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L e formidable éclair de Dieu
Se déverse dans mes prunelles
Et j'entends au paradis bleu
Battre d'immesurables ailes.

Au loin grondent les flots du doute.
Ecarte les avec dédain.
Que ta troisième oreille écoute
Les oiseaux flammes de l'Eden.

“ Dieu n'existe point, dit l'onagre,
Puisque le mal est exalté ! ”
Je réponds “ Bel esprit,
Que fais tu de ta liberté ! ”

Entre les forêts et les sables
Songe le libre arbitre humain.
Homme, tu te sens responsable
Totalement de ton chemin.

Le doute dit: “ Dieu est injuste
Dès l'écart du matin natal,
L'un est génial, l'autre tout juste
Au niveau du souffle animal ”.

Je réponds: “ L'immortelle essence
Illumine l'être éclipsé;
L'homme reçoit dès sa naissance
Tous les échos de son passé.

Je ressuscite avec la Troie
De mes errements d'autrefois
Ou de mes élans vers la grâce
Qui couronne les sages?rois.

De vie en vie et d'âge en âge
La justice immuablement
Règle l'esprit et son voyage
Vers l'ineffable firmament.

Ne doute pas, humain! confesse
La consolante vérité.
Tu montes, tu montes sans cesse
Vers l'amour et l'éternité ! ”


candle Citation 1157  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "DIALOGUE", p75-76 

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L a lumière insolite enfonce dans mon front
Sa spirale de rêve où les cieux fleuriront
Et le frissonnement des ailes angéliques
Fait palpiter les flots au fond des sombres criques.

L'espace fabuleux, l'éclatant firmament
S'enfoncent dans mon être inexorablement
Comme un torrent de feu tombant dans un ciboire.

Mon âme est la fontaine où les titans vont boire,
Et je munis à Dieu dans un cri de victoire.


candle Citation 1156  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p.73 

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L e mental, qui bondit, fouetté
Par la démence des orages,
Doit être pris dans la clarté
Du Moi, destructeur de mirages.

La lumière qui brille en nous
Est la lumière universelle.
Contemplez les grands brasiers fous
D'où s'élancent les Etincelles !

Le Père des globes embrasse
Le Père de l'esprit vivant,
Et l'oiseau lyre de la grâce
Descend dans la stupeur des vents.

Comme un aigle géant aux envolées profondes
L'esprit plane au dessus du tourbillon des mondes.


candle Citation 1155  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "MAXIMES", p. 71 

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U n chant lointain dans l'ombre,
Des étoiles sans nombre
Illuminant le ciel
Voilà l'essentiel.

De sublimes pensées,
Par l'Eternel bercées
Dans un flot de cristal,
C'est le supramental.

La joie incandescente
Qui fit blêmir le Dante,
Dont Hugo frissonna,
Voilà le Nirvâna.


candle Citation 1154  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 69 

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L e saint qui méditait sous le palmier paisible
A reçu dans son coeur une balle égarée;
Il meurt en s'écriant “ 0 lumière invisible,
Quel bonheur de s'enfuir dans ta gloire adorée! ”

Tu ressusciteras, mystérieux ermite,
Dans la joie et la force avec un corps nouveau.
Tu boiras dans ton âme un azur sans limites,
Ton vol dépassera les fabuleux niveaux !

Le fantôme qui passe, au large des Comores,
Gronde pour conquérir l'ineffable absolu,
Il faut monter plus haut que l'ombre et que l'aurore
Et ne rien désirer, pas même son salut !

0 fantôme, je suis la porte des Elus !


candle Citation 1153  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p 53 

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L e vent souffle dans les abîmes,
Le vent noir de l'éternité !
Il rose les dieux et les cimes...
Que l'oubli vienne m'emporter !

J'ai perdu les astres sublimes,
Le Christ des mondes m'a quitté...
La Terre fourmille de crimes...
Que la mort vienne m'emporter !

Je verse les larmes ultimes,
Sur la terrestre humanité.
La vie est elle légitime ?
Le vent de Dieu va m'emporter.


candle Citation 1152  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "LE VENT DE DIEU", p 39 

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L a lumière sereine envahit le ciel noir,
Le quadrige soleil se cabre dans l'aurore
Les ailes des oiseaux, plus vastes que l'espoir,
Abandonnent aux mers un refrain de mandore.

Pourquoi vouloir rester sur le sol des vivants
Quand les cris de l'humain deviennent frénétiques ?
Pourquoi ne pas goûter, loin du chemin des vents,
La divine sérénité des monts antiques ?

L'orchestre des rayons aiguise ses bémols.
Des yeux s'ouvrent hagards dans les airs et les ondes.
Archanges, mes amis, déployez votre vol
Pour emmener mon âme au delà des Trois Mondes !


candle Citation 1151  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "POURQUOI ?", p 30 

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A bsorbe moi dans tes souhaits spirituels
Afin que dans ton coeur tu vois grandir le ciel.
Tu chemines, pieds nus, sur l'herbe de mon âme,
La lumière de Dieu dans ton regard m'enflamme
Montons d'un pas serein vers les cimes, la fée
Palpite entre les mains flamboyantes d'Orphée
Et son cri de plaisir perce la nuit sans fin...

Prêtez moi votre vol, terribles séraphins,
Pour que je puisse transfigurer les maudits.

