déjà néant avant que tu ne le nies.


mosque Citation 652  | 
Al-Minah al-Quddûsiyah, dans Un Saint soufi du XXe siècle: le Cheikh Ahmad Al-Alawi, traduit par M. Lings, Le Seuil, 1990, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 25-27 

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T andis que l'ascète se plaît à renoncer au monde, et que celui qui se confie à Dieu repose entièrement sur son Seigneur, et tandis que le désirant recherche les chants spirituels et l'enthousiasme annihilant, et que l'adorateur est tout à sa dévotion et à son effort, enfin tandis que le sage connaisseur exerce sa force d'esprit et se concentre sur le but,- ceux qui sont investis de l'Autorité et possèdent la Science restent cachés dans l'invisible et ne les connaît ni "connaisseur", ni "désirant", ni "adorateur", comme ne les perçoit ni "confié à Dieu", ni "ascète"! L'ascète renonce au monde pour en obtenir le prix, le confiant se remet à son Seigneur pour atteindre son dessein, le désirant recherche l'enthousiasme pour abolir le chagrin, l'adorateur fait du zèle dans l'espoir d'accéder à la "proximité", le connaisseur sage vise par sa force d'esprit l'"arrivée", mais la Vérité ne se dévoile qu'à celui qui efface sa propre trace et perd jusqu'à son nom!


mosque Citation 640  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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C ela étant, ce qui s'impose à nous, c'est de nous attacher fermement à la voie de la foi, d'accomplir les oeuvres prescrites et de suivre l'exemple de celui qui nous a apporté la Loi. Ce qu il a dit, nous le disons aussi, pour nous conformer à son exemple et comme simple interprète de sa parole- car c'est lui qui le dit, et non nous. Et ce qu'il a tu, nous le taisons- tout en appliquant la législation sacrée et les peines légales, et en attendant la mort.


mosque Citation 623  | 
Extraits de Écrits spirituels (Kitab al Mawaqif), Mawqif 359, présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz, Paris, Seuil, 1988. 

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U n jour, cette pensée me vint à l'esprit: "Si seulement Allah m'avait dévoilé le monde de l'imagination absolue!" Cette pensée persista pendant deux jours et provoqua en moi un état de resserrement. Tandis que j'invoquais Allah, Il me ravit à moi-même et projeta sur moi Sa parole: "Un Envoyé est venu à vous de vous-même" (ou: "de vos propres âmes", Cor. 9: 139) et je compris que Dieu avait pitié de ce qui m'arrivait. Dans cet état de resserrement, je lui adressai, au cours d'une des prières rituelles, la demande suivante: "Ô mon Dieu, fais-moi réaliser ce qu'ont réalisé les Gens de la Proximité, et conduis-moi par la voie des Gens du ravissement extatique." J'entendis alors en moi-même: "J'ai déjà fait cela!" Je m'éveillai alors de mon inconscience et je sus que ce que je demandais, ou bien le moment de l'obtenir n'était pas encore arrivé, ou bien la Sagesse divine avait décrété que je ne l'obtiendrais pas, et que j'étais donc dans l'erreur en le demandant. J'étais semblable à celui que le roi convoque à sa cour et invite à s'asseoir auprès de lui pour lui tenir compagnie et converser avec lui et qui, malgré cela, souhaite voir les portiers du roi, ses garçons d'écurie et ses serviteurs, ou s'amuser sur les marchés. Je me retournai donc vers Allah et lui demandai de me faire réaliser, en fait de connaissance de Lui et de servitude, cela même en vue de quoi Il m'avait créé.


mosque Citation 622  | 
Extraits de Écrits spirituels (Kitab al Mawaqif), Mawqif 18, présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz, Paris, Seuil, 1988. 

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L a lumière est la cause (sabab) de la manifestation des créatures- parmi lesquelles la terre et les cieux- ainsi qu'il en va dans le monde physique, où l'obscurité de la nuit rend les choses comme inexistantes par rapport aux observateurs jusqu'au moment où l'apparition de la lumière entraîne celle des choses et les distingue les unes des autres; et cela au point qu'un des philosophes a dit que les couleurs étaient inexistantes dans l'obscurité et que la clarté était une condition sine qua non de leur existence. […]

La Lumière absolue ne peut pas davantage être perçue que l'Obscurité absolue. La lumière a donc brillé sur l'obscurité, de telle sorte que cette dernière soit perçue par la lumière, et celle-ci par elle. Tel est le sens de cette parole des maîtres: Dieu Se manifeste par les créatures, et les créatures se manifestent par Lui. Le Shaykh al-akbar a dit à ce propos: "N'eût été Lui, n'eût été nous Ce qui est ne serait pas."


mosque Citation 602  | 
Extraits de Écrits spirituels (Kitab al Mawaqif), Mawqif 103, présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz, Paris, Seuil, 1988 

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L a douleur psychique (nafsani) et naturelle que les âmes ressentent lorsqu'elles sont ainsi contraintes ne peut être repoussée que si un état spirituel puissant et dominateur s'empare d'elle et leur fait oublier ce qui cause leurs souffrances et ce qui leur aurait donné du plaisir. C'est parce que l'homme ne peut, de lui-même, échapper à cette douleur que les plus grands saints ont pleuré, gémi, soupiré, demandé secours et prié que ces souffrances leur soient épargnées.

