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Les citations Bouddha

75 citations | Page 2 / 4


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A rrête l’activité impétueuse, sois sur tes gardes lorsque tu agis. Abandonne le sentier des mauvaises actions, demeure fidèle à l’action juste.


temple_buddhist Citation 4902  | 
Dhammapada, 231, Les Fleurs de Bouddha, Textes présentés par Pierre Crépon, Albin Michel 

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L ’action qui, bientôt, nous tourmente et dont on récolte le fruit 1 avec des larmes amères et des lamentations n’est pas une bonne action.


temple_buddhist Citation 4901  | 
Dhammapada, 67, Les Fleurs de Bouddha, Textes présentés par Pierre Crépon, Albin Michel 

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L 'être puéril saisit l'extrémité du doigt et non la lune [que le doigt signale]. Ainsi ceux qui s'attachent à la lettre ne connaissent pas ma Réalité. La conscience danse comme une ballerine, la pensée fait office de jongleur. La conscience mentale avec les cinq consciences [sensorielles] forge un monde visible et constitue la scène du théâtre.


temple_buddhist Citation 870  | 
Stances attribuées au Bouddha Sakyamuni, dans le Lankavatarasutra (texte du milieu du Ve siècle) p. 222-224, St. 1, 3, 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.225 

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L a naissance est apparente, sa disparition est apparente,
l'hétérogénéité de sa durée est apparente.


temple_buddhist Citation 869  | 
Anguttaranikaya (Le Livre des Discours Graduels), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), I, p.151, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 

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O moine, vide cette barque. Vidée, elle voguera légère. Passion et haine en toi anéanties, tu parviendras à l'extinction.


temple_buddhist Citation 829  | 
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 369, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 

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Q uand il pénètre dans l'arrêt de la perception et du sentiment grâce à sa sapience, ses flux impurs sont complètement taris. Ce sont là des états plus élevés et plus parfaits que connaissance et vision. Il a découvert la sève de l'arbre puissant et stable [ ... ], il sait que c'est là la sève, il connaît l'inébranlable liberté du cœur; tel est le but, la sève, le point culminant.

Ainsi, à partir du premier dhyana, le moine va d'étape en étape jusqu'à ce qu'il atteigne la cime de la conscience et, parvenu à la cime, il lui vient à l'esprit : orienter sa pensée est un état inférieur, mieux serait ne pas le faire; si je continue à le faire, ces idées, ces états de conscience atteints par moi s'évanouiront et d'autres plus grossiers pourront surgir. Ainsi je n'orienterai plus ma pensée ni n'imaginerai [...]. C'est ainsi, Potthapada, qu'on atteint la cessation degré par degré des perceptions. As-tu jamais entendu parler auparavant de ce ravissement bien éveillé dans la cessation de toute perception que l'on obtient par degrés (1) ?

Maintenant (2), Ananda, quand un moine s'immerge dans ces états libérateurs selon cet ordre puis dans l'ordre opposé, et des deux manières successivement, il y plonge et en émerge à sa guise, au moment et à l'endroit qu'il désire, aussi longtemps qu'il le veut, alors, sitôt que cesse tout flux impur, il accède à la liberté du cœur et à celle de sapience après les avoir reconnues et réalisées par lui-même ici-bas. Alors, Ananda, ce moine est libéré d'une double manière [par le cœur et par la sapience], et il n'y a pas de plus haute ni de plus noble libération.


temple_buddhist Citation 811  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 204-205, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.55 

(1) Cf. Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), IX, p. 184. (2) Cf. Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), XV, § 36.

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P REMIER RAVISSEMENT.
- "A nouveau le moine, dépassant entièrement la perception des formes, mettant fin à la perception des réactions [sensorielles], sans activité mentale (1) s'écrie : " Infini est l'espace !" Il pénètre et demeure dans la sphère de l'infinité spatiale. A ce moment, la conscience des formes qu'il avait précédemment s'évanouit, et surgit en lui la bienheureuse conscience subtile de son être que concerne seulement l'infinité spatiale.

DEUXIÈME RAVISSEMENT.
- " A nouveau, Potthapada, le moine, dépassant entièrement la conscience de l'infinité spatiale, s'écrie : "Infinie est la conscience !" Il pénètre et demeure dans la sphère où l'esprit ne s'intéresse qu'à l'infinité de la conscience. […] Alors l'infinité spatiale disparaît, et surgit la conscience subtile que tout repose dans le domaine de l'infinité de la conscience.


