P uisque la nature dépendante est imaginaire d'une part et absolue d'autre part, Bhagavat, en s'exprimant de la sorte, avait en vue l'identité du samsara et du nirvana. temple_buddhist Citation 414 | Asanga Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), p. 125, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.250 share
D ans la vacuité immaculée, les Bouddha, grâce à l'acquisition du Soi éminent sans individualité, accèdent à la gloire du Soi puisqu'ils ont obtenu le Soi très pur. temple_buddhist Citation 384 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 23, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.258 share
E t donc, Sariputra, le domaine des êtres n'est pas une chose, et le corps essentiel une autre. Le domaine des êtres est le corps d'Essence et ce corps est le fondement des êtres. En réalité, ils ne sont pas deux ; leur distinction n'est que verbale. Étant lié par nature aux qualités, et sa connexion avec les fautes n'étant qu'adventice,L'essence des choses demeure immuable, la même avant, la même après. temple_buddhist Citation 354 | Asanga Ratnagotravibhaga, 1, 51, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.116 share
L a conscience qui se déploie dans les naissances est nouée et entravée par la vue du soi;de là sa tension agitée et impuissante. temple_buddhist Citation 337 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, XI, 49, avec la glose, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.235 share
P uisque la Connaissance bouddhique est contenue dans l'ensemble des être (1), que la pureté est par nature sans dualité,Et que son fruit [l'Eveil] réside métaphoriquement dans la lignée mystique de bouddha,On déclare que tous les êtres incarnés ont en eux le germe du Bouddha.Puisque le corps du parfait Éveillé irradie,Que l'Ainsité et la lignée mystique sont inséparables,Tous les êtres munis d'un corps ont en eux le germe du Bouddha. temple_buddhist Citation 306 | Asanga Ratnagotravibhaga, 1, 27-28, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.115 (1) On peut lire aussi : puisque la masse des êtres est présente dans la Connaissance du Bouddha. share
P our les bodhisattva qui évaluent la magnitude [de la bouddhéité], la longueur du temps pour y parvenir, le signe distinctif [de la conscience], l'énergie à mettre en branle afin de l'atteindre, pour ces êtres pleins d'amour-propre, bien loin en vérité est l'Eveil.Pour ceux qui considèrent tout cela comme purement imaginaire... pour ces bodhisattva libres d'imagination, l'Éveil est atteint. temple_buddhist Citation 276 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 78-81, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.264 share
L 'absorption des mondains n'a qu'une félicité mineure; comme elle adhère à la croyance erronée en la personnalité, elle disparaît complètement. Celle des Auditeurs et des bouddha-pour-soi consiste en une félicité personnelle, elle adhère au nirvana mais elle s'épuise puisqu'elle s'achève au nirvana-sans-résidus. Ces absorptions s'accompagnent d'erreur, qu'elle soit souillée ou non. Par contre l'absorption des bodhisattva renferme une abondante félicité à la fois personnelle et altruiste ; elle n'adhère à rien, ne disparaît pas, ne s'épuise pas et ne comporte aucune erreur. temple_buddhist Citation 273 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVI, 50, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.97 share
E nvahis de pitié, les compatissants n'installent pas leur pensée dans une paix immobile [celle du nirvana]. Dès lors, comment auraient-ils de l'amour pour les joies de ce monde ou pour leur propre vie ? temple_buddhist Citation 271 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVIII, 42, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.146 share
C eux qui ne voient pas l'obtention ont l'obtention suprême. temple_buddhist Citation 269 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, IX, 78-79, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.279 share
G rossière si elle n'est faite que de l'audition des leçons, ou " subtile " si l'on réside dans le cœur. Subtiles encore sont la réflexions et la pratique mystique, et c'est là précisément le yoga du cœur : le yoga est inférieur ou supérieur selon qu'il s'accompagne d'une pensée associée ou non à l'amour propre. temple_buddhist Citation 165 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, XVIII, commentaire du 14-15, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.141 share
L a conscience qui se déploie dans les naissances est nouée et entravée par la vue du soi; de là sa tension agitée et impuissante. On y remédie en stabilisant [la conscience] dans l'intériorité [adhyatmasthiti], ce qui revient à installer la conscience dans la conscience même. temple_buddhist Citation 130 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, XI, 49, avec la glose, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.235 share
C omment, par la méthode de non-résidence, assure-t-il cette plénitude ? En évitant cinq espèces de résidences. En effet :1. il évite de résider dans la croyance au moi des hérétiques.2. Il évite de résider dans les concepts des bodhisattva qui n'ont pas vu la réalité. 3. Il évite de résider dans les deux extrêmes que sont le samsara et le nirvana. 4. Il évite la résidence qui consiste à se contenter uniquement de couper l'obstacle en passions. 5. Il évite de résider dans l'élément-nirvana-sans-reste au mépris de l'intérêt des êtres. temple_buddhist Citation 105 | Asanga Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), p. 253-254, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.267 share
L 'espace vide, essentiellement indifférencié, est omniprésent, Ainsi le domaine immaculé, Conscience par nature, est omniprésent. Universel, il remplit [indifféremment] ce qui est défectueux, vertueux et parfait (1), Comme l'espace réside dans les formes inférieures, intermédiaires et supérieures. temple_buddhist Citation 88 | Asanga Ratnagotravibhaga, 1, 49 et 50, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.116 (1) A savoir profanes, mystiques et le Tathagata share
N i pure ni impure l'Ainsité est identique à la bouddhéité. On ne peut dire qu'elle soit pure, car en tant que conscience de tréfonds, la temporalité la qualifie. Et même qualifiée de la sorte, on ne peut dire qu'elle soit impure car elle est étrangère à tout voile. temple_buddhist Citation 51 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 22, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.257 share
S ans distinction chez tous les êtres, l'Ainsité parvenue à la pureté est l'essence du Tathagata. C'est pourquoi tous les êtres munis d'un corps l'ont pour germe. temple_buddhist Citation 48 | Asanga Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 37, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.259 share
L 'Ainsité étant identique chez les hommes ordinaires, les mystiques et les bien-éveillés, ceux qui ont vu la Réalité montrent le germe du Victorieux comme présent dans les êtres. temple_buddhist Citation 47 | Asanga Ratnagotravibhaga, 1, 45, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.115 share