Il n'en va pas de même pour la souffrance spirituelle, que l'homme est capable de repousser. Aussi voit-on les saints se réjouir intérieurement, heureux, satisfaits, sûrs que ce qu'Allah a choisi pour eux est ce qu'il y a de meilleur, tranquilles devant la souffrance [spirituelle] qui les atteint. Aucune chose n'est déplaisante et mauvaise par essence, mais seulement par rapport aux "réceptacles" et aux prédispositions des corps physiques.

Si l'on considère à présent les êtres sous le rapport de leurs réalités métaphysiques, tout ce qui leur advient leur convient. Plus encore: rien ne leur advient qui ne soit exigé par leur nature essentielle."


mosque Citation 531  | 
Extraits de Écrits spirituels (Kitab al Mawaqif), Mawqif 220, présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz, Paris, Seuil, 1988. 

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L es choses se trouvent cachées dans leurs opposés,
et, sans l'existence des opposés,
Celui qui oppose ne serait pas manifesté.


mosque Citation 522  | 
Al-Minah al-Quddûsiyah, dans Un Saint soufi du XXe siècle: le Cheikh Ahmad Al-Alawi, traduit par M. Lings, Le Seuil, 1990, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 25-27 

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L 'homme supérieur est celui qui se fuit soi-même pour obtenir la compagnie de son Seigneur.


mosque Citation 511  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L a solitude procure la "connaissance du Monde".


mosque Citation 510  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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C elui qui s'attache à la solitude découvre le "secret" de l'Unicité divine.


mosque Citation 509  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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C elui dont la langue se tait, même si son cœur ne se tait pas, allège son fardeau; celui dont la langue et le cœur se taisent tous les deux, purifie son "centre secret" (sirr) et son Seigneur s'y révèle; celui dont le cœur se tait, mais dont la bouche parle, prononce les paroles de la Sagesse; mais celui dont ni la langue ni le cœur ne se taisent est objet de Satan et soumis à sa domination. [...]


mosque Citation 507  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L e silence de la langue est un des traits ordinaires de tous les hommes spirituels et de tous les maîtres de la voie.


mosque Citation 506  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L e silence produit la "connaissance d'Allah".


mosque Citation 505  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L a veille confère la connaissance de l'âme.


mosque Citation 501  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L orsque l'homme s'éloigne des créatures ainsi que de sa propre âme, et fait taire en lui la conscience du moi pour laisser place seulement à la connaissance du Seigneur, aussi lorsqu'il se détache de la nourriture corporelle et se maintient en état de veille pendant que les autres sont plongés dans le sommeil, lorsqu'il réunit donc en lui ces quatre résultats, sa nature humaine est transmuée en nature angélique, sa servitude est changée en seigneurie, son intelligence est convertie en faculté intuitive , sa réalité invisible devient manifeste !


mosque Citation 499  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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N ous avions autrefois à Marchena, en pays andalous, un compagnon d'entre les saints hommes dont l'occupation était d'enseigner le Coran. C'était un excellent juriste, sachant par cœur le Coran et les hadîth, homme de piété et de mérite, toujours au service des fuqarâ': son nom est Abdu-l-Majîd ben Selmah. Il m'a raconté - puisse Allah lui être propice - une chose qui lui est arrivée: "Une nuit, disait-il, pendant que j'étais dans la chambre où je fais d'habitude mes prières, je venais de terminer mon oraison (hizb) et j'avais placé ma tête entre mes genoux pour vaquer à l'invocation (dhikr) d'Allah; alors je constate qu'une personne survient, qui retire l'étoffe sur laquelle je priais et la remplace par une natte grossière. Ensuite cet être me dit: "Fais tes prières sur cette natte"! Or j'avais verrouillé la porte de ma chambre alors que j'étais tout seul. La frayeur s'empara de moi. L'homme me dit: "Celui qui vit dans l'intimité d'Allah ne s'effraye pas"! Et il ajoute: "Mais crains Allah en tout état"! Alors j'eus une inspiration et je lui demandai: "O, Sîdî, par quels moyens les Abdal arrivent-ils à être Abdal"? Il me répondit: "Par les quatre qu'a mentionnés Abû Tâlib (al-Makkî) dans la "Nourriture (des Cœurs)": le silence, la solitude, la faim et la veille". Alors il disparut sans que je sache comment il avait pu entrer ni sortir, car la porte était restée toujours fermée. Cependant la natte qu'il m'avait donnée était sous moi". Cet homme était d'entre les Abdal; son nom est Mu'âdh Ibn Ashras - qu'Allah soit satisfait de lui! Les quatre choses qu'il a mentionnées sont les piliers et les supports de cette noble voie.