TROISIÈME RAVISSEMENT.
- "Dépassant entièrement l'infinité de la conscience le moine s'écrie : "Vraiment, il n'y a rien ! " et il atteint la sphère de la non-existence de quoi que soit, où la pensée n'a d'égard qu'à l'irréalité des choses. Le sentiment de chose qui se trouve dans la sphère de la conscience infinie qu'il vient d'avoir s'évanouit, et il a la conscience subtile de la non-réalité de l'objet de sa pensée. "

QUATRIÈME RAVISSEMENT.
- " Et à nouveau, dépassant entièrement la sphère du rien, il pénètre et demeure dans la sphère qui n'est ni perception ni non-perception, il entre et demeure dans le nirodha, ravissement d'arrêt où cessent perception et sentiment.(2)"


temple_buddhist Citation 809  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), I, IX, p. 183-184, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.54-55; voir aussi Potthapadasutta, I, 71, et XV,36 

(1) Il n'accomplit aucun acte portant sur la perception de la diversité Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), XV, 36 (2) Cf. aussi Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules), XV, 36 et II, 72

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P REMIER DHYANA.
- "Alors détaché des désirs, détaché des mauvaises dispositions, il pénètre et demeure dans la joie, absorption, munie d'attention et d'analyse, née du détachement, faite de joie et de bonheur. Et de ce bonheur accompagné de joie, né du détachement, il inonde complètement, il remplit, il imprègne son être, et il n'est aucun point de son être qui n'en soit touché, […] "

DEUXIÈME DHYANA.
- " Ensuite, ô Roi, éliminant attention et analyse, le moine pénètre et demeure dans la seconde absorption, parfaite quiétude intérieure, plein bond du cœur, car non associée à l'attention et à l'analyse, faite de joie et de bonheur puisque née du samadhi. Et de ce bonheur accompagné de joie, né du samadhi, le moine inonde alors tout son être [ ... ] "

TROISIÈME DHYANA.
- " Ensuite, ô grand Roi, se détournant de la joie, le moine devient impassible ; alors, vigilant, attentif, il éprouve en tout son être ce bonheur auquel font allusion les mystiques quand ils s'écrient : " Impassible, vigilant, il séjourne dans le bonheur ". Ainsi pénètre-t-il et demeure-t-il dans la troisième absorption. Il inonde, remplit tout son être de ce bonheur dépouillé de la joie […] "

QUATRIÈME DHYANA
- " Ensuite, ô grand Roi, après avoir éliminé bonheur et douleur, aboli aise et malaise qu'il éprouvait précédemment, le moine pénètre et demeure dans la quatrième absorption, pureté totale, vigilance et impassibilité où il n'éprouve ni douleur ni bonheur. Il s'installe en cet état, et d'un cœur très pur, immaculé, il imprègne son être, et il n'en est aucun point qui ne soit touché par ce cœur bien purifié, immaculé."


temple_buddhist Citation 808  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), III, p71-76, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.51 

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A lors, moines, me sachant sujet à la naissance, connaissant le danger dans ce qui est sujet à la naissance, cherchant le non-né, l'incomparable havre, le nirvana..., je conquis la parfaite sécurité (1) , non née, non destructible, immortelle, sans douleur, immaculée, le nirvâna. Connaissance et vision surgirent en moi : inébranlable est ma liberté, c'est ma dernière naissance, je ne renaîtrai plus.


temple_buddhist Citation 801  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 161, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.27 

(1) Yogaksema, conserver à jamais ce que l'on a acquis, et c'est, nous dit-on, la quête mystique (ariya).

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L e moine ayant atteint le ravissement d'arrêt où cessent perception et impression, et l'ayant vu par la sapience, ses flux sont taris et il ne s'imagine plus être quelqu'un, quelque part ou en quelque chose que ce soit.


temple_buddhist Citation 800  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), III, 45, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.65 

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A vec son cœur ainsi recueilli..., il incline sa conscience vers des pouvoirs surnaturels, il éprouve en lui-même tel ou tel pouvoir, étant un il devient multiple et de multiple redevient un, il devient invisible, visible, franchit les murs, s'immerge dans la terre et en émerge comme dans l'eau, marche sur les eaux sans qu'elles s'ouvrent, vole dans les airs [ ... ].

