|
Z
iqi de Nanguo, accoudé sur un guéridon, En extase, comme privé de son compagnon, Soupirait doucement vers le ciel. Yancheng Ziyou, debout à ses côtés : "Que se passe t-il ? Peux tu faire de ton corps un bois sec Et de ton esprit (xin) une cendre morte ? Cet homme accoudé n'est point celui d'hier ! " Ziqi répondit : " A l'instant, le sais-tu, j'ai perdu mon moi. De l'homme tu entends le chant, Mais de la terre rien encore. Et, si de la terre tu entends la rumeur, Au Ciel, ô combien sourd tu demeures ! "
|
|