Jacques, fils de Zébédée et de Marie-Salomé, frère de Jean l’Evangéliste est un des 12 apôtres du Christ. Il aurait prêché dans l’ouest de l’Espagne. Mais déçu par le peu de succès de son entreprise, il regagne la Judée. Là, un prêtre juif, Abiathar, fait appel au magicien Hermogène pour détourner Jacques de sa foi. Hermogène fait alors intervenir un grand nombre de démons. Mais ceux-ci, subjugués par l’apôtre, se retournent contre le magicien.` Saint Jacques délivre Hermogène et le convertit. Pour le préserver des puissances des démons, Jacques lui donne son bâton. Pour lui prouver ses bonnes intentions, le magicien apporte à Saint Jacques ses livres de magie qui sont jetées à l’eau ce qui, apparemment ne plaît pas au grand prêtre Abiathar qui avait fait appel à ses services. Il livre Jacques à Hérode. Jacques est décapité en 43.
Son tombeau… Selon la tradition, un ermite, Pelagius, fut averti par l’apparition d’une étoile, de l’endroit où se trouvaient les restes de l’apôtre. L’évêque fit entreprendre des recherches (813-818) dans une ancienne nécropole et trouva le corps dans un mausolée. Alphonse II fit construire sur le tombeau un autel de prière et une première église.
La légende du transport merveilleux du corps du saint se développa en Espagne. Elle remonte pour l’essentiel à la lettre apocryphe du pape Léon (IXème siècle). Après le martyr de Jacques, trois de ses disciples auraient placé son corps dans une barque. L’embarcation, à la dérive, aurait échoué sur les côtes de Galice, au Padron. Là, le corps du saint aurait été chargé sur une charrette et transporté grâce au concours providentiel de taureaux jusqu’au palais de la Reine Lupa. Celle-ci, émerveillée, se convertit aussitôt. Le palais fut transformé alors en lieu de sépulcre pour saint Jacques.
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