Ou encore avec ce même cœur ainsi recueilli il pénètre le cœur d'autrui [ ... ], et quand il a pénétré avec son cœur dans le cœur des autres êtres, il reconnaît comme une conscience pleine d'attraction, et ainsi de suite... [ ... ].

Alors avec son cœur ainsi recueilli [ ... ] il incline sa conscience vers la connaissance des souvenirs de ses vies antérieures... et se dit : " En ce temps-là, tels étaient mon nom, ma lignée, ma caste, mon bonheur et ma douleur ", tout comme on va de village en village, et on revient à son propre village, et on se souvient de ce que l'on a fait et dit. "

[ ... ] Il voit de l'œil divin, pur, les êtres mourir et renaître, heureux ou malheureux, en vertu de leurs actes passés, comme un homme installé sur une terrasse au milieu d'une place voit les gens entrer dans une maison et en sortir, parcourir la rue ou s'asseoir... [...]


temple_buddhist Citation 786  | 
Samannaphalasutta, I, II, p. 77-85, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.56-57 

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T elle étant la libération, Le Bouddha a veillé avec un soin jaloux à empêcher ses disciples de s'enliser dans le marécage des discussions stériles, de s'enfermer dans des conceptions hypothétiques et vaines et il a opposé un refus célèbre de répondre à certaines questions très débattues à l'époque. L'une d'elles concerne l'après-mort du délivré. Ce refus est un " discours délectable " selon Upavama qui, se tenant derrière le Bouddha, l'éventait, et s'en émerveillait :

"Il se peut, dit le Bouddha, que des moines errants ayant d'autres doctrines que les nôtres se disent : Un Tathagata existe t-il après la mort ou n'existe-t-il pas ?... Il faut leur répondre : Frères, ceci n'a pas été révélé par le Bouddha..., parce que cela ne mène pas au bien, à la véritable Doctrine ni à l'absence de passion ni au calme, à la paix, à la sapience, à l'Éveil, au nirvana... Ce qui est révélé ce sont les quatre vérités sur la douleur, sa cessation, la voie qui y mène."


temple_buddhist Citation 743  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), III, 135, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.70 ; 

une même réponse est proposée quant à l'âme, au monde, à leur éternité, à leur commencement

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P uisqu'un Tathagata, même présent, est incompréhensible, il est absurde de dire de lui qui a atteint le supramondain ... qu'après sa mort il est ou il n'est pas...


temple_buddhist Citation 742  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), III, 118, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.71 

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L ibéré de l'appellation de conscience..., le Tathagata est profond, incommensurable, insondable comme le grand océan : surgir, ne pas surgir, ni les deux à la fois ni leur négation ne s'appliquent au Tathagata.


temple_buddhist Citation 740  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 487-488, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.71 

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A quoi bon! Ce n'est pas par ces terribles mortifications que j'atteindrai les expériences d'hommes éminents ni la Connaissance ni la vision des mystiques. N'y a-t-il pas un autre chemin vers l'Éveil ? Il me vint à l'esprit: un jour que mon père le Sakya labourait (1) , j'étais assis à l'ombre fraîche d'un jambu, détaché des désirs et des mauvaises dispositions, et j'entrai dans la première absorption avec toute la joie et le bonheur qu'elle comporte, mais non exempte d'attention et d'analyse. Fallait-il y voir le chemin de l'Éveil ? Je me demandai si je craignais ce bonheur si différent du bonheur des désirs..., et je vis que je n'avais nulle crainte de ce bonheur. Mais comme il n'en pas facile d'atteindre ce bonheur en soumettant le corps à d'extrêmes mortifications..., je pris de la nourriture.


temple_buddhist Citation 707  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.26-27 

(1) Le roi, au moment des labours, trace le premier sillon.