mosque Citation 485  | 
La parure des Abdal, (Hilyatu al Abdal), traduit de l'arabe, présenté et annoté par Michel Valsan. Paris, Les Editions de l'Oeuvre, 1992. 

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L es feux du Dhikr ne s'éteignent pas, et ses lumières ne s'enfuient pas […] Tu vois toujours des lumières montantes et d'autres descendantes ; les feux autour de toi sont clairs, très chauds, et ils flambent.


mosque Citation 476  | 
Miftah al falah, p 6, cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", Dhikr de l'intime, p226 et suivantes 

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I l est en son pouvoir de parvenir à cette limite, et de faire durer cet état en repoussant les tentations, par contre, il n'est pas en son pouvoir d'attirer à lui la Miséricorde de Dieu Très Haut.


mosque Citation 473  | 
Ihya' 'ulim al-din, III, p16-17, cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", l'expérience du Dhikr 

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P uis il en vient au point d'effacer la trace du mot sur la langue, et il trouve son cœur continuellement appliqué au Dhikr (la pratique soufi).
Il persévère assidûment jusqu'à ce qu'il en arrive à effacer de son cœur l'image de la locution, des lettres et de la forme du mot, et que les sens du mot demeure seul en son cœur, présent en lui, comme joint à lui, et ne le quittant pas.


mosque Citation 472  | 
Ihya' 'ulim al-din, III, p16-17, cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", l'expérience du Dhikr 

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A près s'être assis dans la solitude, il [le soufi] ne cesse de dire de bouche Dieu [Allah], continuellement, et avec la présence du cœur.
Cela, jusqu'à ce qu'il parvienne à un état où il abandonne le mouvement de la langue, et voie le mot comme coulant sur celle ci.


mosque Citation 471  | 
Ihya' 'ulim al-din, III, p16-17, cité et traduit par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", l'expérience du Dhikr 

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C 'est Dieu qui interrompt par son irradiation, les élus du paradis dans leur jouissance du paradis. Il les ravit hors d'elle par son irradiation, pour que ce plaisir créé ne dure pas, et que l'ennui ne les prenne pas ; c'est leur retour à eux mêmes, succédant à l'irradiation de Dieu pour eux, qui répand sur eux la jouissance, car en Dieu on ne peut prendre jouissance.


mosque Citation 441  | 
cité par GG Anawati et Louis Gardet, " La Mystique Musulmane ", chap. " l'amour de Dieu " 

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N 'est-ce pas à Allah que toute chose retournera ? (Cor. 42: 53)
C'est à Lui que tout reviendra (Cor. 11: 123)
Et vous serez ramenés à Lui (Cor. 10: 56)
C'est à Lui que vous reviendrez (Cor. 6: 60)

Sache que le devenir de toute chose la reconduit à Dieu et que c'est à Lui qu'elle retourne. Ce retour à Lui des créatures se produit après la Résurrection, et cette dernière fait suite à l'anéantissement des créatures. Mais, comme l'a dit le Prophète - sur lui la Grâce et la Paix !- "Celui qui meurt, pour lui le jour de la Résurrection s'est déjà levé."

[...] . Le "retour" des choses-considérées sous le rapport de [la diversité de] leurs formes - à Allah, au terme de leur devenir, n'exprime qu'un changement de statut cognitif et non point une modification de la réalité. Celui qui meurt et pour qui s'accomplit la résurrection, pour celui-la, le multiple est Un, en raison de son unité essentielle; et l'Un est multiple en raison de la multiplicité en Lui des relations et des aspects.

Les essences - que certains appellent aussi les substances - ne disparaissent jamais. La "création nouvelle", qui est permanente en ce monde et dans l'autre, concerne seulement les formes, qui ne sont que des accidents. Et tout ce qui n'est pas l'Être absolu - qui appartient à Dieu- est accident."


mosque Citation 439  | 
Extraits de Écrits spirituels (Kitab al Mawaqif), Mawqif 221, présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz, Paris, Seuil, 1988 

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