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Ô
Toi dont la beauté se montre en tout ce que nous pouvons vor, que mille âmes sanctifiées te soient en sacrifice offertes | À tout moment, tel un roseau, je me plains d’être loin de toi pourtant, ô surprise ! de Toi, je ne suis jamais séparé. C’est seulement l’Amour divin qui, dans l’univers, se dévoile tant& par les habits d’un prince, tantôt par ceux d’un mendiant. Une voix vient à ton oreille, mais tu l’entends sous ton aspect tantôt tu la nommes appel, tantôt tu la nommes écho. Debout, échanson ! verse donc – sois généreux ! – une gorgée de ta coupe consolatrice pour les amoureux affligés. De cette coupe d’un vin pur, qui me délivre de moi-même reste que l’être suprême aux yeux de ma contemplation. Le chemin qui conduit à Dieu, ce n’est que l’Amour, ô Djâmi ! Salut à celui qui le suit ! Voilà ce que j’avais à dire.
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