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A lors le Bienheureux dit à ces moines : " Ô moines, il y a deux extrêmes que doivent éviter les religieux . l'attachement aux plaisirs, avilissant, sensuel, vulgaire, sans noblesse ni profit, et l'attachement aux mortifications, douloureux, sans noblesse, associé à la douleur. "
" Ô moines, le Tathagata s'est détourné de ces deux extrêmes, il a découvert le chemin du milieu qui dessille les yeux de l'esprit, qui mène à la sapience, à l'apaisement, à la connaissance surnaturelle, à l'Éveil parfait, à l'extinction. "


temple_buddhist Citation 704  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours) , III, p.230-231, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.49 

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I l me vint à l'esprit : ce dhamma (1) que j'ai acquis est profond, difficile à comprendre, caché, paisible, excellent, au-delà du raisonnement, subtil, accessible aux [seuls] sages ; mais l'humanité prend son plaisir dans l'alaya, se réjouit dans l'alaya, se complaît dans l'alaya... [c'est-à-dire les objets du désir, " refuge " des gens ordinaires]. Il lui est donc difficile de percevoir la loi de production en dépendance ainsi que l'apaisement de toutes les énergies causales, le renoncement à l'attachement, la suppression de la convoitise, l'absence d'attraction, l'arrêt, le nibbana. Si j'enseigne ce dhamma et qu'on ne le comprenne pas, il n'y aura là pour moi qu'inutile effort et fatigue. Ce que j'ai acquis à grand-peine, à quoi bon le révéler? Ceux qu'aveuglent attraction et répulsion... ne peuvent comprendre une telle Doctrine qui s'avance à contre-courant, subtile, profonde, difficile à saisir, délicate.


temple_buddhist Citation 661  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 167-169, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.28 

(1) dharma en sanscrit

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C omme un homme sur un rocher au faîte d'une montagne surveillerait les gens alentour, ainsi, Toi, ô Très-Intelligent, Toi qui vois tout, ayant gravi le sommet du dhamma, Toi qui t'es libéré toi-même du chagrin et qui contemples les humains tombés dans le chagrin, opprimés par naissance et vieillesse, lève-toi, héros Victorieux, conducteur de caravane, sans dette, parcours le monde ; daigne le Bienheureux enseigner la Doctrine : la réaliseront ceux qui sont aptes à comprendre.


temple_buddhist Citation 660  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours) , cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.28 

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L 'idée me vint : et si moi, sujet à la naissance à cause du soi, ayant reconnu le danger dans ce qui est également sujet à la naissance, je recherchais le non-né, le havre, le nirvana..., je recherchais ce qui échappe à la vieillesse, à la douleur, c'est-à-dire le havre, l'immaculé, le nirvâna !


temple_buddhist Citation 636  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), Bouddhisme Theravada (Petit Véhicules) , cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.25 

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S ont des Victorieux ceux qui pareil à moi ont détruit leur flux impurs.


temple_buddhist Citation 629  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 167-171, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.29 

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L ibéré par le cœur, on est affranchi de l'attraction, de l'aversion et de la confusion.
Libéré par la sapience on comprend qu'on est parfaitement libéré.


temple_buddhist Citation 598  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), III, 270, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.65 

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O moines, qu'est-ce que l'homme libéré de deux manières?
Ici-bas, un certain homme ayant touché de son corps les délivrances apaisées et celles transcendant les formes, il y séjourne et, ayant vu par sa sapience l'épuisement de ses flux impurs-, il n'a plus besoin de vigilance, car il ne peut plus y avoir pour lui de négligence.

Ô moines, qu'est-ce que l'homme libéré par sapience?
Un certain homme ici-bas n'a pas touché de son corps les délivrances apaisées; il voit par sa sapience l'épuisement du flux impur ; j'appelle cet homme délivré par sapience. Lui non plus n'a pas besoin de vigilance.


temple_buddhist Citation 596  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), I, 421, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.66-67 

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L a forme corporelle, ô moines, est impermanente. Ce qui cause et conditionne sa venue à l'existence est aussi impermanent.
Comment, ô moines, la forme corporelle qui a l'impermanence pour origine serait-elle permanente ?


temple_buddhist Citation 589  | 
Samyuttanikaya, III, 23, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 

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I mpermanentes sont les tendances fabricatrices, elles ont pour nature de naître et de périr.
Une fois venues à l'existence, elles disparaissent.
Leur apaisement est bonheur.


temple_buddhist Citation 585  | 
Dighanikaya (les Dialogues du Bouddha), II, 157, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.44 

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O moines, ce qu'on appelle conscience, pensée, esprit, de jour et de nuit apparaît et disparaît en un perpétuel changement.
Tout comme un singe s'ébattant dans une forêt ou un bois saisit une branche puis la laisse échapper et en saisit une autre, ainsi ce qui est appelé conscience, pensée, esprit apparaît et disparaît de jour et de nuit en un perpétuel changement.


temple_buddhist Citation 582  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), II, p.95, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.40 

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