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ieu seul, depuis l'éternité est tout. Son essence se divise en trois distinctions éternelles. La première est le monde-feu, la seconde est le monde des ténèbres, et la troisième est le monde-lumière. Et poutant, il n'y a qu'une seule essence, l'une dans l'autre; mais l'une n'est pas l'autre. […] Lorsque nait la vie, celle-ci possède tous les trois mondes en elle. Elle sera contenue dans le monde auquel elle s'unira et c'est de ce feu qu'elle brûlera. Car, lorsque la vie s'enflamme, elle est attirée par tous les trois mondes; et ils se meuvent dans l'essence, comme dans le premier feu qui s'enflamme. Quelle que soit l'essence que la vie, dans son désir, choisisse et reçoive; c'est de ce feu qu'elle brûlera. Si la première essence dans laquelle la vie s'enflamme est bonne, alors le feu est aussi plaisant et bon. Mais si celle-ci est mauvaise et obscure, qu'il consiste d'une propriété de violente furie, alors le feu sera aussi un feu-furie, et il aura un désir correspondant, se conformant à la propriété de ce feu.
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