J'entends chanter le rossignol des paradis


candle Citation 1150  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p 29 

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L e présent et le passé tissés avec
Des fils colorés empruntés à l'avenir.
C'est ce que tu enseignes, ô lune,
Hamac accroché à deux astres,
Montre où sonnent les heures de Lucifer
Loupe brillante du savant !

C'est aussi ce que rugissent les cymbales d'or du Soleil
Quand elles se heurtent dans l'espace azuré de mon crâne.

Mon âme s'éveille à la berceuse que murmure la Mère Eternité.

J'ai pris la lumière dans ma main
La clarté m'a pris dans ses cheveux
Et nous sommes allés tous les deux
Dans les bleus espaces sans chemin

Jusqu'au centre où fleurit le lotus surhumain
0 humain, moins qu'humain, plus qu'humain !


candle Citation 1149  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "EVEIL", p 21 

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S ur la mer infinie et la brise insensée,
Vers le ciel farouche où brûle la Pensée,
Vers les étoiles amoureuses,
Gypaète augural, je dirai aux éclairs:
Je veux le seul Vivant, le seul Grand, le seul Clair,
Malgré les gouffres qui se creusent !

La lune au sein de miel, et Vénus de turquoise,
Saturne où des clartés sinistres s'entrecroisent,
Jupiter, saphir triomphal,
Mercure qui chatoie ainsi qu'un lac de songe,
Mars tout gonflé de sang comme une sombre éponge,
Et, toi, Pluton, astre fatal,

Uranus dévorant, Neptune idéaliste,
Proserpine écartant ses voiles d'améthyste,
Et les planètes inconnues
Jusqu'au brûlant Hercule, en margelle du vide,
Je les dépasserai, comme un aigle splendide,
A travers la terreur des nues.

Album de l'invisible aux milliards d'images,
Ouvrez devant mes yeux vos flamboyantes pages,
Volcan qui rugit et qui bout,
Je transfigurerai vos harmonies énormes,
Par delà les éons, les nombres et les formes
Et je deviendrai le Grand Tout !


candle Citation 1148  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, poeme intitule "DÉPASSEMENT", p 12 

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D ieu dont le souffle immense inspire mon délire,
Je veux te visiter,
Plus loin que les lointains où les astres pâlirent,
Jusque dans ta cité.

je monterai, malgré les étoiles sauvages,
Vers ton palais d'azur;
Et le ciel offrira son écrin sans rivages
A mon diamant pur.

Le monde se dissipe ainsi qu'un noir fantôme...
Son livre, je l'ai lu !
Moi, pontife géant, sur le mont des Axiomes,
Je boirai l'Absolu


candle Citation 1147  | 
François BROUSSE, “ L’aigle blanc d’Altaïr ”, éd. La Licorne Ailée, 1987, p1 

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L e Dieu des chrétiens est un père qui fait grand cas de ses pommes, et fort peu de ses enfants.


candle Citation 1113  | 
Extrait des Pensées philosophiques 

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L e monde entier est un théâtre,
Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs.
Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles.


candle Citation 1018  | 
Extrait de Comme il vous plaira 

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I l y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire.


candle Citation 1016  | 
Extrait de L'éventail de Lady Windermere 

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J e peux résister à tout, sauf à la tentation.


candle Citation 1015  | 
Extrait de L'éventail de Lady Windermere 

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R ien, si ce n'est les sens, ne peut guérir l'âme, de même que rien, si ne n'est l'âme, ne peut guérir les sens.


candle Citation 1014  | 
Le portrait de Dorian Gray, Livre de poche no 569 

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S e faire le spectateur de sa propre vie c'est échapper à toutes les souffrances de la vie.


candle Citation 1013  | 
Le portrait de Dorian Gray, Livre de poche no 569 

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L 'usage principal de la douleur [...] est de m'apprendre que je ne suis rien.


candle Citation 1012  | 
La pesanteur et la grâce, p.129, Pocket-Agora no99 

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D e même il faut aimer beaucoup la vie pour aimer encore davantage la mort.


candle Citation 1011  | 
La pesanteur et la grâce, p.100, Pocket-Agora no99 

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D ire que le monde ne vaut rien, que cette vie ne vaut rien, et donner pour preuve le mal, est absurde, car si cela ne vaut rien, de quoi le mal prive-t-il ?


candle Citation 1010  | 
La pesanteur et la grâce, p.100, Pocket-Agora no99 

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N e pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir, mais à ne pas être altéré par la souffrance.


candle Citation 1009  | 
La pesanteur et la grâce, p.96, Pocket-Agora no99 

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Q uand on a péché par injustice, il ne suffit pas de souffrir justement, il faut souffrir l'injustice.


candle Citation 1008  | 
La pesanteur et la grâce, p.88, Pocket-Agora no99) 

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C 'est l'amour de nous-même qui assiste l'amour des autres ; c'est par nos besoins mutuels que nous sommes utiles au genre humain ; c'est l'éternel lien des hommes.


candle Citation 1006  | 
Lettres philosophiques, p.168 Éd. Garnier-Flammarion no 15 

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C 'est une absurdité, c'est un outrage au genre humain, c'est un attentat contre l'Être infini et suprême de dire : Il y a une vérité essentielle à l'homme, et Dieu l'a cachée.


candle Citation 1005  | 
(L'Ingénu, p. 45 in L'Ingénu et autres contes, Classiques Français) 

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