C eux qui commettent les grands péchés ou qui prennent plaisir à tuer, les hommes de basse extraction et les fous à la conduite indigne, les brutes aux membres tordus, tous ceux-là peuvent atteindre la perfection par le seul effort de la pensée : combien davantage celui qui pratique les dix vertus, est dévoué à son maître, contrôle ses sens et n'a ni orgueil ni courroux! temple_hindu Citation 662 | Kambala Hevajratantra, IIe partie, chap. II : Comment parvenir à la perfection, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.304 share
Q uiconque entre en Vacuité en délaissant la Compassion, celui-là n'a point trouvé la meilleure des voies. Même si, à l'inverse, on médite seulement la Compassion, on demeure dans le samsara et on n'aura point le Salut. Mais quiconque peut unir les deux, ne demeure ni dans le samsara ni dans le nirvana, sans égarement dans les renaissances, il ne demeure pas non plus dans la terre desséchée de l'extinction. temple_hindu Citation 611 | Saraha cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.343 share
C elui qui, délaissant le Spontané, se consacre au nirvana d'aucune manière n'accède au Sens ultime.Comment en s'attachant à quelque chose obtiendra-t-on la délivrance ? Sera-t-on délivré par la méditation ? A quoi servent les lampes ? A quoi bon les offrandes, qu'accomplit-on à l'aide des formules ?A quoi bon les austérités, à quoi bon les pèlerinages ? Peut-on atteindre la délivrance en se plongeant dans l'eau ?Laisse là tout attachement, renonce aux contraires illusoires. Il n'y a rien d'autre que la parfaite connaissance de "Ceci". Quand la Conscience s'éveille, tout est Ceci. temple_hindu Citation 267 | Saraha Dohakosa de Saraha, sq. 13 à 16, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 share
L e souffle ne descend ni ne monte; s'abstenant de ces deux [mouvements], il se tient immobile.Kanha déclare : En aucune manière la pensée ne se déploie- Le souffle-maîtresse de maison reste à demeure. Suivant la voie de la Béatitude, il réprime sa propre pensée; [...]Immobile, indifférencié, invariable, sans aurore ni crépuscule, de bonne moelle,telle est, dit-on, l'extinction où la pensée ne déplie aucune activité mentale.Quant au Seigneur qui a immobilisé ainsi sa pensée auprès de la syllabe du dhamma et dont le souffle est suspendu, à l'instant même il est indifférent au monde sensible. temple_hindu Citation 251 | Kanha Dohakosa de Kanha, sq 13, 17, 20 et 23, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350 share
L e Spontané est absolument unique. Kanha le reconnaît en toute évidence.Le benêt récite, écoute de nombreux traités et des écritures, et il ne sait ne rien. temple_hindu Citation 129 | Kanha Dohakosa de Kanha, sq 12, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350 share
B ouddha Aksobhya, son essence est vajrasattva. Il est la cause et l'effet. Il est la vacuité qui englobe toutes les formes possibles. Il est le " corps d'essence " [dharmakaya], car sa nature est celle des Bouddhas non conditionnés. Il est aussi le " corps de jouissance " [sambhogakaya], car il n'est que reflet, et le " corps apparitionnel " [nirmanakaya] parce que son corps même est une transformation construite par la conscience. Enfin, il est " corps de la nature propre " [svabhavilakaya], car il est l'essence unique des trois autres corps. temple_hindu Citation 83 | Advaya Vajra Advayavajra, Advayavajrasamgraha, chap.VIII : la Quintuple Manifestation, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.299 share
C es quatre Bouddha : Vairocana, Ratnasambhava, Amitabha, et Amoghasiddhi […] ne sont que pure conscience … temple_hindu Citation 29 | Advaya Vajra Advayavajra (XIe - XVIIe siècle), Advayavajrasamgraha, chap.VIII : la Quintuple Manifestation, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.301 share
L e Dieu est unique, mais il est révélé en de nombreuses traditions, étant perçu selon le désir de chaque soi temple_hindu Citation 21 | Saraha Dohakosa de Saraha, sq 79, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.327-337 share